video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1973-VoyageEnRDAA-281-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>763574https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/281 - VOYAGE EN RDA A L'OCCASION DU 24E ANNIVERSAIRE DE LA RDA/Photos/281-Voyage-RDA-1.jpg/CineA-1973-VoyageEnRDAA-281-1_1
Résumé
Comme deux ans auparavant, le cinéaste amateur Robert Laudereau fait à nouveau partie de la délégation du Comité de jumelage de Châtillon accueillie par sa ville jumelée de Merseburg en République Démocratique Allemande. Pour la délégation française, c’est l’occasion d’assister aux cérémonies du 24ème anniversaire de la RDA, comme la célébration très martiale du 20ème anniversaire des milices popu ... [Voir la suite]
Résumé
Comme deux ans auparavant, le cinéaste amateur Robert Laudereau fait à nouveau partie de la délégation du Comité de jumelage de Châtillon accueillie par sa ville jumelée de Merseburg en République Démocratique Allemande. Pour la délégation française, c’est l’occasion d’assister aux cérémonies du 24ème anniversaire de la RDA, comme la célébration très martiale du 20ème anniversaire des milices populaires. Une école maternelle est également visitée.
En sus des charmes de Merseburg, la délégation découvre plusieurs sites proches : Weimar lors de la Fête des oignons, l'usine chimique de Leuna et le camp de Buchenwald.
Robert Laudereau livre ici un document brut, où les hommages et cérémonies prennent logiquement, dans ce contexte d'anniversaire de la RDA, une place importante. Ce qui surprend ici, c'est l’éclectisme du circuit : d'une usine chimique à une école maternelle, et de la Fête des oignons au Camp de Buchenwald.
Merseburg, ville du sud de la Saxe de 30 000 habitants, est jumelée avec Châtillon depuis 1963. Lucien Bailleux, maire PCF de Châtillon depuis 1959 fut certainement l'artisan de ce rapprochement avec une ville du bloc de l'Est.
Des milices ouvrières (et non populaires comme les nomme ici Robert Laudereau en se trompant peut-être) ont été créées en RDA en 1954 suite à l'insurrection du 17 juin 1953. Elles prennent rapidement le nom de "Groupe de combat" ou Nationale Volksarmee (Armée populaire nationale), et rassemblent des travailleurs volontaires pour protéger les entreprises de toutes tentatives de sabotage, comme sur le chantier du mur de Berlin par exemple. Elles seront dissoutes en 1990.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
1939-1945 Seconde Guerre mondiale - 1949-1990 RDA - Allemagne - Armée - Camp de concentration - Châtillon (92) - Fanfare - Fête - Hommage - Jumelage - Regards sur l'URSS et les pays de l'Est - Tourisme (activité)
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1973-1016-Inauguration-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>640452https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1016 - INAUGURATION DE LA MAISON DU PARTI/CineA-1973-1016-Inauguration-1.png/CineA-1973-1016-Inauguration-1_1
Résumé
Inauguration de la maison du parti de Manosque en juin 1973 en présence de Jacques Duclos et des responsables de la fédération du PCF des Basses-Alpes (aujourd'hui Alpes de Haute Provence). Jacques Duclos dédicace des livres et prononce un discours.
Personnalités membres du comité fédéral du PCF :
Joseph Casa, secrétaire de la section Manosque/Sainte-Tulle
Pierre Girardot ... [Voir la suite]
Résumé
Inauguration de la maison du parti de Manosque en juin 1973 en présence de Jacques Duclos et des responsables de la fédération du PCF des Basses-Alpes (aujourd'hui Alpes de Haute Provence). Jacques Duclos dédicace des livres et prononce un discours.
Personnalités membres du comité fédéral du PCF :
Joseph Casa, secrétaire de la section Manosque/Sainte-Tulle
Pierre Girardot, maire de Sainte Tulle, conseiller général du canton de Manosque, ancien député communiste des Basses Alpes
Robert Demanet, membre du secrétariat de section de Manosque/Sainte Tulle;
Raymond Philippe, secrétaire fédéral du PCF, maire des Mées et conseiller général.
Janine De Geeter, membre du secrétariat de section Manosque/Sainte Tulle.
Maurice Richaud, secrétaire général de l'Union Départementale CGT des Basses Alpes.
En 2013, Marie-George Buffet sera invitée à fêter les 40 ans de la maison du parti. Un film aurait été fait à l'occasion.
