Le défilé du 1er mai 1972 à Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine, entre Bastille et Nation, dans les rangs des militants de la CGT.
Une banderole "1er mai 1972 - Vive l'unité ! Vive la solidarité internationale des travailleurs !"
Plans moyens sur Benoît Frachon et Georges Séguy, dirigeants du syndicat, et de René Buhl, membre du bureau confédéral, au milieu de militants dont certai ... [Voir la suite]
Le défilé du 1er mai 1972 à Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine, entre Bastille et Nation, dans les rangs des militants de la CGT.
Une banderole "1er mai 1972 - Vive l'unité ! Vive la solidarité internationale des travailleurs !"
Plans moyens sur Benoît Frachon et Georges Séguy, dirigeants du syndicat, et de René Buhl, membre du bureau confédéral, au milieu de militants dont certains tiennent dans leurs mains un exemplaire de La Vie ouvrière, la revue hebdomadaire éditée par la CGT.
Une gigantesque banderole porte la mention Union syndicale CGT région parisienne, et une autre revendique "pas de salaire inférieur à 1000 francs par mois"
Etienne Fajon défile aux côtés d'Henri Krasucki et Christiane Gilles, de la CGT. On aperçoit Paul Laurent dans le cortège, avant un plan sur les militants assurant le service d'ordre. Ici et là des perches et des appareils photo témoignent de la présence des journalistes pour couvrir la journée.
Au niveau du métro Faidherbe-Chaligny, présence de nombreux drapeaux rouges et drapeaux tricolores, puis des salariés de la Vie ouvrière et de la CGT agriculture.
Des espagnols antifranquistes défilent avec le drapeau rouge, jaune et violet de la République espagnole.
Défilent encore la CGT métallurgie, l'union syndicale du 12ème arrondissement, l'UNEF, avec une banderole "Respect des libertés à Assas, des crédits pour l'université"
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
[Réduire]Manifestation le 25 avril 1972 à Paris pour la paix au Vietnam, depuis la place de la République, à l'appel de plusieurs organisations de gauche : mouvement de la Paix, SNES SUP, CGT, Parti communiste, Union des Femmes françaises, jeunesse socialiste, Mouvement de la jeunesse communiste, UNEF... Le cinéaste s'attarde plus particulièrement sur les rangs des organisations de jeunesse et leurs nom ... [Voir la suite]
Manifestation le 25 avril 1972 à Paris pour la paix au Vietnam, depuis la place de la République, à l'appel de plusieurs organisations de gauche : mouvement de la Paix, SNES SUP, CGT, Parti communiste, Union des Femmes françaises, jeunesse socialiste, Mouvement de la jeunesse communiste, UNEF... Le cinéaste s'attarde plus particulièrement sur les rangs des organisations de jeunesse et leurs nombreuses banderoles.
Georges Marchais et Jacques Duclos défilent devant une grande banderole de l'Union régionale d'Île-de-France de la CGT (Uion syndicale région parisienne).
Derrière eux défilent les militants du Mouvement de la paix, la section du 11ème arrondissement du parti communiste, les organisations de jeunesse (UJCF et UJFF : Union de la Jeunesse Communiste de France et Union des Jeunes Filles de France).
Banderole de l'UJCF "US assassins", "Retraits des troupes US"
Des drapeaux vietnamiens nombreux ; banderole de l'UEC (Union des Etudiants communistes) "Vietnam, Laos, Cambodge : victoire !" ainsi qu'un portrait géant d'Angela Davis demandant sa libération ; "Nixon, arrêtez votre sale guerre", "Peace now", "Soutien au peuple vietnamien", "Halte à l'agression en Indochine, US go home !".
Des voisins regardent, dubitatifs, le défilé depuis leur balcon.
