P.C.F. ET LES FEMMES (LE)
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- Sous-titreSERIE "TRIBUNE LIBRE"
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1981 précisément
- Durée00:14:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Tribune libre du 01 avril 1981.
Cette émission réalisée pour la campagne de Georges Marchais au premier tour des élections présidentielles de 1981 s'adresse en particulier aux femmes. Elle s'articule autour des femmes représentées sur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » et du rassemblement de 10.000 femmes dont 1000 élues, organisé le 7 mars par le Parti communiste, ainsi qu'autour des discours de Gisèle MOREAU et Georges MARCHAIS.
Sur un mur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » représentant des ouvrières. Gros plan sur leurs visages . Plan fixe de ces ouvrières durant leurs témoignages.
Elles travaillent dans une entreprise de confection de la région parisienne et ont occupé leur usine pour défendre leur emploi. Elles témoignent sur leurs conditions de travail pour moins de 3000 F par mois et sur la délocalisation à l'étranger des usines avec lesquelles leur entreprise travaillaient.
Gisèle MOREAU leur répond qu'il faut changer de gouvernement, celui de GISCARD D'ESTAING en s'en prenant aux privilégiés et en ayant des ministres communistes afin de mener une politique de plein emploi. Pour cela, poursuit-elle, le seul candidat est Georges MARCHAIS. Il faut éviter que François MITTERRAND ne s'allie avec la droite. Elle insiste sur le fait que le premier tour est décisif pour la suite.
Rassemblement des femmes avec Georges Marchais le 7 mars Place d'Italie. Images fixes du meeting : le chapiteau, des femmes souriantes, des élues (ceintes de leurs écharpes).
Des cartons indiquent que dans toutes les assemblées du pays, du conseil municipal au Sénat, le Parti communiste est celui qui donne le plus de responsabilités aux femmes.
Suit une intervention de Georges MARCHAIS sous les applaudissements, illustrée par des portraits fixes de ce dernier. Il parle des luttes des femmes et de leur détermination.
Retour sur les ouvrières de l'affiche. Portraits fixes. Elles attestent que seul le Parti communiste les a aidé dans leur lutte et approuvent son programme. Cartons illustrant les propositions du PCF.
Dans la partie "plateau" de l'émission, Gisèle MOREAU est entourée par les ouvrières face caméra. Elle rappelle toutes les propositions de Georges MARCHAIS concernant les femmes : les emplois, les salaires, le désarmement, la dignité de la femme, le libre choix de la maternité, l'égalité homme femme.
Dans la suite de son intervention Georges MARCHAIS stigmatise les pouvoirs de l'argent à qui il faut ôter les leviers de commande de l'économie. Plans fixes de la tribune.
Gisèle MOREAU termine l'émission en rappelant les acquis obtenus par les ministres communistes après la Libération et donc la nécessité d'en avoir à nouveau dans le futur gouvernement et de voter pour Georges MARCHAIS au premier tour.
Pour le premier tour de l’élection présidentielle de 1981, le PCF présente son propre candidat : Georges Marchais. C’est le résultat de la rupture de l’Union de la gauche qui a eu lieu en 1978. Pour le PCF, l’enjeu est important : le but est de devancer François Mitterrand et le PS. Il faut donc mobiliser les électeurs : ici, ce sont les femmes qui sont interpelées. C’est Gisèle Moreau (né en 1941), députée communiste du 13e arrondissement de Paris et secrétaire du Comité central, qui relaie les propositions du PCF. On peut noter les critiques qu’elle adresse à François Mitterrand. Obtenant un score considéré comme décevant à l’issue du premier tour (15,5% des suffrages), le PCF se rallie finalement au candidat du parti socialiste, qui l’a largement devancé (25,85% des suffrages), pour le deuxième tour de la Présidentielle.
Dans cette émission, la femme est représentée comme à la fois active et mère de famille, la femme est présentée ici comme une figure militante, qui s’implique dans des luttes sociales (comme les ouvrières en confection) ou accède à des responsabilités politiques (comme Gisèle Moreau).
A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.
Mots clés : Femme, Élection présidentielle, Licenciement
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Cette émission réalisée pour la campagne de Georges Marchais au premier tour des élections présidentielles de 1981 s'adresse en particulier aux femmes. Elle s'articule autour des femmes représentées sur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » et du rassemblement de 10.000 femmes dont 1000 élues, organisé le 7 mars par le Parti communiste, ainsi qu'autour des discours de Gisèle MOREAU et Georges MARCHAIS.
