video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1957-MeudonEtPari-303-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>764573https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/303 - MEUDON ET PARIS, 5 ANS DE LUTTE/Photos/303-Meudon_Paris_5ansLutte-2.jpg/CineA-1957-MeudonEtPari-303-1_1
Résumé
Roger Vuillemenot, né en 1931, médecin du travail et militant communiste, a tourné depuis 1957 une vingtaine de films amateurs sur ses activités militantes, d'abord avec sa section de Meudon puis avec celle de Sèvres (92), en particulier contre la guerre d'Algérie.
Ce film rassemble plusieurs documents filmés sur les actions menés par la section de Meudon contre la guerre d'Algérie entre 1957 e ... [Voir la suite]
Résumé
Roger Vuillemenot, né en 1931, médecin du travail et militant communiste, a tourné depuis 1957 une vingtaine de films amateurs sur ses activités militantes, d'abord avec sa section de Meudon puis avec celle de Sèvres (92), en particulier contre la guerre d'Algérie.
Ce film rassemble plusieurs documents filmés sur les actions menés par la section de Meudon contre la guerre d'Algérie entre 1957 et 1962. Le matériau filmé au long de ces années par Roger Vuillemenot est divers, tantôt en noir et blanc tantôt en couleur. Il met en avant la persévérance et la combativité des communistes, le travail de terrain des militants de sa section de Meudon : affichage, tractage, pétition, manifestation... mais aussi l'engagement du PCF tout entier à travers son "organe central", le journal L'Humanité dont Roger Vuillemenot se sert abondamment pour illustrer la mobilisation contre la guerre d'Algérie et contre l'OAS.
1er carton : "Pour la paix en Algérie débrayez le 17 octobre 1957". Gros plan d'un tract qui appelle à la journée de mobilisation pour la paix en Algérie. Des militants de la section de Meudon tiennent un stand dans la rue : journaux, tracts et pétition - Discussion avec les passants... Un panoramique de bas en haut découvre sur le viaduc de Meudon une inscription à la peinture blanche sur toute sa longueur : "Journée nationale contre la guerre d'Algérie le 17 octobre".
Une délégation de manifestants va porter une pétition à la mairie de Meudon (?) ; Au passage de la caméra, dans la rue, le petit cortège composé d'hommes, de femmes et d'enfants brandit des pancartes "Paix en Algérie".
2ème carton : "Réactions populaires à l'émeute fasciste du 24 janvier 1960"
Placard mural dans la rue : "Comité de paix Meudon Bellevue. Les soussignés se félicitent que le président de la République n'ait pas cédé devant les factieux et ait maintenu le principe de l'autodétermination. Ils demandent le châtiment des responsables de l'insurrection..." Des militants distribuent tractent, un passant signe une pétition (ou un bulletin d'adhésion ?).
Vente de l'Humanité Dimanche par les comités de défense de l'Humanité (CDH) de Meudon, distribution de tracts dans la rue (lieux et personne sà identifier) - Allocution au porte-voix sur un marché.
La séquence qui suit est un montage de banc-titres de l'Humanité. Elle couvre des événements de l'année 1961, à commencer la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à l'appel du FLN contre le couvre-feu imposé aux algériens dans lé région parisienne : "Des centaines de milliers d'algériens manifestent pour la paix et l'indépendance". "60 cadavres d'algériens retrouvés en un mois à Paris - "13 jours sans manger Les détenus algériens unanimes poursuivent leur grève" - "Contre le fascisme grève dans la plupart des universités de France" - "Contre le terrorisme de l'OAS et le fascisme organisons ensemble une action d'ampleur nationale propose Maurice Thorez" - "20 000 jeunes dans la rue à Paris debout contre le fascisme et la guerre" - "500 000 grévistes ont lancé un nouvel avertissement au pouvoir gaulliste" - "A paris (malgré le formidable quadrillage policier) et dans toute la France les combattants de la Paix ont défilé dans les rues aux cris de "A bas la guerre d'Algérie, OAS assassins" "6 décembre barrage à l'OAS" "19 décembre : journée de manifestation nationale contre l'OAS et pour la paix en Algérie par la négociation"...
