video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-2009-1092-MumiaConcord-1-1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>768576https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1092 - RASSEMBLEMENT POUR MUMIA PLACE DE LA CONCORDE/CineA-2009-1092-MumiaConcord-1-4h.jpg/CineA-2009-1092-MumiaConcord-1-1
Résumé
Le 22 avril 2009, rassemblement place de la Concorde à Paris en face de l’Ambassade des Etats-Unis, pour le 55ème anniversaire de Mumia Abu Jamal, alors depuis 27 ans dans le couloir de la mort.
Jacky Hortaut (responsable du collectif national de soutien à Mumia Abu Jamal) rappelle les conditions de la condamnation de Mumia et son combat.
Plusieurs personnalités font part de leu ... [Voir la suite]
Résumé
Le 22 avril 2009, rassemblement place de la Concorde à Paris en face de l’Ambassade des Etats-Unis, pour le 55ème anniversaire de Mumia Abu Jamal, alors depuis 27 ans dans le couloir de la mort.
Jacky Hortaut (responsable du collectif national de soutien à Mumia Abu Jamal) rappelle les conditions de la condamnation de Mumia et son combat.
Plusieurs personnalités font part de leur soutien à Mumia Abu Jamal : Monseigneur Jacques Gaillot, Henri Alleg, auteur de La Question, et Isabelle Lorand (PCF).
Mumia Abu-Jamal est un militant afro-américain né en 1954, condamné à mort en 1982 pour le meurtre d’un policier. Après 30 ans dans le couloir de la mort à clamer son innocence, il est devenu un des symboles de la lutte contre la peine capitale aux États-Unis. Sa peine a été commuée en prison à perpétuité en 2011. Le combat en faveur de Mumia Abu-Jamal a été largement relayé par le journal L'Humanité. Dominique et Elisabeth Maugars font partie du comité "Sauvons Mumia" d'Indre-et-Loire.
Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste et pacifiste, se couchait avec plusieurs dizaines de camarades sur les rails en gare ... [Voir la suite]
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Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste et pacifiste, se couchait avec plusieurs dizaines de camarades sur les rails en gare de Saint-Pierre-des-Corps pour empêcher le départ d'un train militaire au chargement destiné à l'Indochine. Seule personne arrêtée, elle resta incarcérée pendant 10 mois, ce qui en fit, avec Henri Martin, l'incarnation de la lutte contre la guerre d'Indochine en France. Une intense campagne fut orchestrée par le PCF pour sa libération.
Soixante ans plus tard, Raymonde Dien explique les raisons de son engagement pacifiste, qui trouvent leurs racines dans la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale, et relate les différents épisodes de son action puis de sa captivité. Elle se souvient avec émotion de l'ampleur de la mobilisation pour sa libération, et des cris de soutien qui lui parvenaient dans sa prison.
La ville de Saint-Pierre-des-Corps est la seule en France à avoir une rue du 23 février 1950 en hommage à cet épisode.
Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Soixante années plus tôt, quasiment jour pour jour, le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste, se couchait avec plusieurs diza ... [Voir la suite]
Résumé
Le 27 février 2010, est organisée à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) une journée sur les luttes anticoloniales, en présence d'Ahmed Koulakssis et Alain Ruscio, historiens, et de la militante anticoloniale Raymonde Dien, née en 1929.
Soixante années plus tôt, quasiment jour pour jour, le 23 février 1950, Raymonde Dien, jeune militante communiste, se couchait avec plusieurs dizaines de camarades sur les rails en gare de Saint-Pierre-des-Corps pour empêcher le départ d'un train militaire au chargement destiné à l'Indochine. Seule personne arrêtée, elle resta incarcérée pendant 10 mois, ce qui en fit, avec Henri Martin, l'incarnation de la lutte contre la guerre d'Indochine en France. Une intense campagne fut orchestrée par le PCF pour sa libération.
Raymonde Dien est accueillie au son de la chanson « Henri Martin, Raymonde Dien / N’ veulent pas qu’on tue les Vietnamiens / Ils aiment tant la paix / Qu’aux juges ils sont suspects".
Marie-France Beaufils, maire PCF de Saint-Pierre-des-Corps, exprime son souhait de ne pas s'en tenir à des commémorations, mais de tenter de faire un lien avec le présent, d'où le travail mené avec les enfants des écoles de Saint-Pierre.
