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MIEUX VIVRE À BAGNOLET - LE DÉBAT EST OUVERT
    • Genre
    • Documentaire
    • Année
    • 1971
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:43:00
    • Réalisateur
    • Miroslav SEBESTIK
    • Format original
    • Film 16 mm
  • Commandé par la municipalité de Bagnolet, ce film expose les problèmes de la gestion municipale dans une ville de la région parisienne, notamment en matière d'urbanisme.

    Suite d'interviews, micro-trottoirs, sur la vie quotidienne à Bagnolet. Des questions sont posées à la fois aux habitants (hommes et femmes, jeunes, retraités, mères de familles, ouvriers, etc.), aux élus et membres de la municipalité (maire, adjoint au maire chargé de la culture, de l'éducation, etc.), ainsi qu'aux professionnels (architecte, directeurs du centre culturel, de la MJC, etc.). Les problèmes les plus souvent abordés dans ce documentaire sont ceux liés à l'urbanisme (aménagement de l'espace, relogement, financements des travaux, etc.). De nombreuses images montrent la ville en construction, ses immeubles HLM, l'autoroute à proximité.

    Le manque de soutien de l'Etat est souligné à maintes reprises par les différents élus.


    Réalisation : Dynadia
    Responsable : Miroslav Sebestik
    Co-responsables : J-P. Riffet et F. Dutrait
    Image : R. Sanvaire
    Son : G. Pereira
    Montage : F. Beloux

    Personnalités :
    Jacqueline CHONAVEL, maire de Bagnolet, député de la Seine-Saint-Denis
    André MACE, maire-adjoint, président de l'OPHLM
    Fernand GILET, directeur des services techniques de l'urbanisme
    Serge LANA, architecte urbaniste
    Bernard HEBETTE, maire-adjoint, activités culturelle
    Mme HYVERNAUD, directrice du centre social et culturel; Anne Frank
    Josette DUMEIX, responsable du service culturel municipal
    Jean-Pierre GAST, responsable du service municipal de la jeunesse
    William MOKOBODZKI, directeur de la MJC

    Lieux : quartier de la Noue, porte de Bagnolet (Gallieni), quartier des Malassis, autoroute A3, boulevard périphérique, centre de quartier Anne Franck, Maison de la Jeunesse et de la Culture, bibliothèque


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    01:00:15:0001:02:03:0000:01:48:001er interview : un vieil homme nostalgique du Bagnolet d'avant, des guinguettes et des baraques en bois. Un plan montre des ouvriers dans un immeuble en construction. Un parallèle est fait entre ce que raconte ce vieil homme (un bref aperçu de la ville au début du siècle) et le Bagnolet des années 1970, ville en construction (opposition béton/baraques en bois). Les propos du vieux monsieur sont illustrés par des images de vieilles cartes postales ou des images d'immeubles, d'autoroutes et d'échangeurs (contraste) Le vieil homme : « Bah, c'est plus reconnaissable du tout! Moi personnellement, j'aime mieux une p'tite baraque en bois que ces trucs là » (la caméra opère alors un travelling sur les immeubles alentours). « Ca, ces machins là, c'est un peu la prison. J'aime bien la liberté » 
    01:02:03:0101:04:30:0000:02:26:242ème interview : une jeune femme parle de son logement, un pavillon étroit qui peine à accueillir toute la famille. Elle a fait une demande de relogement : « Je pense que c'est à la municipalité de résoudre ces problèmes ». Travelling sur la chambre (lit, télévision, étagères) avec la femme en voix off qui parle de ses crises nerveuses, conséquences de ces problèmes de logement. Le travelling se termine sur le bébé dans son berceau. 
    01:04:30:0101:05:10:0000:00:39:243ème interview : une femme dans la rue donne son avis sur la ville et la vie en HLM. « Les changements sont considérables. Avant c'était pas beau, c'était vraiment la zone, les petites cabanes ... Je me rappelle les chèvres, les chevaux qu'il y avait avec les Romanichels (...), c'était vraiment vétuste, on avait vraiment besoin de ça quand même. (...) J'habite en HLM , oui, comme tout le monde ici ... Vivre en HLM, c'est spécial, ... vous tombez sur des personnes où faut pas faire de bruits, faut pas ceci, faut pas cela ... La vie en communauté, c'est très difficile. » HLM
    01:05:10:0101:05:32:0000:00:21:244ème interview : un passant dans la rue parle de ses souvenirs des baraquements, des petites rues. Il montre de la main le premier centre commercial construit. 