Ce montage est suivi par une série de cartons du réalisateur : "Le 15 novembre 1961, le Pcf propose une rencontre le 20" - "le 20 novembre appel à l'action pour le 6 décembre PCF - CGT - JC" - "Le 7 décembre réunion des syndicats "CGT - UNEF - CFTC - FEN" - "la CGT propose une manifestation centrale à Paris"
Images d'une manifestation à Paris. Le cortège passe dans la rue Claude Bernard. Pose de gerbes devant le 33 de la rue.
La dernière partie du film est consacrée aux funérailles des victimes de la répression de la manifestation contre l'OAS du 8 février 1962 : A Meudon, une collecte de solidarité est organisée "pour les funérailles des huit militants tués. La collecte se déroule dans la rue, sur un marché... Montage des pages de journaux avec les portraits des manifestants tués et une carte d'adhérent au PCF (parti dont étaient membres les victimes de la répression policière) - Plans de l'arrivée des manifestants, sortie du métro Strasbourg-Saint-Denis, avec des drapeaux rouges sur l'épaule ; rassemblement place de la République, défilé et gerbes déposées au Père Lachaise, dans le carré des communistes (plan de la stèle des fusillés de Chateaubriand), près du mur des Fédérés.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
1954-1962 Guerre d'Algérie - Comité de diffusion de l'Humanité - Confédération Française des Travailleurs Chrétiens - Confédération Générale du Travail - Fédération de l'Éducation Nationale - L'Humanité (journal) - L'Humanité Dimanche (magazine) - Meudon (92) - Militantisme - Mouvement Jeunes Communistes de France - Paris (75) - Père-Lachaise (cimetière du) - Paris (75) - Thorez Mauri ... [Voir la suite]
Descripteurs
1954-1962 Guerre d'Algérie - Comité de diffusion de l'Humanité - Confédération Française des Travailleurs Chrétiens - Confédération Générale du Travail - Fédération de l'Éducation Nationale - L'Humanité (journal) - L'Humanité Dimanche (magazine) - Meudon (92) - Militantisme - Mouvement Jeunes Communistes de France - Paris (75) - Père-Lachaise (cimetière du) - Paris (75) - Thorez Maurice [Réduire]
Meeting de Jacques Duclos, candidat du PCF à l'élection présidentielle de 1969, à Saint-Ouen. Le public du meeting est majoritairement jeune, d'où la présence de René Piquet, à cette époque responsable des questions relatives à la jeunesse au PCF. Ce film apporte un contrepoint intéressant au film Les communistes dans la lutte, tourné par une équipe professionnelle : on voit d'ailleurs ici plusieu ... [Voir la suite]
Résumé
Meeting de Jacques Duclos, candidat du PCF à l'élection présidentielle de 1969, à Saint-Ouen. Le public du meeting est majoritairement jeune, d'où la présence de René Piquet, à cette époque responsable des questions relatives à la jeunesse au PCF. Ce film apporte un contrepoint intéressant au film Les communistes dans la lutte, tourné par une équipe professionnelle : on voit d'ailleurs ici plusieurs opérateurs caméra au travail. On reconnait notamment Yann Le Masson.
Lieux de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
Descripteurs
Campagne électorale - Duclos Jacques - Piquet René - Saint-Ouen (93)
En mars 1967 se tiennent des élections législatives, dans un contexte de crispation du pouvoir gaulliste, qui fait face à une montée des mécontentements dans la pays, comme en témoigne la grève générale déclarée le 1er février. Ce court document non monté rend compte de plusieurs événements de ce début d'année 1967 : une séquence tournée aux abords d'une usine, une revue de la presse communiste ap ... [Voir la suite]
Résumé
En mars 1967 se tiennent des élections législatives, dans un contexte de crispation du pouvoir gaulliste, qui fait face à une montée des mécontentements dans la pays, comme en témoigne la grève générale déclarée le 1er février. Ce court document non monté rend compte de plusieurs événements de ce début d'année 1967 : une séquence tournée aux abords d'une usine, une revue de la presse communiste après la grève, et enfin un meeting de Gustave Ansart et Lucienne Charret à Roubaix.