Raymonde Dien reçoit en cadeau la médaille d'honneur de la ville de Saint-Pierre. Elle rappelle la création du Parti communiste en 1920 à Tours en présence de celui qui ne s'appelait pas encore Ho Chi Minh. Elle rappelle les conséquences désastreuses de l'agent orange au Vietnam et appelle à signer une pétition.
Un hommage est rendu à Jacques Chauveau, secrétaire général du syndicat CGT de la métallurgie de Tours, une des personnes à l'initiative de l'action du 23 février 1950.
Hélène Luc, sénatrice communiste du Val-de-Marne et présidente de l’Association d’amitié franco-vietnamienne et Trinh Ngoc Thai, ancien Ambassadeur du Vietnam et vice-président de l'association d'amitié France-Vietnam, assistent à la journée. Ce dernier explique la popularité de Raymonde Dien au Vietnam.
Le film se termine par une chanson sur Raymonde Dien, écrite à l'époque par une institutrice de Saint-Pierre.
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Ce document est un bout-à-bout de plusieurs films tournés par Dominique Maugars à Tours, Saint-Pierre des Corps et Paris pendant le mouvement contre la réforme des retraites voulue par Nicolas Sarkozy, de juin à novembre 2010. Ce mouvement de très grande ampleur a rassemblé à travers la France plusieurs millions de salariés du public et du privé lors de 14 grandes journées d'action, afin de protes ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document est un bout-à-bout de plusieurs films tournés par Dominique Maugars à Tours, Saint-Pierre des Corps et Paris pendant le mouvement contre la réforme des retraites voulue par Nicolas Sarkozy, de juin à novembre 2010. Ce mouvement de très grande ampleur a rassemblé à travers la France plusieurs millions de salariés du public et du privé lors de 14 grandes journées d'action, afin de protester contre le relèvement de 2 ans de l'âge légal de départ à la retraite. L'ensemble des syndicats de salariés français (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, l'Unsa, Solidaires et la FS) s'oppose à cette réforme, ainsi que les syndicats lycéens et étudiants. Les manifestants entendent non seulement défendre le maintien de l'âge de la retraie à 60 ans, mais aussi l'augmentation des salaires et la sécurisation de l'emploi.
La première manifestation filmée par Dominique Maugars a lieu le 24 juin 2010, mais le cœur du mouvement se situe à l'automne 2010, à partir du 7 septembre.
Jean-Michel Bodin, conseiller régional communiste de la région Centre, commente la manifestation du 24 juin. Marie-France Beaufils, sénatrice communiste et maire de Saint-Pierre des Corps, explique que le système de retraites pourrait être financé, non par l'allongement de la durée de cotisation, mais par la taxation des revenus du capital et la suppression des niches fiscales.
Stéphane Deplobin, secrétaire de l'Union Départementale CGT 37, prononce un discours sur la place de l'Hôtel de ville à Tours. Marie-France Beaufils se charge de déposer au Sénat la pétition signée par les manifestants.
Les sujets tournés dans les cortèges sont entrecoupés par des bancs-titres sur des unes de l'Humanité, et des zooms sur des affiches ou slogans : "1% de salaires en +, c'est 2 milliards de cotisations en +", "exonération des cotisations patronales = 25 milliards en moins pour les retraites", "30 milliards de plus dans les caisses de retraite... si les revenus financiers cotisent au même taux que les salaires"
Le pic de la mobilisation est atteint le 12 octobre. Les jeunes, étudiants et lycéens, sont nombreux à avoir rejoint les rangs. Les syndicats revendiquent 3,5 millions de manifestants pour cette journée, dont 330 000 pour la manifestation parisienne.
Plusieurs séquences sont tournées au Technicentre de Saint-Pierre-des-Corps (ex-Cadoux), lors des AG pour la reconduction de la grève des cheminots.
Rassemblement devant le dépôt pétrolier de Saint-Pierre des Corps ; rassemblement en gare de Saint-Pierre des Corps.
"Sarko, Parisot, y en a marre de vos lois pour les riches" sur l'air du Chant des partisans.
Dominique et Elisabeth Maugars sont à Paris le 6 novembre pour une journée de double manifestation, contre la réforme des retraites et le démantèlement du service public, mais aussi pour le droit à l’avortement, en présence de Laurence Cohen, Marie-George Buffet et Pierre Laurent. On aperçoit Emmanuelle Becker, conseillère de Paris.
