1968 I TÉMOIGNAGE DE RAYMONDE DIEN SUR LA MANIFESTATION DU 23 FÉVRIER 1950
Generalites
Professionnel/Amateur
Amateur
Catalogue
Oui
Restauré
0
Genre
Documentaire
Année
2010
Coloration
Couleur
Son
Sonore
Durée
00:19:00
Réalisateur
Dominique MAUGARS
Format original
DV
Résumé
Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste et pacifiste, se couchait avec plusieurs dizaines de camarades sur les rails en gare de Saint-Pierre-des-Corps pour empêcher le départ d'un train militaire au chargement destiné à l'Indochine. Seule personne arrêtée, elle resta incarcérée pendant 10 mois, ce qui en fit, avec Henri Ma ... [Voir la suite]
Résumé
Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste et pacifiste, se couchait avec plusieurs dizaines de camarades sur les rails en gare de Saint-Pierre-des-Corps pour empêcher le départ d'un train militaire au chargement destiné à l'Indochine. Seule personne arrêtée, elle resta incarcérée pendant 10 mois, ce qui en fit, avec Henri Martin, l'incarnation de la lutte contre la guerre d'Indochine en France. Une intense campagne fut orchestrée par le PCF pour sa libération.
Soixante ans plus tard, Raymonde Dien explique les raisons de son engagement pacifiste, qui trouvent leurs racines dans la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale, et relate les différents épisodes de son action puis de sa captivité. Elle se souvient avec émotion de l'ampleur de la mobilisation pour sa libération, et des cris de soutien qui lui parvenaient dans sa prison.
La ville de Saint-Pierre-des-Corps est la seule en France à avoir une rue du 23 février 1950 en hommage à cet épisode.