Plans large d'une usine. Plans serrés d'une cheminée d'usine au sommet de laquelle travaillent deux ouvriers.
Revue de presse : banc-titre sur les unes de Liberté et l'Humanité, "Un succès massif : 620000 grévistes dans notre région" pour l'un et "Par millions les travailleurs accusent" pour l'autre.
Après un intermède pendant lequel le fils du cinéaste se filme en train de faire des grimaces, le reste de la bobine est consacré à un meeting à Roubaix. Le meeting se tient en intérieur. De très jeunes personnes y assistent ; nombreux plans sur les applaudissements de la salle, puis sur les orateurs à la tribune, Lucienne Charret puis Gustave Ansart.
Lieux : Roubaix
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Archipop [Réduire]
Ce film suit une manifestation pour le droit au travail et à la santé qui se déroule en novembre 1967 et qui se termine par un meeting de plein air, sur une place à Maubeuge.
Plusieurs centaines de personnes sont regroupées sur une place.
Plan face du cortège, en tête une grande banderole : "Pour le droit à la santé. Pour le droit au travail", puis des jeunes gens, qui chacun portant une pancarte ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film suit une manifestation pour le droit au travail et à la santé qui se déroule en novembre 1967 et qui se termine par un meeting de plein air, sur une place à Maubeuge.
Plusieurs centaines de personnes sont regroupées sur une place.
Plan face du cortège, en tête une grande banderole : "Pour le droit à la santé. Pour le droit au travail", puis des jeunes gens, qui chacun portant une pancarte, forment le slogan "Droit au Travail". Divers plans dans les rue de Maubeuge, on remarque une caricature du général de Gaulle découpé sur un panneau. Les manifestants passent sur un pont et se regroupent sur une grande place. Deux orateurs sont applaudis. La manifestation est terminée et se disperse.
Le film se clôt sur une revue de presse faite par Pierre Charret, avec un gros plan sur la une du journal Liberté : "Impressionnant défilé à Maubeuge et Fourmies". Le mot fin apparaît en incrustation sur une photo en une du journal.
Personnalités: Albert Mathon, J. Jarosz (?)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
Liberté (journal) - Nord (59) - Nord-Pas-de-Calais - Thésaurus
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Résumé
Le 25 octobre 1981 à Paris, le Mouvement de la Paix organise une manifestation autour du mot d’ordre “Ni Pershing – ni SS20” et débouchera sur “l’Appel de Paris”.
Le film s'attarde sur les banderoles ("Marche de la jeunesse pour la paix et le désarmement" "Faites l'amour, pas la guerre", "Mon bébé, c'est plus beau qu'une bombe", "Non aux fusées américaines, oui à la paix"), slogans, badges, pins.. ... [Voir la suite]
Résumé
Le 25 octobre 1981 à Paris, le Mouvement de la Paix organise une manifestation autour du mot d’ordre “Ni Pershing – ni SS20” et débouchera sur “l’Appel de Paris”.
Le film s'attarde sur les banderoles ("Marche de la jeunesse pour la paix et le désarmement" "Faites l'amour, pas la guerre", "Mon bébé, c'est plus beau qu'une bombe", "Non aux fusées américaines, oui à la paix"), slogans, badges, pins... des manifestants.
On aperçoit des représentants de la CGT et de l'UNEF.
Un meeting a lieu sous la grande halle de la Villette.
Même s'il rassemblait au-delà des partis politiques (son secrétaire de l'époque était le journaliste chrétien Pierre-Luc Séguillon), le Mouvement de la paix eut de profondes ramifications au sein du PCF, et beaucoup de militants communistes furent aussi d'ardents militants pour la paix.