Manifestations et rassemblements filmés : 24 juin 2010, 7 septembre 2010, 29 septembre 2010, 2 octobre 2010, 12 octobre 2010, 13 octobre 2010, 14 octobre 2010, 15 octobre 2010, 16 octobre 2010, 18 octobre 2010, 20 octobre 2010, 21 octobre 2010, 22 octobre 2010, 25 octobre 2010, 27 octobre 2010, 28 octobre 2010, 6 novembre 2010, 23 novembre, 25 novembre 2010
Personnalités à l'image : Jean-Michel Bodin, Marie-France Beaufils, Marie-George Buffet, Laurence Cohen, Pierre Laurent, Stéphane Deplobin (CGT), Christophe Dubois (CGT), Didier Bochet (CGT),
Personnalités évoquées : Nicolas Sarkozy (président de la République), Laurence Parisot (présidente du MEDEF),
Buffet Marie-George - Cheminot - Confédération Générale du Travail - Conquêtes sociales (congés payés, retraites, pouvoir d'achat...) - Front de Gauche - Gare ferroviaire - Laurent Pierre - Manifestation - Paris (75) - Parti Communiste Français - SNCF - Saint-Pierre-des-Corps (37) - Thésaurus - Tours (37)
Le 21 janvier 2007, jour anniversaire de la décapitation de Louis XVI (21 janvier 1793), plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées place de la Concorde à Paris, où se trouvait la guillotine pendant la Révolution française. Les poètes et dramaturges Jean Ristat, Marie-Noël Rio et Francis Combe lisent des textes rendant "hommage au régicide", acte fondateur de la République. Ils rap ... [Voir la suite]
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Le 21 janvier 2007, jour anniversaire de la décapitation de Louis XVI (21 janvier 1793), plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées place de la Concorde à Paris, où se trouvait la guillotine pendant la Révolution française. Les poètes et dramaturges Jean Ristat, Marie-Noël Rio et Francis Combe lisent des textes rendant "hommage au régicide", acte fondateur de la République. Ils rappellent que les droits de l'homme et les valeurs fondamentales de la Révolution française sont sans cesse mis à mal, dans un monde occidental qui n'en a pas fini avec la monarchie - à l'image de l'Espagne, passée des mains de Franco à celles de Juan Carlos, héritier direct de la lignée Bourbon. Les manifestants, derrière la revue Commune, font la demande qu'une rue porte le nom de Maximilien Robespierre à Paris. Le rassemblement se clôt dans la bonne humeur autour d'un verre... de Bourbon.
Robespierre, icône honnie généralement assimilée aux dérives sanglantes de la Terreur, est au contraire une figure clé de la construction d'une pensée socialiste depuis le XIXème siècle. Dans la lignée de Jean Jaurès, les communistes français se sont toujours réclamés d'une vision robespierriste de la Révolution française, arguant que ses discours défendaient une conception universaliste et égalitaire de la société, et que la légende noire de Robespierre fut construite après sa mort par ses ennemis contre-révolutionnaires Thermidoriens. De nombreuses municipalités communistes ont ainsi donné le nom de Robespierre à des rues, ce que la ville de Paris a toujours refusé.
Carton
" En ce temps là on ne voyait pas la tour Eiffel
Ou
Un p’tit Bourbon !!
Et tête de veau vinaigrette."
Un voyage en RDA à l'été 1973, principalement dans les villes de Dresde et Berlin.
A Dresde, la caméra s'attarde sur les ruines de la Frauenkirche, reconstruite au début des années 2000, mais dont les ruines avaient été érigées par la RDA en symbole de paix. On découvre aussi un centre commercial flambant neuf, autour du très futuriste cinéma Rundkino, 2ème cinéma construit par la RDA. ... [Voir la suite]
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Un voyage en RDA à l'été 1973, principalement dans les villes de Dresde et Berlin.
A Dresde, la caméra s'attarde sur les ruines de la Frauenkirche, reconstruite au début des années 2000, mais dont les ruines avaient été érigées par la RDA en symbole de paix. On découvre aussi un centre commercial flambant neuf, autour du très futuriste cinéma Rundkino, 2ème cinéma construit par la RDA.
A Berlin, outre la relève de la garde devant le Reichstag et la porte de Brandebourg, la cinéaste s'attarde longuement sur l'architecture de l'Alexanderplatz, étendard du régime, surplombée de l'emblématique tour de la télévision.