Cortège des espagnols antifranquistes portant le drapeau tricolore de la République espagnole, puis la Fédération du Val de Marne du PCF.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
[Réduire]Célébration des 100 ans de la Commune de Paris, le 23 mai 1971, à l'occasion de la traditionnelle montée annuelle au Mur des fédérés pour commémorer la résistance des parisiens pendant la Semaine sanglante. Alors qu'une partie de la gauche opposée au PCF dans la foulée de mai 68 s'empare à son tour du souvenir de la Commune et organise ses propres initiatives pour célébrer une "Commune vivante" ... [Voir la suite]
Célébration des 100 ans de la Commune de Paris, le 23 mai 1971, à l'occasion de la traditionnelle montée annuelle au Mur des fédérés pour commémorer la résistance des parisiens pendant la Semaine sanglante. Alors qu'une partie de la gauche opposée au PCF dans la foulée de mai 68 s'empare à son tour du souvenir de la Commune et organise ses propres initiatives pour célébrer une "Commune vivante", ce film montre le défilé organisé par le PCF.
Plans sur le cortège dans les rues de Paris, avec la grande pancarte "Vive la Commune" et de nombreux drapeaux rouges et tricolores.
Les membres du Comité central du PCF défilent : Georges Marchais, Etienne Fajon, Roland Leroy, Jacques Duclos, Paul Laurent, Raymond Guyot, Gaston Plissonnier, ainsi que Georges Séguy et Henri Krasucki pour la CGT. On perçoit Benoit Frachon, Gustave Ansart et Georges Gosnat.
Banderoles "Les pionniers de France", "Mouvement de la jeunesse communiste de France", "Association des amis de la Commune de Paris 1871", habillés en costume du XIXème siècle, suivis de l'union syndicale CGT de la région parisienne.
Banderole "Convention des institutions républicaines". Plan sur la gigantesque effigie de Marianne sur un drapeau mis en mouvement par des militants.
Quelques militants étrangers, comme ces membres du parti communiste anglais du district de Londres. Cortège de la Vie ouvrière, l'hebdomadaire de la CGT.
Banderole "La lutte pour le progrès social, la liberté et la paix, c'est la Commune toujours vivante".
La deuxième moitié du film, en couleurs, montre l'hommage rendu à l'intérieur du Père-Lachaise, le long du mur des fédérés orné du portrait d'Adrien Lejeune, communard rescapé.
Le même événement a été filmé en super8 par Roger Vuillemenot, autre cinéaste amateur ayant déposé son fonds à Ciné-Archives.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, archives départementales de la Seine-Saint-Denis
[Réduire]Film réalisé par Paul Neilz sur son oncle Hilaire Perthuis, habitant de Clamart, résistant, membre du PCF et de la CGT, fusillé en 1942 au Mont Valérien.
Adhérent au Parti communiste à partir de 1938, Hilaire Perthuis travaillait comme ajusteur dans le 10ème arrondissement. Arrêté le 26 juin 1942 comme militant communiste, il fut transféré au fort de Romainville le 7 août, avant ... [Voir la suite]
Film réalisé par Paul Neilz sur son oncle Hilaire Perthuis, habitant de Clamart, résistant, membre du PCF et de la CGT, fusillé en 1942 au Mont Valérien.
Adhérent au Parti communiste à partir de 1938, Hilaire Perthuis travaillait comme ajusteur dans le 10ème arrondissement. Arrêté le 26 juin 1942 comme militant communiste, il fut transféré au fort de Romainville le 7 août, avant d'être fusillé le 11 août avec quatre-vingt-huit autres otages au Mont-Valérien, en représailles d'une action menée par la Résistance. Tous les otages furent incinérés au Père-Lachaise. Après la guerre, Hilaire Perthuis fut inhumé à nouveau dans le carré militaire du cimetière de Clamart. Le conseil municipal donna son nom à une rue de la ville. Le secrétariat général aux Anciens Combattants lui attribua la mention « Mort pour la France » le 4 avril 1945.
Voir sa notice en ligne sur le site du Maitron
Le film débute par un plan sur la plaque de la rue lui rendant hommage à Clamart, puis sur les maisons et voitures qui bordent cette rue résidentielle, avant de se rendre devant le dernier domicile d'Hilaire Perthuis, rue du Moulin de Pierres. Des enfants jouent dans une cour.
La deuxième séquence s'attache à une cérémonie en hommage aux otages fusillés au Mont Valérien, devenu à partir de 1946 un lieu de commémoration des combattants, résistants déportés et exécutés par l'occupant allemand. La datation approximative de cette séquence pourrait être 1972, à l'occasion du 30ème anniversaire de l'exécution des otages.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
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