Bonjour l'Avenir est une fiction tournée avec des comédiens, mais sur un mode réaliste se réclamant du documentaire.
On pénètre ainsi dans la vie d'une cellule communiste de banlieue parisienne, et l'on assiste à une réunion présentant le fonctionnement de la cellule à des nouveaux adhérents.
Très didactique, ce film loue l'utilité et la convivialité des réunions, et expose très largement les théories et l'histoire du Parti, à travers la diffusion de cinq films, qui sont ensuite commentés par les membres de la cellule.
Parmi les sujets évoqués au cours des discussions ou dans les films projetés : la montée du chômage, la crise, la responsabilité des partis politiques (du PS au RPR) et des banques, la mondialisation et l'expansion des firmes multinationales, le sur-armement, la solidarité internationale, l'action locale, l'action syndicale via les cellules d'entreprises, la démocratie au sein du Parti.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
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Une jeune secrétaire de cellule raconte "sa plus belle Fête de l'Humanité" qui vient de s'achever : des concerts contre l'Apartheid aux ballets d'Ivan Markos, des luttes des travailleurs de toute la France au grand meeting de Georges Marchais en passant par le grand défilé de mannequins d'Yves Saint-Laurent.
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Sa cellule a fait quatre adhésions pendant la Fête. Avec le trésorier, la jeune femme va remettre leur carte aux nouveaux adhérents à leur domicile : une mère de famille au chômage, un jeune ouvrier, une caissière en grande surface et un technicien chez Thomson.
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On assiste à la première réunion de cellule des quatre nouveaux adhérents, au domicile de la jeune femme et de son mari, P2 chez Citroën. Elle est conseillère municipale et employée dans une compagnie d'assurance. L'ambiance est conviviale et bon enfant. On présente le fonctionnement de la cellule, tandis que chaque nouvel arrivant est incité à parler des raisons de son engagement.
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--- Premier film ---
Images de la crise : manifestations de chômeurs (manifestations CGT 1987?). Mais
la crise n'est pas mauvaise pour tout le monde : on dénonce les profiteurs, tels Madame Bettencourt qui gagne 6000Frs toutes les 3 minutes. Les riches s'enrichissent tandis que les salaires baissent. Graphique à l'appui est faite la démonstration que le nombre de chômeurs a été multiplié par 6 entre 1974 et 1988, tandis que les profits étaient multipliés par 2,5 et les fortunes par 3,5. Ces profits sont réinvestis dans des opérations spéculatives qui rapportent des milliards aux banques.
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Retour à la réunion de cellule. Les militants reviennent sur le chiffre "13 milliards de bénéfices", alors que certains ont été licenciés pour raisons économiques. On tente de définir le profit ("c'est ce que Marx appelait la plus-value, et c'est pour ça qu'il y a la lutte des classes")
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----- Deuxième film ----- Dénonciation de la politique de rigueur mise en oeuvre par les patrons, le PS et la droite : interventions télévisées d'Alain Juppé et Pierre Mauroy sur la nécessité de faire des sacrifices. La France ne cesse de perdre des emplois (100 000 chaque année), car elle est livrée en pâture à une économie mondialisée. La qualité de l'emploi se dégrade (sous-salaires, travail de nuit). Seul le PCF refuse de soutenir l'expansion des multinationales. L'Europe, dont les décisions se prennent au détriment de l'intérêt de la France, est celle de l'austérité, du chômage, du sur-armement et de la domination américaine.
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Retour à la réunion. les jeunes n'ont pas de chance, ils sont déqualifiés et mis en concurrence avec les autres salariés. Le technicien Thomson est inquiet à cause de l'Europe. Tout est flou, on ne comprend pas tout. D'où l'intérêt de discuter et de lire la presse du Parti afin de mieux cerner les différents en jeux et de se forger son point de vue. Les écoles du Parti permettent aussi de compléter son socle de connaissances théoriques.