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1984-MarchePourLa-489-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>761572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/489 - MARCHE POUR LA PAIX, 28 OCTOBRE 1984/Photos/489-Marche_Paix-1.jpg/CineA-1984-MarchePourLa-489-1_1
Résumé
Ce document amateur "tourné monté" de Robert Laudereau est composé de deux séquences distinctes : la première est consacrée à la Marche pour la paix qui se déroule à Paris le 28 octobre 1984 et la seconde rassemble des militants à Châtillon qui fleurissent les panneaux de rues rendant hommage aux grandes figures communistes résistantes.
Pour cette troisième Marche pour la paix et le désarmement à ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document amateur "tourné monté" de Robert Laudereau est composé de deux séquences distinctes : la première est consacrée à la Marche pour la paix qui se déroule à Paris le 28 octobre 1984 et la seconde rassemble des militants à Châtillon qui fleurissent les panneaux de rues rendant hommage aux grandes figures communistes résistantes.
Pour cette troisième Marche pour la paix et le désarmement à l'appel de 100 personnalités, Robert Laudereau met l'accent sur la présence de personnalités : comme celles de Jean Ferrat, Georges Marchais et André Lajoinie. Les banderoles ne donnent que peu d'indications sur les actions pacifistes en cours.
La séquence consacrée à Châtillon, non titrée et non datée, fait très certainement référence au Boulevard Malleret-Joinville, récemment débaptisé par Jean-Pierre Schosteck, le nouveau maire RPR de la ville en 1983. Après guerre, Châtillon renomme le boulevard de Vanves "Malleret-Joinville", en hommage à Albert Malleret-Joinville, responsable des FFI, militant syndicaliste et communiste. En débaptisant la rue, Jean-Pierre Schosteck s'attire les foudres des militants communistes, qui répliquent certainement par cette action de soutien et dépôt de fleur devant les panneaux emblématiques de la ville.
Lieux : Paris
Personnalité évoquée : SCHOSTECK Jean-Pierre, MALLERET-JOINVILLE Albert
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
Châtillon (92) - Ferrat Jean - Hauts-de-Seine (92) - Hommage - Lajoinie André - Marchais Georges - Pacifisme - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org1440108024<iframe width="1440" height="1080" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1982-MarcheDeLaPa-107-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>763574https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/107 - MARCHE DE LA PAIX, 20 JUIN 1982/Photos/107-Marche_Paix_1982-1.jpg/CineA-1982-MarcheDeLaPa-107-1_1
Résumé
Robert Laudereau livre un témoignage brut de la Marche pour la paix et le désarmement à Paris en juin 1982.
Une foule nombreuse et pacifiste dénonce les conflits en cours au Liban et en Palestine, ainsi que la course à l'armement réinitiée par le gouvernement Reagan avec la bombe à neutron. L'accent est mis sur l'internationalisme des participants (Européens, Orientaux), et les banderoles appellen ... [Voir la suite]
Résumé
Robert Laudereau livre un témoignage brut de la Marche pour la paix et le désarmement à Paris en juin 1982.
Une foule nombreuse et pacifiste dénonce les conflits en cours au Liban et en Palestine, ainsi que la course à l'armement réinitiée par le gouvernement Reagan avec la bombe à neutron. L'accent est mis sur l'internationalisme des participants (Européens, Orientaux), et les banderoles appellent à un monde solidaire et désarmé.
Une ambiance festive anime cette manifestation de Montparnasse à la place de la Bastille.
La Marche pour la paix et le désarmement est née de "L'appel des Cent", un collectif de personnalités politiques et intellectuelles (Albert Jacquard, Claude Pieplu, Georges Séguy...), qui, dans le contexte très marqué de la guerre froide, appelle à la négociation Est/Ouest et à la fin de la course aux armements. Ronald Reagan vient de relancer le développement de la bombe à neutrons. Juin 1982 voit également l'escalade de la violence entre Israël et le Liban. Suite à l'attentat contre l'ambassadeur d'Israël à Londres, l'armée israélienne bombarde les camps de l'OLP au sud Liban.