    01:05:32:0101:05:51:0000:00:18:245ème interview : une vieille femme, dans la rue, compare le nouveau Bagnolet à l'ancien. « Les gens qui avaient une petite maison et un petit jardin, ça les change, mais moi je me trouve très bien où je suis, rue Girardeau. Par contre j'ai un beau fils qui habite en bas de Bagnolet, rue de la Liberté ... il habite un taudis qu'on n'y mettrait pas les chiens ». 
    01:05:51:0101:05:54:0000:00:02:246ème interview : une femme fait ses courses au marché : « Je trouve que c'est pas mal parce que Bagnolet était très vieux ».  
    01:05:54:0101:07:19:0000:01:24:24Intertitre blanc sur fond noir : POURQUOI LA RÉNOVATION DE BAGNOLET ? « Je crois que c'est essentiellement pour loger les gens... ». Le maire de Bagnolet, Jacqueline CHONAVEL, répond à cette question en présence de son adjoint, Jean Macé, devant une carte de la ville. « ... donner une vie plus intense à notre ville, créer des emplois, commercialiser la ville, pour qu'on ait sur place le travail et qu'on puisse satisfaire ses besoins quotidiens, créer des équipements scolaires, sportifs, culturels et sociaux dont la population a besoin et également améliorer les transports. Mais le problème du logement est le problème N°1, pour la simple raison que dans le centre de Bagnolet, il y a des immeubles qui ont plus de deux siècles. Dans les années 1950 on a recensé 40% de logements construits avant 1914. La moitié des familles de Bagnolet à l'époque logeait dans des logements insalubres et surpeuplé. C'est ce qui a décidé le conseil municipal à créer son office HLM en 1947 et en 1956 de décider de rénover une partie de Bagnolet. » Sur ce discours du maire : un travelling commence à partir d'un vieil immeuble vétuste et continue en filmant les immeubles récents dans la même rue. Un autre plan montre de vieilles cabanes en bois. 
    01:07:19:0101:07:40:0000:00:20:24André Macé, marie-adjoint, président de l'OPHLM, explique que les travaux ont commencé sur les zones non construites, à savoir le plateau maraîcher des Malassis. Par la suite, la municipalité est venue à rénover les quartiers existants. 
    01:07:40:0101:08:40:0000:00:59:24Serge Lana (urbaniste) et Fernand Gilet (directeur des services techniques et de l'urbanisme). Fernand Gilet explique qu'un quartier comme la Noue (vue sur des petites maisonnettes) empêche le développement économique de la ville. Il dénonce le comportement des propriétaires qui expulsent les locataires et revendent leurs terrains à des sociétés immobilières privées à des fins de spéculation.  
    01:08:40:0101:09:38:0000:00:57:24Un habitant raconte son expropriation en 1961. A la place de l'atelier familial fondé en 1922, il montre un gouffre béant. Pendant qu'il explique que beaucoup d'autres artisans ont été délogés, comme lui, vue sur le périphérique.  
    01:09:38:0101:10:43:0000:01:04:24André Macé expose les contraintes d'une politique d’urbanisme pour une cité ouvrière : répondre à un besoin de logement, tout en maintenant des loyers modérés. Pour mener à bien le projet, l'équipe municipale s'est adjoint les services de techniciens compétents (architecte urbaniste et cabinets spécialisés), se réservant le rôle de coordination. 
    01:10:43:0101:11:43:0000:00:59:24Serge Lana, architecte urbaniste, se promène en camionnette dans les anciens murs à pêche du quartier de la Noue, aujourd'hui cité goudronnée et remplie de tours d'habitations. Il explique avec hauteur que c'était "une zone semi agricole avec quelques pavillons et des jardinets." Il explique son travail : répartir les immeubles sur les terrains, concevoir les équipements. 
