PRODUISONS FRANÇAIS - PARTIE 1
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- Sous-titreSERIE "RENDEZ-VOUS AVEC LES PARTIS POLITIQUES"
- Réalisateur.ice.sRaoul SANGLA
- Année(s)1982 précisément
- Durée00:15:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Émission télévisée « Libre expression - émission des formations politiques ».
Saynètes et courts reportages illustrent avec humour les prises de position du P.C.F contre la délocalisation des industries du secteur primaire à l'étranger.
La première saynète montre un couple qui se rend à l'anniversaire de « belle maman ». Cette réunion familiale met aux prises la mère, ses enfants et leurs conjoints, qui ont l'occasion de s'apercevoir qu'ils consomment tous des marques étrangères : automobile, moto, fleurs, rôti de porc, hi fi (magnétoscope, walkman), jean, chaussures, alcool...
Des reportages illustrent les délocalisations et le durcissement des conditions de travail des salariés, mais aussi les solutions que préconise le PCF.
Saynètes et reportages :
• Inventaire des 39 pièces d'origine étrangère de la 305 Peugeot
• Passage en revue des marques étrangères (Japon, Allemagne) dans un magasin de hi fi
• Revue des titres de presse imprimés à l'étranger et distribués par les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (conséquence directe du Traité de Rome)
• Découverte de stocks de produits importés dans une usine de Bethisy Saint-Pierre dans l'Oise : après la liquidation de l'entreprise au motif des baisses de commandes, les employés ont découvert que leur patron avait préféré faire commerce de produits importés
Intervention de Philippe Herzog, qui joue les voisins de palier et explique à tous pourquoi on importe tant de produits étrangers : « on a perdu de la compétitivité sur le marché intérieur. D'ailleurs, quand nous disons qu'il faut produire français, nous voulons produire des produits compétitifs de bonne qualité. Pendant de nombreuses années on n'a pas assez développé la qualification des ouvriers, en particulier des techniciens, on n'a pas fait assez de formation professionnelle, on a négligé de moderniser beaucoup d'usines. On aurait du introduire des techniques nouvelles, des machines nouvelles. Il faut savoir qu'encore maintenant en France, on exporte plus de capitaux qu'on ne fait d'investissements pour moderniser notre industrie. Et puis, il y a aussi des questions comme les conditions de travail. Par exemple, dans l'automobile. Avec tous ces métiers d'OS, avec des cadences excessives, il y a beaucoup de loupés, beaucoup de retouches sur la production des voitures (. . . ) Une usine sur quatre est une usine de retouches (…) c'est pourquoi les ouvriers eux-mêmes ont proposé de réorganiser la production. Ils appellent ça « qualité plus, cadence moins ». C'est à dire qu'on peut, en allégeant la charge de travail, en réduisant les cadences, en même temps s'organiser avec de meilleures conditions de travail pour être plus compétitifs.
• alors plus besoin de fermer les frontières ?
Ah non, surtout pas. Ce que nous voulons, c'est des productions compétitives. La France est capable de fabriquer des produits de haute qualité avec des technologies modernes. D'ailleurs, la conquête du marché intérieur ne s'oppose pas à l'exportation. Au contraire, si on est fort chez nous, on est capables d'exporter plus aisément (...).
Générique début :
« Avec Michelle Brulé, Louise Chevalier, Jean-Michel Foucault, Annick Fougery, Françoise Fouquet
et Yumi Fumijori, Camille Grandville, Richard Leduc, Jean Lespertt, Christian Peythieu
Comédie
Générique fin :
« avec la participation de Philippe Herzog membre du Bureau Politique du Parti Communiste Français
et de Pierre Schiano (électricité), Jean-Paul Questé (mixage), Philippe Bizeau, Serge Gordey (assistant de réalisation)
et de Réné Cadiou (son), Roland Bernard, Toni Laillard, Jean-Jacques Rozier (caméra)
Michèle O'Glor (dialogues)
Raoul Sangla (scénario et réalisation).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
Saynètes et courts reportages illustrent avec humour les prises de position du P.C.F contre la délocalisation des industries du secteur primaire à l'étranger.
La première saynète montre un couple qui se rend à l'anniversaire de « belle maman ». Cette réunion familiale met aux prises la mère, ses enfants et leurs conjoints, qui ont l'occasion de s'apercevoir qu'ils consomment tous des marques étrangères : automobile, moto, fleurs, rôti de porc, hi fi (magnétoscope, walkman), jean, chaussures, alcool...
Des reportages illustrent les délocalisations et le durcissement des conditions de travail des salariés, mais aussi les solutions que préconise le PCF.
Saynètes et reportages :
• Inventaire des 39 pièces d'origine étrangère de la 305 Peugeot
• Passage en revue des marques étrangères (Japon, Allemagne) dans un magasin de hi fi
• Revue des titres de presse imprimés à l'étranger et distribués par les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (conséquence directe du Traité de Rome)
• Découverte de stocks de produits importés dans une usine de Bethisy Saint-Pierre dans l'Oise : après la liquidation de l'entreprise au motif des baisses de commandes, les employés ont découvert que leur patron avait préféré faire commerce de produits importés
Intervention de Philippe Herzog, qui joue les voisins de palier et explique à tous pourquoi on importe tant de produits étrangers : « on a perdu de la compétitivité sur le marché intérieur. D'ailleurs, quand nous disons qu'il faut produire français, nous voulons produire des produits compétitifs de bonne qualité. Pendant de nombreuses années on n'a pas assez développé la qualification des ouvriers, en particulier des techniciens, on n'a pas fait assez de formation professionnelle, on a négligé de moderniser beaucoup d'usines. On aurait du introduire des techniques nouvelles, des machines nouvelles. Il faut savoir qu'encore maintenant en France, on exporte plus de capitaux qu'on ne fait d'investissements pour moderniser notre industrie. Et puis, il y a aussi des questions comme les conditions de travail. Par exemple, dans l'automobile. Avec tous ces métiers d'OS, avec des cadences excessives, il y a beaucoup de loupés, beaucoup de retouches sur la production des voitures (. . . ) Une usine sur quatre est une usine de retouches (…) c'est pourquoi les ouvriers eux-mêmes ont proposé de réorganiser la production. Ils appellent ça « qualité plus, cadence moins ». C'est à dire qu'on peut, en allégeant la charge de travail, en réduisant les cadences, en même temps s'organiser avec de meilleures conditions de travail pour être plus compétitifs.
• alors plus besoin de fermer les frontières ?
Ah non, surtout pas. Ce que nous voulons, c'est des productions compétitives. La France est capable de fabriquer des produits de haute qualité avec des technologies modernes. D'ailleurs, la conquête du marché intérieur ne s'oppose pas à l'exportation. Au contraire, si on est fort chez nous, on est capables d'exporter plus aisément (...).
Générique début :
« Avec Michelle Brulé, Louise Chevalier, Jean-Michel Foucault, Annick Fougery, Françoise Fouquet
et Yumi Fumijori, Camille Grandville, Richard Leduc, Jean Lespertt, Christian Peythieu
Comédie
Générique fin :
« avec la participation de Philippe Herzog membre du Bureau Politique du Parti Communiste Français
et de Pierre Schiano (électricité), Jean-Paul Questé (mixage), Philippe Bizeau, Serge Gordey (assistant de réalisation)
et de Réné Cadiou (son), Roland Bernard, Toni Laillard, Jean-Jacques Rozier (caméra)
Michèle O'Glor (dialogues)
Raoul Sangla (scénario et réalisation).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF