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Catalogue
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PCF ET L'EMPLOI (LE)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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    • Sous-titreSÉRIE "TRIBUNE LIBRE"
    • Durée00:16:00
    • ColorationCouleur
    • FormatUmatic
    • SonSonore
Tribune libre du 27 septembre 1978

Cette émission télévisée, entièrement tournée en plateau, est animée par Guy Hermier, membre du Bureau Politique du PCF.

Quatre ouvriers, représentant la diversité de l'industrie française (la métallurgie parisienne, le textile des Vosges, la construction navale marseillaise et la sidérurgie lorraine), témoignent du démantèlement de leur entreprise et de leur mise au chômage. La France compte alors 1,5 million de chômeurs.

- le premier est tourneur ; il a été licencié en 1976 de l'entreprise Cazeneuve à Saint-Denis (fabricant de machines-outils). En deux ans, il n'a pas retrouvé de travail, uniquement des stages de recyclage qui ne débouchent sur rien.
- la deuxième ouvrière est bobineuse à l'usine textile Boussac à Vincez, dans les Vosges. Le département compte déjà 9000 chômeurs, et la direction affirme l'usine n'est plus rentable.
- le troisième est chaudronnier dans la construction navale (entreprise Terrin à Marseille), pilier de l'économie locale. "Bruxelles" entend les liquider, mais tout Marseille est mobilisé pour sauver la Navale.
- le dernier est ajusteur dans les aciéries Sacilor (Homecourt), en Lorraine. Il décrit les plans de licenciements qui se succèdent, "conçus dans le secret des conseils d'administration, voire à Bruxelles." Les travailleurs en sont toujours exclus, eux qui réclament avec le PCF la nationalisation de la sidérurgie.

Leurs témoignages sont entrecoupés par les interventions de Guy Hermier, qui rappelle les grandes orientations du Parti : relance de l'industrie, implication des travailleurs dans les décisions, critique du gouvernement et de "Bruxelles", qui "ne combattent pas le chômage ; ils l'organisent" pour assurer une place au soleil aux patrons de firmes multinationales. Guy Hermier accuse également le socialiste Robert Fabre de porter la responsabilité de la rupture de l'union de la gauche, et d'être devenu le "Monsieur chômage" de Giscard.
Le chômage n'est pas une fatalité, conclut-il : "Seule la lutte dans l'union peut empêcher le gouvernement de mettre en place sa politique du chômage et de lui arracher des mesures en faveur de l'emploi".


A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.

Mots-clés : emploi, délocalisations, plan de licenciement, mondialisation, nationalisation, sidérurgie, crise, Parti Socialiste, PCF


Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF

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