    01:11:43:0101:12:40:0000:00:56:24--- Le sport --- Jean-Claude Bazin, responsable de sport-jeudi, qui permet aux enfants de pratiquer tous les sports le jeudi après-midi. Cela permet aux enfants de découvrir le sport, en plus de cleui qu'ils pratiquent à l'école. 
    01:12:40:0101:13:40:0000:00:59:24Bernard Hébette, maire adjoint, en charge des activités culturelles, souligne l'insuffisance des moyens de la commune. Pour cette raison, la ville a besoin du concours de ses habitants, et entend à cette fin promouvoir la formation de tous, enfants et adultes, en mettant à leur disposition des outils.  
    01:13:40:0101:15:52:0000:02:11:24--- Le passage de l'autoroute au milieu de Bagnolet -- Jacqueline Chonavel rappelle que cette décision vient de l'Etat, et qu'il était impossible pour la ville de s'y opposer. le conseil municipal a donc essayé de faire au mieux pour ne pas couper la ville en deux. La municipalité a obtenu des modifications (création de ponts, et surtout création du pôle de la Porte de Bagnolet/gallieni) Bagnolet a enfin le métro, et se dote d'un centre commercial, de services publics, de cinémas, à cet endroit qui doit faire la jonction entre les deux côtés de l'autoroute. 
    01:15:52:0101:16:40:0000:00:47:24-- L'accès à la culture pour tous --- Bernard Hébette, chargé des activités culturelles, critique implicitement la conception de la culture à la Malraux : "Nous ne cherchons pas à créer une espèce de temple de la culture, mais de créer un ensemble de structures décentralisées dans les quartiers, le plus proche possible des habitants. Cette énomre maison de la culture que nous récusons est souvent limitée à ceux qui ont déjà le souci de leur formation ; c'est ce que nous voulons éviter et faire que l'ensemble des Bagnoletais accède à la formation." 
    01:16:40:0101:19:46:0000:03:05:24--- Le Centre social et culturel Anne Frank --- en off, la voix de Mme Hyvernaud, directrice du centre, présente ses missions : c'est une maison de quartier où les familles peuvent se retrouver, se former (tâches ménagères, cours de français, cours de secourisme). Ils y trouvent également des activités culturelles comme la bibliothèque. Enfin, c'est ici que les assistantes sociales tiennent leurs permanences. 01:18:16:00 une femme explique qu'elle aime venir ici (elle est inscrite au cours de couture et de secourisme, et a inscrit ses enfants à la bibliothèque) 01:18:57:00 Mme Hyvernaud : "A Bagnolet nous n'ignorons pas les changement de vie profonds. Vivre dans des grands ensembles a posé aux familles de nouveaux problèmes (...) Nous voulons qu'ils découvrent les nouvelles richesses de ces quartiers, les échanges mutuels, les rencontres, pour mieux vivre à Bagnolet." 
    01:19:46:0101:20:50:0000:01:03:24--- La conception du rôle de la culture à Bagnolet --- L'adjoint en charge de la culture explique que la bibliothèque centrale est au centre du projet. Sa directrice, Josette Dumeix, explique que la culture doit permettre aux gens de se connaître, et de se retrouver. 
    01:20:50:0101:21:18:0000:00:27:24Jean-Marie Jouaret, capitaine de l'équipe de basket L'Alsace de Bagnole, est membre du bureau du Centre culturel municipal.Il explique qu'il est associé par la ville à l'ensemble des activités culturelles. 
    01:21:18:0101:23:22:0000:02:03:24--- L'école --- L'adjoint à la culture explique que l'école doit poser les bases culturelles pour chaque enfant. Images de sorties d'établissements scolaires (lycées, collèges, écoles). La formation doit porter sur 5 points : formation intellectuelle, physique, morale, professionnelle, esthétique. Pendant qu'il parle, long traveling dans la bibliothèque. les enfants sont venus avec leur institutrice et lisent sagement. 