La Marche réunira plusieurs centaines de milliers de participants.
Lieux : Paris
Descripteurs : Désarmement, Guerre du Liban, Palestine, Israël
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
1947-1991 Guerre Froide - Armement militaire - Internationalisme - Manifestation - Marchais Georges - Pacifisme - Piéplu Claude - Séguy Georges
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre les mauvaises ... [Voir la suite]
Résumé
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre les mauvaises conditions de travail et les faibles salaires, sur fond de rumeurs d'un grand plan de privatisations. Très vite, la mobilisation progresse ; certains centres de tri comptabilisent plus de 90% de grévistes. Les travailleurs des hôpitaux et les éboueurs rejoignent le mouvement, paralysant ainsi le pays, à tel point que le ministre de l'intérieur Michel Poniatowski fait appel à l'armée pour briser la grève.
La plus grande grève de l'histoire des PTT se solde néanmoins par un échec. La reprise du travail est effective début décembre 1974, sans avoir obtenu gain de cause. Sans pour autant être une victoire éclatante pour le pouvoir, cet épisode donne l'occasion à Giscard d'Estaing et à ses ministres Jacques Chirac, Michel Poniatowski et Pierre Lelong de se forger une réputation d'intransigeance, et annonce le long reflux du mouvement social à venir.
Ce film amateur de belle facture, réalisé par un syndiqué CFDT alors proche de la Ligue communiste, retrace les différentes étapes du mouvement à Paris, et son point culminant, la manifestation du 19 novembre 1974 à Paris. Georges Séguy et Henri Krasucki pour la CGT et Edmond Maire pour la CFDT défilent côte à côte en tête de cortège. Force Ouvrière (FO) ne participe pas à cette manifestation. André Bergeron, son secrétaire général, est hué dans le cortège. L'auteur du film s'interroge sur les causes de l'échec et pointe, outre le manque de réactivité de la CGT et de la CFDT, la trahison de Force Ouvrière, qui quitte le mouvement en lui reprochant d'être trop "politique".
Pierre Korber, réalisateur du film, est alors membre de la commission exécutive du syndicat BETOR CFDT (Bureau d'Etudes, Organisation et Publicité) et délégué syndical de GSI (entreprise de services informatique). Le film est réalisé comme un supplément au journal syndical Betor Action. Le syndicat BETOR, à cette époque, est considéré par la CFDT comme étant dirigé par les "gauchistes" maoïstes, anarchistes et trotskystes soixante-huitards. les mêmes courants traversaient les syndicats des banques et Hacuitex. (note de Pierre Korber)
Réalisation et commentaire : Pierre Korber
Prise de son : Francis Ronsin
Commentaire dit par Viviane et Pierre Korber
Lieux : Paris, rue Mouffetard, boulevard Brune
Musique : L'Internationale, La Carmagnole, L'Appel du Komintern, La jeune garde, Le front des travailleurs, What shall we do for the striking seamen
Parmi les slogans et banderoles :
"19 novembre, tous dans l'action"
"Cette journée met le gouvernement devant ses responsabilités"
" Service du public, maintien des emplois, même combat!"
"A bas l'armée briseuse de grève"
"les travailleurs immigrés unis dans la lutte"
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
Descripteurs
Armée - Chirac Jacques - Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Facteur - Force Ouvrière - Giscard d’Estaing Valéry - Grève - Hôpital - Krasucki Henri - Maire Edmond - Paris (75) - Soldat - Syndicalisme - Syndicat - Séguy Georges - Thésaurus
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Résumé
Les jeunes de Tours se préparent pour la journée nationale de soutien au Vietnam organisée à Paris le 26 novembre 1967 (voir le film réalisé par Marcel Trillat et Paul Seban Ce jour là). Des jeunes des quatre coins de la France convergent vers Paris pour défiler contre la guerre du Vietnam.