Sur un mur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » représentant des ouvrières. Gros plan sur leurs visages . Plan fixe de ces ouvrières durant leurs témoignages.
Elles travaillent dans une entreprise de confection de la région parisienne et ont occupé leur usine pour défendre leur emploi. Elles témoignent sur leurs conditions de travail pour moins de 3000 F par mois et sur la délocalisation à l'étranger des usines avec lesquelles leur entreprise travaillaient.
Gisèle MOREAU leur répond qu'il faut changer de gouvernement, celui de GISCARD D'ESTAING en s'en prenant aux privilégiés et en ayant des ministres communistes afin de mener une politique de plein emploi. Pour cela, poursuit-elle, le seul candidat est Georges MARCHAIS. Il faut éviter que François MITTERRAND ne s'allie avec la droite. Elle insiste sur le fait que le premier tour est décisif pour la suite.
Rassemblement des femmes avec Georges Marchais le 7 mars Place d'Italie. Images fixes du meeting : le chapiteau, des femmes souriantes, des élues (ceintes de leurs écharpes).
Des cartons indiquent que dans toutes les assemblées du pays, du conseil municipal au Sénat, le Parti communiste est celui qui donne le plus de responsabilités aux femmes.
Suit une intervention de Georges MARCHAIS sous les applaudissements, illustrée par des portraits fixes de ce dernier. Il parle des luttes des femmes et de leur détermination.
Retour sur les ouvrières de l'affiche. Portraits fixes. Elles attestent que seul le Parti communiste les a aidé dans leur lutte et approuvent son programme. Cartons illustrant les propositions du PCF.
Dans la partie "plateau" de l'émission, Gisèle MOREAU est entourée par les ouvrières face caméra. Elle rappelle toutes les propositions de Georges MARCHAIS concernant les femmes : les emplois, les salaires, le désarmement, la dignité de la femme, le libre choix de la maternité, l'égalité homme femme.
Dans la suite de son intervention Georges MARCHAIS stigmatise les pouvoirs de l'argent à qui il faut ôter les leviers de commande de l'économie. Plans fixes de la tribune.
Gisèle MOREAU termine l'émission en rappelant les acquis obtenus par les ministres communistes après la Libération et donc la nécessité d'en avoir à nouveau dans le futur gouvernement et de voter pour Georges MARCHAIS au premier tour.
Pour le premier tour de l’élection présidentielle de 1981, le PCF présente son propre candidat : Georges Marchais. C’est le résultat de la rupture de l’Union de la gauche qui a eu lieu en 1978. Pour le PCF, l’enjeu est important : le but est de devancer François Mitterrand et le PS. Il faut donc mobiliser les électeurs : ici, ce sont les femmes qui sont interpelées. C’est Gisèle Moreau (né en 1941), députée communiste du 13e arrondissement de Paris et secrétaire du Comité central, qui relaie les propositions du PCF. On peut noter les critiques qu’elle adresse à François Mitterrand. Obtenant un score considéré comme décevant à l’issue du premier tour (15,5% des suffrages), le PCF se rallie finalement au candidat du parti socialiste, qui l’a largement devancé (25,85% des suffrages), pour le deuxième tour de la Présidentielle.
Dans cette émission, la femme est représentée comme à la fois active et mère de famille, la femme est présentée ici comme une figure militante, qui s’implique dans des luttes sociales (comme les ouvrières en confection) ou accède à des responsabilités politiques (comme Gisèle Moreau).
A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.
Mots clés : Femme, Élection présidentielle, Licenciement
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
TEXTE INTEGRAL-- Voix off : « Une affiche sur un mur. Les femmes appellent à voter pour Georges Marchais. Cette affiche elle n'a pas été réalisée par une agence de publicité, avec des mannequins ou des figurantes costumées pour la circonstance. Simone, Grâce, Monique ou Fedora travaillent dans une entreprise de confection de la région parisienne. Un matin le patron a dit aux 35 ouvrières : « Vous pouvez rentrer chez vous, je ferme l'atelier, allez chercher du travail ailleurs ». Elles n'ont pas accepté, elles ont décidé d'occuper l'entreprise pour défendre leur emploi. Depuis elles ont fait du chemin et elles ont compris beaucoup de choses.
