Expression directe du 26 novembre 1985 : Le groupe communiste au Sénat et à l'assemblée.
« Le match de l'année », qui mobilise l'attention des médias, c'est le débat télévisé qui oppose Jacques Chirac et Laurent Fabius. De brefs extraits en sont insérés dans l'émission, à la façon d'une alternative entre « bonnet blanc et blanc bonnet », tandis qu'Hélène Luc, elle, s'enquiert auprès des gens des vrais problèmes sociaux, proposant, au nom du P.C.F., une réelle alternative à la Crise, à l'horizon des prochaines élections législatives de 1986.

La sénatrice communiste propose la création d'un revenu minimum pour les chômeurs, au moment où Chirac annonce la suppression de l'indemnité préalable au licenciement. Elle réclame surtout le plein emploi et la fin des liquidations d'entreprises. Elle cite le cas de Prestil (usine de fermetures-éclair située à Choisy), qui après de lourdes pertes survit encore grâce au volontarisme du maire communiste. Il est aussi question de la fermeture de Thomson-CSF à Colombes, entreprise de pointe nationalisée en 1982, vendue trois ans plus tard à une société anglaise, avec une perte de 2000 emplois. Les salariés occupent l'usine.

Le PCF est présenté comme la seule formation politique capable de tenir tête à la droite.

L'émission « Expression Directe » est une case de programmation réservée à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique. Chaque parti dispose de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartient en propre. A l'origine, elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.

Intervenants : Hélène Luc, Pierre Grespinet
Personnes évoquées : Chirac, Fabius, Barre, Le Pen, Jospin, Rocard, Georges Marchais
Lieux et monuments : Colombes...
Organisations : P.C.F., Thomson, Prestil, Renault
Mots d'ordre : « S'en sortir c'est possible », "Une autre politique est possible!"
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