    01:23:22:0101:26:02:0000:02:39:24--- L'action en faveur de la jeunesse --- Trois jeunes se plaignent : "y a rien pour les jeunes ici!" Visite du chantier de la MJC des Malassis. Jean-Pierre Gast, responsable du service municipal de la jeunesse, explique qu'elle aurait déjà dû être livrée, et que les travaux ont dû être arrêtés faute de moyens de l'Etat (qui ne finance que 26% des travaux, dont il faut enlever les 13% de la TVA). William Mokobodzki, directeur de la future MJC, explique ce qu'elle sera. 01:24:38:00 les trois jeunes continuent "y a pas de piscine". 01:25:00:00 Visite du chantier de la MJC. 01:25:43:00 Séquence assez cocasse avec les trois jeunes, visiblement empêtrés dans leurs propos. 
    01:26:02:0101:27:53:0000:01:50:24La jeune mère du début est très satisfaite de l'école et des efforts faits pour les enfants à Bagnolet. Elle regrette les loyers élevés.Un vieil homme se réjouit des changements apportés à la ville, tout en préférant continuer d'habiter son pavillon. Plusieurs habitants expriment leurs attentes par rapport à leur HLM : insonoriser les appartements, baisser les loyers. 
    01:27:53:0101:32:37:0000:04:43:24Serge Lana, dans un immeuble en construction, expliquent les différents éléments à prendre en compte par l'architecte pour ce type de projet. Le montage intercale des interviews rapides d'habitants au milieu de son exposé (c'est trop cher, les chambres sont beaucoup trop petites, les appartements sot vite remplis). 01:29:55:00 Gros plan sur le plan d'un appartement type, commenté par Serge Lana (on ne voit que sa main). Il explique la distribution des pièces : le spièces de service (cuisine, buanderie) sont invisibles depuis l'entrée, ce qui en fait un logement "digne" ; la cuisine et le salon sont modulables, et leur agencement concourt au bonheur de la ménagère... 
    01:32:37:0101:34:40:0000:02:02:24Sur des images d'ouvriers au travail, la question est posée : comment les habitants peuvent-ils être associés à la rénovation de leur ville? Un habitant interrogé se réfugie derrière un "oh non je n'ai pas le temps pour ça". 01:33:22:00 André Macé explique que cette participation est aussi essentielle qu'elle est difficile, car les sujets sont très techniques. 01:34:01:00 Un vieil homme explique qu'il était membre du comité de défense des intérêts locaux, et qu'à ce titre il a beaucoup appuyé la mairie. 
    01:34:40:0101:42:20:0000:07:39:24--- Les difficultés causées par le désengagement de l'Etat --- Les terrains sont frappés par la spéculation, et le gouvernement ne fait rien pour empêcher la flambée des prix. 01:35:40:00 Une fanfare joue Le travail c'est la santé devant un stade. 01:36:03:00 La maire s'exprime à la tribune du stade avant une compétition sportive. Le son est difficilement audible, on comprend juste qu'elle déplore le manque d'aide de la part de l'Etat. Seul le conseil général de la Seine-Saint-Denis a aidé la ville. 01:37:05:00 Les impôts sont très élevés à Bagnolet, reconnait Jacqueline Chonavel. Ce la ne veut pas dire que Bagnolet vit "au dessus de ses maoyens", simplement que les charges qui lui incombent sont trop importantes au vu de ses ressoruces. Elle critique le désengagement de l'Etat, qui 10 ans auparavant, aidait massivement les communes. Les élus interrogés dans le film sont unanimes : l'Etat ne fait pas son travail. La culture par exemple ne représente même pas 1% de son budget (à Bagnolet, la culture représente 4% des dépenses). 01:40:48:00 Le film se clôt sur une déclaration combattive de la maire : "La politique actuelle du gouvernement est la défense des intérets de la grande bourgeoisie, pas des travailleurs. Il faut mener une bataille intense pour arracher des crédits, mais il faut changer ce régime et aller vers le régime socialiste. Nous ne pourrons le faire qu'avec l'union de la gauche." 01:41:42:00 Fernand Gilet dresse un bilan des besoins de Bagnolet : atteindre 45 000 habitants, les loger et créer de l'emploi ici, et non pas servir de cité dortoir. 
  • Autoroute - Bagnolet (93) - Banlieues rouges, « communisme municipal » - Bibliothèque scolaire - Chonavel Jacqueline - Gymnase - HLM - Lana Serge - Stade - Urbanisme et paysage
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