Chez eux, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps, ils récoltent de l'argent (quelques plans très sombres, mais a ... [Voir la suite]
Résumé
Les jeunes de Tours se préparent pour la journée nationale de soutien au Vietnam organisée à Paris le 26 novembre 1967 (voir le film réalisé par Marcel Trillat et Paul Seban Ce jour là). Des jeunes des quatre coins de la France convergent vers Paris pour défiler contre la guerre du Vietnam.
Chez eux, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps, ils récoltent de l'argent (quelques plans très sombres, mais aussi de belles images des mains tenant les troncs pour les dons).
Le deuxième bobineau est consacré à la manifestation, avec de nombreux plans sur les banderoles.
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>760572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/321 - MANIFESTATION POUR LA LIBERATION D'ANGELA DAVIS (MARGAUX HOULLEMARE)/Photos/321-Manif_Angela_Davis-1.jpg/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pressio ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pression internationale et par manque de preuve elle est acquittée le 4 juin 1972.
Le document s'ouvre avec l'arrivée de l'avant du cortège, composé d'une ligne de drapeaux rouges, français et de l'union soviétique, mélangés avec des portraits colorés d'Angela Davis qui sont tenus principalement par des jeunes. Ils sont suivis de deux grandes banderoles, « Libérez » « Angela Davis » derrière laquelle approche la foule dense des manifestants.
Ensuite vient la ligne composée de personnalités mobilisées, dans un premier temps de manière assez confuse, autant à cause d'un cadrage qui doit s’y reprendre plusieurs fois que parce qu'on se presse autour d'eux, notamment les photographes. Parmi eux on reconnaît Fania Davis, la sœur d’Angela, l'écrivain Louis Aragon, Roland Favaro, alors secrétaire des Jeunesses communistes ainsi que Paul Laurent, membre du comité central du parti communiste français. Si certaines évocations de cette manifestation mentionnent la présence de Jean-Paul Sartre aux côtés d’Aragon, sauf erreur celui-ci ne semble a priori pas apparaître sur les différentes images. La caméra enregistre principalement la tête de la manifestation, revient vers l’avant pour montrer une nouvelle fois la tête de cortège et les personnalités, en essayant de se rapprocher.
Alors que la manifestation est principalement filmée depuis le côté droit, elle quitte le trottoir pour rejoindre la foule vers la fin, au niveau de la place de la Bastille. Un plan à contre jour de la tribune laisse deviner Fania Davis, Louis Aragon et Paul Laurent, avant que des groupes de ballons auxquels sont attachés un message ne soient lâchés et s'envolent.
Parmi les manifestants qui continuent d'arriver on peut voir le mouvement de la jeunesse communiste du Val de Marne, un manifestant qui tient une pancarte « Je suis aussi un nègre » - deux des rares inscriptions qui semblent avoir attiré le regard de la caméra - ou la remorque tirée par un tracteur de la compagnie José Valverde du théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis qui anime la manifestation au micro.
Le film balaye alors la foule par des panoramiques d'ensemble comme des plans rapproché, laissant apercevoir des visages ou encore un drapeau de la république socialiste du Viêt Nam. Il s’arrête sur le groupe qui surplombe la banderole Mouvement de la jeunesse communiste de France accrochée à la colonne, et sur d'autres images d'Angela Davis, dont un grand portrait peint qui surplombe les manifestants.
Lieu : Paris
Personnalités : Angela Davis, Fania Davis, Pierre Laurent, Louis Aragon, Roland Favaro, Jean-Michel Catala, secrétaire général de l'UJCF, membre du CC du PCF, Madeleine Vincent, Gaston Plissonnier
Mots clés: Black Panthers, mouvement de la jeunesse communiste, manifestation, antiracisme, Viêt Nam, jeunes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Aragon Louis - Congrès du PCF - Davis Angela - Internationalisme - Laurent Paul - Mobilisation de solidarité internationale - Mouvement de jeunesse - Plissonnier Gaston - Thésaurus