Femme : « C'est un vrai esclavage de travailler comme ça. Non, ça c'est un métier, c'est de travailler et puis c'est tout. C'est de se taire et foncer en appuyant sur la pédale et vas-y. Alors toute une journée et pendant plusieurs années faire des poches, c'est pas marrant. On avait tout juste les 3000 F. Moi j'ai plus de 6 ans de maison et j'avais pas 3000 F de salaire net. Pour moi ce qui compte c'est le net, c'est ce qui me reste à dépenser qui m'intéresse. On me reprochait que je perdais du temps, que je parlais et on disait à mes collègues de ne pas me parler, que j'étais déjà pas rapide alors il ne fallait pas me parler. Y a qu'à me mettre en quarantaine aussi pendant qu'ils y étaient. Moi j'ai deux enfants, un à l'école maternelle, un à la grande école, c'est la cavalcade. Le grand il est à la garderie mais si j'arrivais un quart d'heure, vingt minutes en retard, fallait que je le récupère sinon on me le retirait sur mon salaire. On s'occupait pas que j'avais un enfant à amener à la garderie.
Autre femme : « Les grosses maisons en France qui nous donnaient du travail, comme par exemple Foster, ils ont fait des usines à l'étranger ou en Afrique du Nord, je crois. Ils ont monté l'usine là-bas, une usine très moderne, avec du matériel ultra- moderne, avec du personnel qu'il payait pour ainsi dire presque pas, ils n'ont ont plus donné de travail ces gens-là. C'est les gens qui ont de l'argent, qui sont propriétaires des maisons en France et qui ferment en France pour aller sur l'étranger. C'est pas normal. Ce qu'on fabrique en France, on peut le fabriquer en France, je ne vois pas pourquoi ça viendrait du dehors, à l'étranger. C'est le gouvernement qui est pas bon, à mon avis c'est le gouvernement. »
Gisèle MOREAU, secrétaire du Comité central: « Vous avez raison. Ce gouvernement de M. Giscard d'Estaing n'est pas bon, il faut en changer, c'est possible et c'est ce que nous voulons, nous, communistes. Alors changer , comment et avec qui ? Rien ne changera dans votre vie si on ne s'en prend pas aux privilégiés de la fortune, au patronat. Pour changer votre vie il faut aussi des ministres communistes au gouvernement pour mener une politique de plein emploi, de justice sociale et de paix. Et bien, sur ces deux questions décisives l'union et le vrai changement, Georges Marchais est le seul candidat à répondre oui. Les autres vous bercent d'illusions. Giscard d'Estaing et Chirac vous les avez vu à l'œuvre. Quant à François Mitterrand, vous l'avez entendu, il ne s'engage sur aucune revendication précise, loin de s'attaquer aux patrons, il veut les séduire et il refuse des ministres communistes or il ne peut gouverner seul. Le danger est donc réel de voir François Mitterrand, sil a les mains libres, gouverner avec la droite et c'est le projet de la bourgeoisie que d'obtenir la collaboration du parti socialiste à la politique qu'ils mènent sur votre dos. Et bien ce danger il faut l'écarter et vous pouvez l'écarter si vous rassemblez suffisamment de voix sur Georges Marchais au premier tour des présidentielles. Le premier tour est donc décisif. S'il est vrai qu'aucun candidat n'est élu, c'est le moment où les Françaises et les Français font leur choix, en toute liberté, toute clarté. Qu'ils choisissent l'union et le changement avec Georges Marchais , c'est vraiment décisif. Georges Marchais, c'est normal, se bat pour rassembler le maximum de voix et, si possible, pour être présent au second tour, mais dans l'hypothèse où celui-ci mettrait en présence François Mitterrand et Giscard d'Estaing, Georges Marchais s'est exprimé clairement, en aucun cas je ne voterai Giscard d'Estaing, je ne souhaite pas m'abstenir, je ne rejette pas l'idée de voter François Mitterrand mais il faut l'empêcher de gouverner à droite et pour que ça change, il faut imposer des ministres communistes. Et bien les Françaises et les Français ont un moyen de le faire, c'est de se rassembler sur Georges Marchais au premier tour de l'élection présidentielle. Vous le voyez, voter Georges Marchais le 26 avril, c'est se donner les moyens et la garantie de battre Giscard, de gagner l'union et le changement. Plus il aura de voix le 26 avril et mieux nous y parviendrons. Alors à vous de décider, tout dépend de vous ».
