ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique
Imprimer
Imprimer

Cette fonction n'est pas disponible en mode Inscrits.
En savoir plus



fermer

    830 I QUESTIONS D'ACTUALITÉ AVEC GEORGES MARCHAIS ET RENE ANDRIEU
    SÉRIE "ÉMISSION DES FORMATIONS POLITIQUES"

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Emission de télévision
    Année
    1976
    Coloration
    Couleur
    Son
    Sonore
    Durée
    00:16:00
    Réalisateur
    ANONYME
    Format original
    Umatic
    Résumé
    L'émission des formations politiques avec Georges Marchais et René Andrieu le 12 décembre 1976.

    Cette émission de plateau a lieu avant les élections municipales des 13 et 20 mars 1977 ("en direct" selon René Andrieu). Malgré des problèmes de désistements au second tour dans certaines villes entre le PCF et le PS, ces élections marqueront une nette victoire de la gauche.

    C'est sous la forme d'un entretien, assis face caméra, que Georges Marchais répond aux questions de René Andrieu, directeur-adjoint de l'Humanité, sur les principaux sujets d'actualité.
    Tout d'abord le d ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    1972 Programme commun - Campagne électorale - Chirac Jacques - Giscard d’Estaing Valéry - Marchais Georges - Thésaurus
    Format durée
    CM - Court métrage
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025759564https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/491 - QUESTIONS D'ACTUALITE (EMISSION DES FORMATIONS POLITIQUES AVEC GEORGES MARCHAIS ET RENE ANDRIEU)/Photos/491-Questions_Actualites-3.jpg/CineA-1976-QuestionsDac-491-1_1
    id
    830

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:02:02:0000:02:02:00RETRANSCRIPTION IN EXTENSO DE L'EMISSION ---- René Andrieu : « Et bien nous sommes en effet en direct pour une émission réservée au parti communiste, c'est une occasion qui ne se renouvelle pas très souvent, il faut bien le dire, alors nous allons en profiter Georges Marchais et moi-même pour évoquer les principaux problèmes d'actualité. Une actualité qui est d'ailleurs assez brûlante. Je crois que l'actualité c'est d'abord le discours que le président de la République a prononcé à Ploërmel avant-hier au soir et ce qui frappe c'est que quelques jours avant le chef de l'Etat soignait son image de marque d'homme qui s'évertuait à la conciliation, à décrisper la vie nationale et puis tout d'un coup, il est entré dans l'arène, l'invective à la bouche et il s'est présenté vraiment avec son vrai visage et le visage je crois de chef de file de la droite. Alors pourquoi cette volte-face, pourquoi cette soudaine violence, je crois que l'on peut en chercher la raison dans les difficultés grandissantes que rencontre la politique du gouvernement et aussi dans les prochaines échéances électorales. Les municipales d'abord et les législatives. Je crois qu'en prévision de ces échéances, la droite met en place un dispositif de combat et on fait donner la garde, pas républicaine d'ailleurs, on fait donner la garde impériale et même l'empereur dans cette affaire. Alors je crois que M. Giscard d'Estaing s'en est pris au parti communiste et c'est un hommage d'ailleurs du vice à la vertu parce que c'est la reconnaissance, je crois, du rôle essentiel que nous jouons dans l'opposition à cette politique du gouvernement qui est mauvaise pour les travailleurs mais il s'en est pris, je crois, principalement, particulièrement à toi, et il te trouve arrogant et il estime que tu manques de fibre républicaine. Alors cette fibre républicaine ? [Dans le dos des intervenants affiches du PCF : « Echec à leur manoeuvre. Tous au Bourget le 12 février ». 
    00:02:02:0100:05:10:0000:03:07:24Georges Marchais : « Ben être arrogant c'est je crois émettre des prétentions non justifiées d'une manière hautaine dit-on, or nous ne demandons rien d'autre que le respect de la constitution et du suffrage universel. Comme les Françaises et les Français le savent, c'est le président de la République lui-même qui a posé le problème de 1978 et de ce qui se passerait en cas de victoire de la gauche. Et bien à une question, à la question qui m'a été posée par les journalistes d'une station de radio, j'ai apporté une réponse extrêmement simple. Nous disons il faut respecter la constitution. La constitution dit ceci, le président de la République désigne le premier ministre et c'est le premier ministre et non le président de la République qui est chargé de constituer un gouvernement qui s'appuie naturellement sur la nouvelle majorité existant dans l'Assemblée nationale. Par conséquent, si la gauche l'emporte en 1978, il faudra désigner un premier ministre dans la gauche qui constituera un gouvernement qui aura pour tâche, en s'appuyant sur ma majorité existant à l'Assemblée nationale, d'appliquer le programme voulu par la majorité des Français. Voilà ce que j'appelle moi se soumettre. Alors on me fait un procès d'intention parce que j'ai ajouter je soumettre ou se démettre. Bien oui, il possible que le président de la République, qui n'a pas caché son hostilité au programme commun de la gauche, qui vient d'ailleurs de dire que le moment venu il dirait aux Français ce qu'ils devront faire en 1978, qui prétend que le programme commun amènerait le collectivisme etc, etc. C'est un secret pour personne qu'il est opposé au programme commun de la gauche. Alors moi je dis, dans le cas où le président de la République considèrerait qu'il ne peut pas appliquer la constitution, qu'il ne peut pas tolérer un premier ministre et un gouvernement de gauche, c'est-à-dire un gouvernement composé de communistes, de socialistes et de radicaux appliquant le programme commun et bien alors, dans ce cas-là, il devrait s'en aller, il devrait se démettre. Par conséquent les Françaises et les Français sont à même de juger, notre position est conforme à la constitution, est très respectueuse du suffrage universel. Par conséquent il n'y a de notre part ni arrogance, ni attitude anti-républicaine. Voilà simplement ce que je peux répondre. 

    Photos