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Catalogue
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VENTE DE SOLIDARITÉ DES TRAVAILLEURS ET TECHNICIENS DU FILM - PARTIES 1 ET 2

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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    • Sous-titreSERIE "DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS"
    • Durée00:07:00
    • ColorationNoir & Blanc
    • FormatFilm 35 mm
    • SonSonore
Ce court document se déroule en deux parties.

La première de déroule sur le plateau du film de Jean Delannoy Les jeux sont faits et est dû à l'équipe technique du film. On y voit Micheline Presle, Marcelle Derrien et François Périer inviter le public à participer à une vente de solidarité, dans les salons de l'hôtel Georges V, les 17 et 18 juin 1947. Ce bref film comprend ainsi plusieurs plans de machinistes, électriciens et monteurs de cinéma. Il est à noter que cette vente de solidarité, de nature corporative, ne s'inscrit pas stricto sensu dans les activités des Comités de défense du cinéma français qui luttaient en priorité contre les accords Blum-Byrnes et les tendances hégémoniques du cinéma américain.

La deuxième partie, parodie d'une scène muette du "Mystère de la chambre jaune", mimée par Gaston Modot et Serge Reggiani a été tournée par Henri Aisner, en juin 1947, dans les salons de l'hôtel Georges V lors de la vente de solidarité. Henri Aisner, dont on peut voir par ailleurs "Le Choix le plus simple", réalisera effectivement son "Mystère de la chambre jaune" qui sortira en 1948, tandis que Louis Daquin réalisera de son côté un "Parfum de la dame en noir" dont Serge Reggiani-Rouletabille est aussi le héros "Pour les petits enfants les étoiles jouent les vendeuses.
"Annoncée par une bande publicitaire qu'interprétaient Micheline Presle, Marcelle Derrien et François Périer, une vente au profit des enfants des techniciens du film a eu lieu, deux jours durant, dans les salons de l'hôtel Georges V, où les stands avaient été dressés. Beaucoup d'étoiles de première grandeur étaient attendues. Beaucoup avaient été empêchées de tenir leur promesse...
Néanmoins, Annabella fit trois petits tours dans sa robe rouge et s'en alla. Micheline Francey vendit du pain d'épices et du café américain, dans un stand placé, on ne sait trop pourquoi, sous le signe de l'Alsace. Marcelle Derrien dédicaça une liasse de photographies et acquit une statuette miniature de Maurice Chevalier. Bernard Blier trouva dans une enveloppe-surprise un "bon pour un massage facial avec application du masque bleu". Albert Préjean s'accouda longuement au bar. Raymond Cordy se fit photographier. Et Paulette Elambert, Jacqueline Pierreux, Dominique Blanchar, Danielle Godet, Liliane Bert s'efforcèrent à tour de rôle d'encourager, de la voix et du sourire, les clients éventuels. Deux metteurs en scène avaient pris à cœur cette manifestation de solidarité envers leurs camarades de studio, Louis Daquin, qui tenait un stand, et Léonide Moguy, qui, pour 500 francs, enregistrait votre voix sur un appareil portatif, ramené par lui d'Hollywood. Mais la participation la plus touchante est certainement celle de Charlie Chaplin. A l'heure où l'Amérique envisage de le chasser, Charlot n'a pas oublié ses amis français. Il a envoyé spécialement plusieurs photographies dédicacées, un poème manuscrit qu'il écrivit dans notre langue, le programme de la première à New-York des Lumières de la ville, annoté de sa main, et une arme étrange que nous prîmes pour un boomerang." Et c'est signé Le Minotaure dans sa rubrique Le film d'Ariane. (Écran Français n°104 du 24 juin 1947)

Personnalités : Micheline Presle, Marcelle Derrien, François Périer, Marcel Pagliero.

Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales 93, Archives Françaises du Film, BNF, Forum des images

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