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org35224025<iframe width="352" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1973-1006-FestivalBerl-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>800568https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1006 - FESTIVAL DE LA JEUNESSE A BERLIN/CineA-1973-1006-FestivalBerl-3.png/CineA-1973-1006-FestivalBerl-1_1
Résumé
Film tourné par les soeurs Abours, Sylvie et Micheline, en voyage avec LVJ (Loisirs et Voyages pour la Jeunesse), et qui ont participé au festival mondial de la Jeunesse en 1973 à Berlin-Est.
Une courte séquence au début du film est tournée dans la campagne (maisons à colombages), probablement dans la famille de la correspondante allemande qui les accueillait.
Le reste du film e ... [Voir la suite]
Résumé
Film tourné par les soeurs Abours, Sylvie et Micheline, en voyage avec LVJ (Loisirs et Voyages pour la Jeunesse), et qui ont participé au festival mondial de la Jeunesse en 1973 à Berlin-Est.
Une courte séquence au début du film est tournée dans la campagne (maisons à colombages), probablement dans la famille de la correspondante allemande qui les accueillait.
Le reste du film est tourné à Berlin-Est : on voit l'Alexanderplatz décorée avec de nombreuses affiches et banderoles ; on voit à de nombreuses reprises le symbole du festival.
Une foule de jeunes gens déambule sur la place, de nationalités différentes ; certains habillés en uniforme et d'autres en costume traditionnel de leur pays.
Différentes délégations défilent dans les rues : Espagne, Chine, Jordanie, Cuba, Koweit, Liban, Tchécoslovaquie, Surinam, Soudan, Espagne...
Plusieurs voitures se succèdent, portant chacune le nom d'une des éditions du Festival (Moscou 1957, Vienne 1959, etc)
La séquence suivante, assez longue, retrace la cérémonie d'ouverture des rencontres, dans un stade, filmée depuis les gradins. Après un panorama sur les spectateurs, on y voit les défilés des délégations puis des démonstrations sportives chorégraphiées.
De retour hors du stade, les jeunes gens s'échangent leurs adresses, sur des papiers ou directement sur leurs foulards.
On voit une fanfare avec des tambours, puis un spectacle de danse d'un groupe chinois (on aperçoit d'ailleurs un autre cinéaste amateur, ainsi qu'une caméra de télévision).
Séquence rapide sur trois jeunes filles dans la rue.
On voit ensuite un rassemblement de jeunes gens au pied d'un monument, visiblement commémoratif de la Seconde guerre mondiale.
Dernière séquence : un défilé dans une grande avenue berlinoise (possiblement la Karl Marx Allee?), cette fois-ci avec beaucoup d'officiels du régime, en uniforme, et beaucoup de drapeaux rouges.
Un voyage en RDA à l'été 1973, principalement dans les villes de Dresde et Berlin.
A Dresde, la caméra s'attarde sur les ruines de la Frauenkirche, reconstruite au début des années 2000, mais dont les ruines avaient été érigées par la RDA en symbole de paix. On découvre aussi un centre commercial flambant neuf, autour du très futuriste cinéma Rundkino, 2ème cinéma construit par la RDA. ... [Voir la suite]
Résumé
Un voyage en RDA à l'été 1973, principalement dans les villes de Dresde et Berlin.
A Dresde, la caméra s'attarde sur les ruines de la Frauenkirche, reconstruite au début des années 2000, mais dont les ruines avaient été érigées par la RDA en symbole de paix. On découvre aussi un centre commercial flambant neuf, autour du très futuriste cinéma Rundkino, 2ème cinéma construit par la RDA.
A Berlin, outre la relève de la garde devant le Reichstag et la porte de Brandebourg, la cinéaste s'attarde longuement sur l'architecture de l'Alexanderplatz, étendard du régime, surplombée de l'emblématique tour de la télévision.
Figurent aussi dans ce film quelques séquences non identifiées (un parc floral, une station de sports d'hiver, un concert en plein air).
Lieux : Berlin-Est, Allemagne de l'Est, Reichstag, Porte de Brandebourg, Alexanderplatz, Dresde, ruines, Frauenkirche, cinéma Rundkino, Berliner Fernsehturm
Mots clés : architecture soviétique, voyages à l'Est
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1973-1017-SignatureAcc-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>500348https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1017 - SIGNATURE DES ACCORDS DE PARIS/CineA-1973-1017-SignatureAcc-5.png/CineA-1973-1017-SignatureAcc-1_1
Résumé
Avenue Kléber, dans le seizième arrondissement de Paris, a lieu le 27 janvier 1973 la conférence qui doit décréter le cessez-le-feu au Vietnam.
Les rues sont barrées et gardées par des policiers, tandis que les caméramen des différentes chaînes de télévision sont postés devant le Centre de Conférences Internationales, qu'abrite l'ancien hôtel Majestic.
Les délégués des différentes nati ... [Voir la suite]
Résumé
Avenue Kléber, dans le seizième arrondissement de Paris, a lieu le 27 janvier 1973 la conférence qui doit décréter le cessez-le-feu au Vietnam.
Les rues sont barrées et gardées par des policiers, tandis que les caméramen des différentes chaînes de télévision sont postés devant le Centre de Conférences Internationales, qu'abrite l'ancien hôtel Majestic.
Les délégués des différentes nationalités arrivent dans des DS noires. En sortant de la conférence, on voit les délégués faire de rapides déclarations à la presse.
Campagne électorale d'Etienne Fajon, député de la circonscription de Pierrefitte sur Seine.
On le voit dans son activité de député, mais aussi de rédacteur en chef de l'Humanité (plans de la façade et de son bureau au siège du journal), et de membre du Comite Central du PCF, ce qui donne l'occasion de voir le bâtiment construit place du Colonel Fabien par Oscar Niemeyer dans son premier état ... [Voir la suite]
Résumé
Campagne électorale d'Etienne Fajon, député de la circonscription de Pierrefitte sur Seine.
On le voit dans son activité de député, mais aussi de rédacteur en chef de l'Humanité (plans de la façade et de son bureau au siège du journal), et de membre du Comite Central du PCF, ce qui donne l'occasion de voir le bâtiment construit place du Colonel Fabien par Oscar Niemeyer dans son premier état (avant la construction de la bulle et du parvis).
Lieu de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine Saint Denis [Réduire]
Descripteurs
Fajon Étienne - L'Humanité (journal) - Paris (75) - Parti Communiste Français - Pierrefitte-sur-Seine (93)
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1974-1021-FeteAvantGar-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>500346https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1021 - FETE DE L AVANT GARDE A MONTREUIL/CineA-1974-1021-FeteAvantGar-9.png/CineA-1974-1021-FeteAvantGar-1_1
Résumé
Ce document amateur retrace une fête organisée par le journal de la jeunesse communiste, Avant-Garde, au parc Montreau, à Montreuil (93) en 1974.
On voit différents stands en construction, des dégustations de vin à la buvette. En 1974, le souvenir des événements récents au Chili est très présent, comme en témoignent les drapeaux chiliens et portraits de Salvador Allende.
Cette fête, c ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document amateur retrace une fête organisée par le journal de la jeunesse communiste, Avant-Garde, au parc Montreau, à Montreuil (93) en 1974.
On voit différents stands en construction, des dégustations de vin à la buvette. En 1974, le souvenir des événements récents au Chili est très présent, comme en témoignent les drapeaux chiliens et portraits de Salvador Allende.
Cette fête, comme celle de l'Humanité, est aussi l'occasion de voir des spectacles : spectacles de danse mais aussi concerts (fanfares,percussions, le groupe de pop Au bonheur des dames en tenue à paillettes rose). Le public, exclusivement composé de jeunes, est assis dans l'herbe devant la scène.
Sur scène, une banderole demande le droit de vote à 18 ans - qui sera accordé cette même année. Plusieurs stands indiquent les nombres d'adhésions réalisées pendant la fête au MJCF. Une jeune femme, peut-être Janine Jambu ? prend la parole. Plusieurs dirigeants du PCF sont présents dont Paul Laurent et Pierre Zarka.
Ce film retrace un voyage en voiture effectué par Dominique et Elisabeth Maugars en Roumanie, en 1974, de Bucarest à Oradea.
Le film commence par un générique avec des santons, et un banc-titre sur une carte routière, détaillant les étapes du voyage : Bucarest, Constanta, Histria, Braila, Voronet, Cluj, Oradea.
Les premières images montrent le voyage en voiture, la campag ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film retrace un voyage en voiture effectué par Dominique et Elisabeth Maugars en Roumanie, en 1974, de Bucarest à Oradea.