Figurent aussi dans ce film quelques séquences non identifiées (un parc floral, une station de sports d'hiver, un concert en plein air).
Lieux : Berlin-Est, Allemagne de l'Est, Reichstag, Porte de Brandebourg, Alexanderplatz, Dresde, ruines, Frauenkirche, cinéma Rundkino, Berliner Fernsehturm
Mots clés : architecture soviétique, voyages à l'Est
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1973-1017-SignatureAcc-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>500348https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1017 - SIGNATURE DES ACCORDS DE PARIS/CineA-1973-1017-SignatureAcc-5.png/CineA-1973-1017-SignatureAcc-1_1
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Avenue Kléber, dans le seizième arrondissement de Paris, a lieu le 27 janvier 1973 la conférence qui doit décréter le cessez-le-feu au Vietnam.
Les rues sont barrées et gardées par des policiers, tandis que les caméramen des différentes chaînes de télévision sont postés devant le Centre de Conférences Internationales, qu'abrite l'ancien hôtel Majestic.
Les délégués des différentes nati ... [Voir la suite]
Résumé
Avenue Kléber, dans le seizième arrondissement de Paris, a lieu le 27 janvier 1973 la conférence qui doit décréter le cessez-le-feu au Vietnam.
Les rues sont barrées et gardées par des policiers, tandis que les caméramen des différentes chaînes de télévision sont postés devant le Centre de Conférences Internationales, qu'abrite l'ancien hôtel Majestic.
Les délégués des différentes nationalités arrivent dans des DS noires. En sortant de la conférence, on voit les délégués faire de rapides déclarations à la presse.
Rushes tournés par Daniel Ropars pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy, en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Ge ... [Voir la suite]
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Rushes tournés par Daniel Ropars pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy, en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Georges Hage, Henri Fiévez (maire de Denain) et Alain Bocquet. Le film montre également des images de la grande marche des sidérurgistes lorrains à Paris le 23 mars 1979 et donne une idée de la violence des affrontements (et de la répression policière de cette journée).
La sidérurgie française est en crise depuis le milieu des années 1960 ; plus d'une vingtaine de hauts fourneaux ont fermé entre 1971 et 1975 et les suppressions d'emplois se comptent par dizaines de milliers. En 1979, le gouvernement Barre propose un plan de « sauvetage de la sidérurgie française » aux lourdes conséquences sociales :plus de 22 000 emplois sont voués à disparaître dans les bassins industriels de Longwy, Valenciennes, Denain... Le plan condamne les sites historiques de Longwy, comme l’usine de la Chiers qui passe, en 1976, de 5 hauts fourneaux et 3 600 salariés à 140 emplois en 1980.
"Ces spectaculaires suppressions d’emploi s’inscrivent également dans le plan Davignon qui, pensé à Bruxelles pour l’Europe de la CEE, prévoit la restructuration de la sidérurgie à l’échelle du continent – au détriment de la France et au relatif bénéfice de l’Allemagne occidentale (RFA).
(...) La CGT lance alors l’idée d’une « marche » sur Paris, le 23 mars 1979. Elle reçoit l’appui du PCF, du PS et du PSU, des enseignants de la FEN et de la JOC. « La marche pour la vie », comme la nomme Henri Krasucki, alors secrétaire confédéral, est méthodiquement et rigoureusement préparée par la confédération qui finance pour l’occasion une radio « pirate», Radio Lorraine Cœur d’Acier, radio qui connaîtra un grand succès (et une fin douloureuse). (...) La confédération dirigée par Georges Séguy souhaite également – ce sera un point de désaccord avec la CFDT – que cette mobilisation soit non seulement celle de tous les sidérurgistes mais aussi celles des populations concernées et des travailleurs de la région parisienne, aussi touchés par des plans de licenciements. 15 000 affiches sont accolées en région parisienne à cet effet et 1,2 millions de tracts distribués. 130 cars quittent la Lorraine et cinq trains spéciaux le Nord-Pas-de-Calais pour participer à la Marche. Près d’un millier de cars en tout va se diriger vers Paris et sa région. La région du Nord va même manquer de bus pour acheminer tous les manifestants. Environ 80 000 personnes vont ainsi affluer d’une large moitié de la France, accueillies par au moins autant de Parisiens. L’aspect « marche » de cette manifestation – qui s’inspire des « marches de la faim » organisées par la CGTU et le parti communiste au début des années trente - détermine l’organisation de la démonstration."
