RASSEMBLEMENT DEVANT L'ASSEMBLÉE NATIONALE CONTRE LES LICENCIEMENTS BOURSIERS - 28 MAI 2009
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)2009 précisément
- Durée00:40:00
- ColorationCouleur
- FormatDV
- SonSonore
Plusieurs dizaines de personnes sont réunies devant l'Assemblée Nationale le jeudi 28 mai 2009, pour soutenir le groupe des élus communistes et républicains, qui va défendre l'après-midi même deux propositions de loi et une proposition de résolution visant à promouvoir une autre politique face à la crise et à proposer des débouchés politiques aux luttes sociales. L'idée directrice est de rendre impossible les licenciements dès lors qu'il y a distribution de dividendes.
Des salariés et délégués syndicaux d'entreprises en lutte sont présents : Celanese, Caterpillar, Continental, Peugeot Sochaux, Faurecia, ERDF / GRDF, EADS, Arcelor Mittal, FNAC, Trésor, La Poste. Plusieurs délégués prennent la parole, et tour à tour, racontent chacun la même réalité : des plans sociaux, ou PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi), formule qui dissimule en fait des charrettes de licenciements, alors même que l'entreprise est bénéficiaire. Ainsi, la FNAC de Bastille va fermer ses portes, Caterpillar annonce la suppression de 700 postes, l'usine chimique Celanese en Picardie la fermeture de son site (350 emplois directs)...
Marie-George Buffet se félicite auprès des personnes réunies de l'action du groupe communiste à l'Assemblée : "l'hémicycle résonne de ces propositions d'interdire les licenciements boursiers". Elle appelle les électeurs à se déplacer nombreux le 7 juin pour les élections européennes, afin d'élire des députés du Front de gauche pour porter leur voix à Bruxelles.
Elle répond aux micros des journalistes et rappelle que le jeune Front de gauche est ouvert à tous, qu'il est le lieu du rassemblement et non du morcellement de la gauche.
Les députés communistes Roland Muzeau et Jean-Pierre Brard, qui présenteront les différents projets de loi, prennent la parole.
C'est ensuite Patrick Le Hyaric qui intervient, en sa double qualité de directeur de L'Humanité, seul journal à avoir relayé ce projet de loi, et de député européen. Il explique que la proposition communiste est tout à fait réaliste, et qu'il faut cesser de considérer les travailleurs comme des coûts.
Son discours est tronqué.
Le projet de loi sera rejeté lors de son vote le 2 juin 2009, par 299 voix contre et 186 voix pour. A quelques exceptions près, l'UMP a voté contre, et le PS et les communistes pour.
Mots clés : députés, Assemblée nationale, chambre des députés, projet de loi, proposition de loi, plans sociaux, plan de sauvegarde de l'emploi
Personnes présentes : Jean-François Téaldi, Pierre Gosnat, Michel Laurent, Eric Coquerel, Emmanuelle Becker, Yves Dimicoli,
Lieu de consultation : Ciné-Archives
Des salariés et délégués syndicaux d'entreprises en lutte sont présents : Celanese, Caterpillar, Continental, Peugeot Sochaux, Faurecia, ERDF / GRDF, EADS, Arcelor Mittal, FNAC, Trésor, La Poste. Plusieurs délégués prennent la parole, et tour à tour, racontent chacun la même réalité : des plans sociaux, ou PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi), formule qui dissimule en fait des charrettes de licenciements, alors même que l'entreprise est bénéficiaire. Ainsi, la FNAC de Bastille va fermer ses portes, Caterpillar annonce la suppression de 700 postes, l'usine chimique Celanese en Picardie la fermeture de son site (350 emplois directs)...
Marie-George Buffet se félicite auprès des personnes réunies de l'action du groupe communiste à l'Assemblée : "l'hémicycle résonne de ces propositions d'interdire les licenciements boursiers". Elle appelle les électeurs à se déplacer nombreux le 7 juin pour les élections européennes, afin d'élire des députés du Front de gauche pour porter leur voix à Bruxelles.
Elle répond aux micros des journalistes et rappelle que le jeune Front de gauche est ouvert à tous, qu'il est le lieu du rassemblement et non du morcellement de la gauche.
Les députés communistes Roland Muzeau et Jean-Pierre Brard, qui présenteront les différents projets de loi, prennent la parole.
C'est ensuite Patrick Le Hyaric qui intervient, en sa double qualité de directeur de L'Humanité, seul journal à avoir relayé ce projet de loi, et de député européen. Il explique que la proposition communiste est tout à fait réaliste, et qu'il faut cesser de considérer les travailleurs comme des coûts.
Son discours est tronqué.
Le projet de loi sera rejeté lors de son vote le 2 juin 2009, par 299 voix contre et 186 voix pour. A quelques exceptions près, l'UMP a voté contre, et le PS et les communistes pour.
Mots clés : députés, Assemblée nationale, chambre des députés, projet de loi, proposition de loi, plans sociaux, plan de sauvegarde de l'emploi
Personnes présentes : Jean-François Téaldi, Pierre Gosnat, Michel Laurent, Eric Coquerel, Emmanuelle Becker, Yves Dimicoli,
Lieu de consultation : Ciné-Archives