Le film commence par un générique avec des santons, et un banc-titre sur une carte routière, détaillant les étapes du voyage : Bucarest, Constanta, Histria, Braila, Voronet, Cluj, Oradea.
Les premières images montrent le voyage en voiture, la campagne et la traversée d'une ville. Dans un village, un homme pousse une charrette. On voit un cimetière avec des croix de bois, une église orthodoxe avec son clocheton et un photographe de rue avec son vieil appareil photo à chambre.
Visite d'un grand bâtiment en bois dans la forêt. En ville, une statue de Lénine devant un bâtiment d'architecture soviétique.
Une plage, des champs ; une ville portuaire industrielle, des grues. Quelques scènes de rue avant de partir pour une balade en forêt.
Une séquence est consacrée aux ruines d'une cité antique, vraisemblablement Histria. Une faune nombreuse vole au-dessus d'un lac. Les voitures franchissent le fleuve sur un bac pour aller à Braïla.
Une promenade en forêt, puis un train à vapeur.
De beaux bâtiments religieux, ornés de fresques.
S'ensuivent quelques vues pittoresques de la campagne roumaine, notamment des charrettes qui côtoient les voitures modernes sur la route, ou encore ces paysans coupant le foin à la main.
La séquence suivante a lieu dans une ville, très décorée à l'occasion du trentième anniversaire de la libération de la Roumanie. Partout sont accrochés des drapeaux et calicots rouges, et des dessins. On aperçoit des soldats.
Des femmes brodent des motifs traditionnels fleuris sur des tissus.
Un bal populaire, avec des musiciens. Les enfants font des tours de manège.
Au bord de l'eau, une haute colonne en béton, surmontée d'une statue levant les bras et hissant un arc.
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre le ... [Voir la suite]
Résumé
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre les mauvaises conditions de travail et les faibles salaires, sur fond de rumeurs d'un grand plan de privatisations. Très vite, la mobilisation progresse ; certains centres de tri comptabilisent plus de 90% de grévistes. Les travailleurs des hôpitaux et les éboueurs rejoignent le mouvement, paralysant ainsi le pays, à tel point que le ministre de l'intérieur Michel Poniatowski fait appel à l'armée pour briser la grève.
La plus grande grève de l'histoire des PTT se solde néanmoins par un échec. La reprise du travail est effective début décembre 1974, sans avoir obtenu gain de cause. Sans pour autant être une victoire éclatante pour le pouvoir, cet épisode donne l'occasion à Giscard d'Estaing et à ses ministres Jacques Chirac, Michel Poniatowski et Pierre Lelong de se forger une réputation d'intransigeance, et annonce le long reflux du mouvement social à venir.
Ce film amateur de belle facture, réalisé par un syndiqué CFDT alors proche de la Ligue communiste, retrace les différentes étapes du mouvement à Paris, et son point culminant, la manifestation du 19 novembre 1974 à Paris. Georges Séguy et Henri Krasucki pour la CGT et Edmond Maire pour la CFDT défilent côte à côte en tête de cortège. Force Ouvrière (FO) ne participe pas à cette manifestation. André Bergeron, son secrétaire général, est hué dans le cortège. L'auteur du film s'interroge sur les causes de l'échec et pointe, outre le manque de réactivité de la CGT et de la CFDT, la trahison de Force Ouvrière, qui quitte le mouvement en lui reprochant d'être trop "politique".
Pierre Korber, réalisateur du film, est alors membre de la commission exécutive du syndicat BETOR CFDT (Bureau d'Etudes, Organisation et Publicité) et délégué syndical de GSI (entreprise de services informatique). Le film est réalisé comme un supplément au journal syndical Betor Action. Le syndicat BETOR, à cette époque, est considéré par la CFDT comme étant dirigé par les "gauchistes" maoïstes, anarchistes et trotskystes soixante-huitards. les mêmes courants traversaient les syndicats des banques et Hacuitex. (note de Pierre Korber)
Réalisation et commentaire : Pierre Korber
Prise de son : Francis Ronsin
Commentaire dit par Viviane et Pierre Korber
Lieux : Paris, rue Mouffetard, boulevard Brune
Musique : L'Internationale, La Carmagnole, L'Appel du Komintern, La jeune garde, Le front des travailleurs, What shall we do for the striking seamen
Parmi les slogans et banderoles :
"19 novembre, tous dans l'action"
"Cette journée met le gouvernement devant ses responsabilités"
" Service du public, maintien des emplois, même combat!"