Les citations proviennent de l'article de Tangui Perron, <a target="_BLANK" href = "http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-cgt-et-cinema/23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres">"23 mars 1979 : grande Marche et basses manœuvres, 20 000 sidérurgistes au rebut"</a> L'Humanité dimanche n°154, semaine du 26 mars au 1er avril 2009.
Ce film a été réalisé par Daniel Ropars, cinéaste non professionnel, en 2011, à partir du matériau 16mm qu'il avait tourné pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le N ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film a été réalisé par Daniel Ropars, cinéaste non professionnel, en 2011, à partir du matériau 16mm qu'il avait tourné pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Georges Hage, Henri Fiévez (maire de Denain) et Alain Bocquet. Le film montre également des images de la grande marche des sidérurgistes lorrains à Paris le 23 mars 1979 et donne une idée de la violence des affrontements (et de la répression policière de cette journée).
Par rapport aux rushes, également déposés à Ciné-Archives, le montage offre plusieurs ajouts : une introduction mettant en scène le réalisateur et sa compagne, une bande-son mêlant musique et prises de paroles enregistrées à l'époque et enfin des intertitres identifiant les séquences.
La bande-son permet d'entendre le témoignage de plusieurs sidérurgistes en lutte, ainsi que le discours du député communiste de Meurthe-et-Moselle Antoine Porcu. Elle donne également un aperçu de l'ambiance sonore de la marche du 23 mars 1979 à Paris.
La sidérurgie française est en crise depuis le milieu des années 1960 ; plus d'une vingtaine de hauts fourneaux ont fermé entre 1971 et 1975 et les suppressions d'emplois se comptent par dizaines de milliers. En 1979, le gouvernement Barre propose un plan de « sauvetage de la sidérurgie française » aux lourdes conséquences sociales :plus de 22 000 emplois sont voués à disparaître dans les bassins industriels de Longwy, Valenciennes, Denain... Le plan condamne les sites historiques de Longwy, comme l’usine de la Chiers qui passe, en 1976, de 5 hauts fourneaux et 3 600 salariés à 140 emplois en 1980.
"Ces spectaculaires suppressions d’emploi s’inscrivent également dans le plan Davignon qui, pensé à Bruxelles pour l’Europe de la CEE, prévoit la restructuration de la sidérurgie à l’échelle du continent – au détriment de la France et au relatif bénéfice de l’Allemagne occidentale (RFA).
(...) La CGT lance alors l’idée d’une « marche » sur Paris, le 23 mars 1979. Elle reçoit l’appui du PCF, du PS et du PSU, des enseignants de la FEN et de la JOC. « La marche pour la vie », comme la nomme Henri Krasucki, alors secrétaire confédéral, est méthodiquement et rigoureusement préparée par la confédération qui finance pour l’occasion une radio « pirate», Radio Lorraine Cœur d’Acier, radio qui connaîtra un grand succès (et une fin douloureuse). (...) La confédération dirigée par Georges Séguy souhaite également – ce sera un point de désaccord avec la CFDT – que cette mobilisation soit non seulement celle de tous les sidérurgistes mais aussi celles des populations concernées et des travailleurs de la région parisienne, aussi touchés par des plans de licenciements. 15 000 affiches sont accolées en région parisienne à cet effet et 1,2 millions de tracts distribués. 130 cars quittent la Lorraine et cinq trains spéciaux le Nord-Pas-de-Calais pour participer à la Marche. Près d’un millier de cars en tout va se diriger vers Paris et sa région. La région du Nord va même manquer de bus pour acheminer tous les manifestants. Environ 80 000 personnes vont ainsi affluer d’une large moitié de la France, accueillies par au moins autant de Parisiens. L’aspect « marche » de cette manifestation – qui s’inspire des « marches de la faim » organisées par la CGTU et le parti communiste au début des années trente - détermine l’organisation de la démonstration."
Les citations proviennent de l'article de Tangui Perron, <a target="_BLANK" href = "http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-cgt-et-cinema/23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres">"23 mars 1979 : grande Marche et basses manœuvres, 20 000 sidérurgistes au rebut"</a> L'Humanité dimanche n°154, semaine du 26 mars au 1er avril 2009.
Générique :
Réalisation et montage : Daniel Ropars
Son : Robert Boarts et Stéphane Le Masson
Musique : Kroazhent