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----- Troisième film ------ L'injustice règne en ce siècle de progrès techniques fulgurants. Partout dans le monde règnent la faim, les régimes dictatoriaux, le travail des enfants, la drogue.
Malgré tout, des peuples comme le Nicaragua, le Salvador et la Corée du sud résistent à l'impérialisme américain. En Palestine la jeunesse se bat pour la liberté. Les progressistes du monde entier soutiennent la lutte contre l'Apartheid. En cinquante ans, près de 100 pays ont accédé à l'indépendance. Les pacifistes empêchent l'escalade nucléaire. Zéro arme nucléaire en l'an 2000. Le PCF soutient toutes les luttes pour la liberté, les droits de l'homme (Chili, Iran, Palestine, Vietnam). Les pays socialistes ont vaincu la misère, l'analphabétisme et le chômage, tandis que l'URSS de Gorbatchev engage de profondes réformes pour affronter de nouveaux défis. Le capitalisme est en crise ; mais le socialisme à la française, démocratique et autogestionnaore, conduira au communisme.
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Un des membres de la cellule dit que les gens ne veulent pas de ce qui se passe en URSS ; "la France c'est la France".
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--- Quatrième film ---- La spécificité française.
Ce film, largement à base d'archives, retrace l'histoire du PCF depuis le Congrès de Tours en 1920.
Sont passés en revue : la lutte contre les ligues fascistes de février 1934, la grève générale et le Front Populaire, la guerre d'Espagne et les brigades internationales, la débâcle de 1940, la chasse aux juifs et aux communistes qui organisent la résistance, les camps de concentration, la Reconstruction et les ministres communistes, les grandes victoires sociales de l'après-guerre (la Sécurité Sociale, le vote des femmes).Puis vient 68, les occupations d'usines, l'augmentation des salaires, la reconnaissance des sections syndicales. Dans les années 80, le PCF est toujours le parti de la Paix, de la lutte contre le fascisme (portrait de Jean-Marie Le Pen) et de -la solidarité internationale (unes de l'Humanité à l'appui, depuis Sacco et Vanzetti jusqu'à la guerre du Vietnam en passant par l'Algérie).
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Qu'est-ce qu'on propose? Les cellules travaillent depuis des mois à l'élaboration d'un programme qui réponde vraiment aux besoins des gens.
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---- Cinquième film ---- Discours de Georges Marchais sur la nécessité de l'union et de l'ouverture. "Alors camarades, partout tournons-nous vers les gens, les hommes, les femmes, les jeunes dans leur diversité, de l'OS à l'ingénieur, du chômeur à l'étudiant, n'écartons personne. Ecoutons, discutons à partir de leurs problèmes concrets. Agissons avec tous et si nous ne sommes pas d'accord sur tout, les choses avanceront dans le débat, dans l'action commune. Soyons ouverts, fraternels, unitaires, soyons conquérants. Allons à leur rencontre sans crainte et sans timidité."
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De retour à la réunion, on évoque l'importance des sections d'entreprise. Pour ceux qui n'ont plus d'emploi, il importe aussi de discuter avec ses voisins, afin de les amener à lutter au quotidien. Enfin, la cellule se livre à une autocritique : dans la cité, seuls 21 habitants militent à la cellule, alors qu'ils sont 800. Les militants doivent se rendre disponibles pour les nouveaux adhérents. Il est aussi question de la démocratie dans le Parti : chacun est libre de s'exprimer, mais les décisions collectives doivent être respectées. La réunion se termine par un pot.
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On voit ensuite les membres de la cellule en pleine action militante dans leur cité : discussions avec les habitants, diffusion de l'Humanité dimanche...
puis générique, avec les noms des comédiens.
1948-1991 Apartheid - Adhésion et remise de carte (militantisme) - Chômage - Comité de diffusion de l'Humanité - Défilé de mode - L'Humanité (fête de) - L'Humanité Dimanche (magazine) - Manifestation - Marchais Georges