"A bas l'armée briseuse de grève"
"les travailleurs immigrés unis dans la lutte"
Armée - Chirac Jacques - Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Facteur - Force Ouvrière - Giscard d’Estaing Valéry - Grève - Hôpital - Krasucki Henri - Maire Edmond - Paris (75) - Soldat - Syndicalisme - Syndicat - Séguy Georges - Thésaurus
Ce film amateur relate une journée de mobilisation en faveur des salariées de la haute-couture en grève chez Carven.
Un mouvement de grève d’occupation s’était déclenché chez Carven à la fin du mois d’octobre 1975. Prévenu dès le premier jour par une « copine du 14e », chef d’équipe chez Carven, la section PCF du 8e, qui jouxtait les locaux de cette maison de haute-couture, avait pris pied t ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur relate une journée de mobilisation en faveur des salariées de la haute-couture en grève chez Carven.
Un mouvement de grève d’occupation s’était déclenché chez Carven à la fin du mois d’octobre 1975. Prévenu dès le premier jour par une « copine du 14e », chef d’équipe chez Carven, la section PCF du 8e, qui jouxtait les locaux de cette maison de haute-couture, avait pris pied très tôt dans la lutte des midinettes.
Ce film retrace une action de lutte marquante durant la grève que fut l’organisation d’une « Sainte-Catherine de lutte » le 25 novembre, environ un mois après le déclenchement de la grève.
Clin d’œil à une profession essentiellement féminine, cette Sainte-Catherine de lutte devait servir de prétexte pour faire événement et élargir le mouvement autour de la grève des salariées de Carven.
Un rassemblement était prévu au Pont de l’Alma, qui fut suivi d’une manifestation et d’une distribution de tracts dans les rues, et en particulier devant chaque maison de haute-couture dans le secteur de l’avenue Montaigne (toutes les maisons de la haute-couture s’y trouvaient, sauf Nina Ricci qui était dans le 2e). Une prise de parole à bord d’une péniche et un récital de Georges Moustaki clôturèrent le programme.
Ce film amateur suit le déroulement de cette journée, fortement soutenue, comme toute la lutte, par la section du PCF du 8ème arrondissement. Il a été réalisé de sa propre initiative par René Bailly, militant communiste qui travaillait aux PTT du 8e, et ensuite montré dans la section du 8e.
Note : La section du 8e arrondissement de Paris avait alors pour secrétaire Michel Turoman, né en 1940 et a adhérant au PCF depuis 1963. Il est devenu secrétaire de la section du 8e en 1975, après avoir été celui de la section de Montparnasse dans le 14e (il a ensuite été secrétaire de la section du 19e). A l’époque, selon lui, le 8e comptait 200 000 personnes qui s’y rendaient chaque matin pour travailler. La section du 8e comptait alors entre 800 et 850 militants, deux cellules locales et surtout des cellules d’entreprises. Car, le 8e abritait alors les sièges de très grandes entreprises, comme EDF, le centre de tri Paris Saint-Lazare, la Poste, Shell, Péchinay, le Crédit coopératif, le Crédit du Nord… et aussi le secteur de la haute couture, principalement situé dans l’avenue Montaigne.
Selon Michel Turoman, le cortège de cette Sainte-Catherine de lutte comptait environ 150 personnes. La manifestation avait été annoncée dans la presse et beaucoup de journalistes l’avaient suivie. Selon lui, ce qui a caractérisé cette lutte des salariées de la haute-couture en 1975 c’était qu’il n’y avait en tout et pour tout qu’une seule communiste dans les maisons de haute couture de Paris. En revanche, elles avaient un syndicat CGT qui fonctionnait. Selon l’ancien secrétaire du 8e, l’initiative avait été laissée entièrement aux salariées grévistes, le PCF apportant son appui et tâchant de nourrir le mouvement de l’extérieur.
Note : Parmi les cellules d’entreprise du 8e arrondissement se trouvait la cellule du cinema. Les écharpes jaunes et vertes, aux couleurs de la Sainte-Catherine, portées par les grévistes avaient été confectionnées par la cellule du cinéma, qui s’était « spécialisée » dans la confection sérigraphique.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images [Réduire]
Descripteurs
Couture - Manifestation - Paris (75) - Travail des femmes