Voix off : « Le 7 mars à Paris, elles étaient plus de 10.000 à s'être rassemblées pour soutenir la candidature de Georges Marchais. Des ouvrières, des employées, des femmes de travailleurs, des enseignantes. Au milieu d'elles mille élues, mille femmes communistes pareilles à elles témoignaient de la responsabilité que les femmes occupent au parti communiste français. Les chiffres sont là. Pendant que les autres partis, tous les autres partis agitent de grandes phrases, le parti communiste français, lui, passe aux actes. L'Assemblée nationale compte 21 députées. Sur ces 21 femmes, 13 sont communistes. Le Sénat compte 7 femmes sénateurs, sur ces 7 femmes 4 sont communistes. 5 grandes villes de France sont administrées par des femmes, sur ces 5 femmes maires 4 sont communistes. 1/3 des conseillers municipaux communistes sont des femmes. -- Illustration : Carton : « Assemblée nationale 21 Femmes députées 13 sont Communistes » -- Carton : « 7 femmes Sénateurs 4 sont communistes » -- Carton : « 5 grandes villes de France administrées par des femmes 4 sont communistes » -- Carton : « Conseillers municipaux communistes 1/3 sont des femmes ».
Georges MARCHAIS : « Alors quand vous les travailleuses vous prenez le chemin de la lutte, quand vous n'acceptez plus les bas salaires, quand vous n'acceptez plus la dictature du patron et des chefs, quand vous n'acceptez plus humiliations, les insupportables atteintes à votre dignité, alors ces patrons ils tombent des nues. Ils semblent dire : des ouvrières, des employées, des femmes qui se révoltent ? On aura tout vu. (Rires et applaudissements) Alors avec vous les femmes je réponds à ces patrons : non, non, non messieurs, vous n'avez encore rien vu. (Applaudissements).
Les femmes craintives, les femmes soumises, les femmes passives c'est fini et c'est bien fini (Applaudissements) La présence des femmes dans toutes les luttes populaires ce n'est qu'un début, ça continuera et c'est irréversible. (Applaudissements).
Femme : « On voit vraiment qu'il n'y a que le parti communiste qui nous a aidé. La c'est une chose qu'on peut voir. Personne d'autre n'est venu nous demander comment ça s'était passé, qu'est-ce qu'on avait, si on avait pas d'argent pour manger, rien du tout. Y a que le parti communiste qui nous a aidé. Pour nous , pas pour moi, y a que Georges Marchais qui nous donne quelque chose d'intéressant, pour les ouvriers. Un salaire plus décent, il propose déjà un SMIC à 3300 F par mois, je trouve ça tout à fait naturel. Moins d'heures de travail par semaine, c'est intéressant aussi, surtout pour des femmes. Quand on a une maison, des enfants, un mari à s'occuper. Si c'est pour travailler moins et être moins payé c'est pas la peine. C'est pour ça je suis d'accord avec Georges Marchais quand il dit 35 heures par semaine et 3300F je suis tout à fait d'accord avec lui. Comme le dit Georges Marchais, il dit qu'un enfant qu'on élève un enfant ou deux ou trois ou quatre, à partir d'un enfant on devrait toucher quelque chose. C'est normal. Même qu'on ait qu'un enfant il faut l'élever. Yvette elle a eu qu'un enfant, il a fallu qu'elle l'élève. C'est pour ça il faut voter Georges Marchais. »
Illustration : Carton « Georges Marchais propose le SMIC à 3300 F tout de suite. A travail égal, salaire égal. 35 heures sans diminution de salaire. 30 heures plein salaire pour la mère d'un enfant de moins de 2 ans. Allocations familiales 500 F par mois dès le premier enfant. »
Gisèle MOREAU : « Oui il faut voter Georges Marchais parce que la libération de la femme ce n'est pas du bavardage, c'est du concret. C'est avoir un emploi quand on le souhaite, un bon emploi, stable. C'est avoir les moyens de vivre, c'est gagner l'égalité. Georges Marchais propose la création de 350.000 emplois par an pour les femmes. Il propose l'embauche définitive de toutes celles qui ont un emploi précaire ainsi qu'un vaste plan de formation professionnelle. Georges Marchais propose l'augmentation du SMIC à 3300 F et l'augmentation des bas salaires, les allocation familiales portées à 500 F par enfant et versées dès le premier. Et pour les loyer ils ne devraient pas excéder 15% des ressources pour les familles modestes. Avoir le temps de vivre, le temps d'aimer, c'est indispensable pour les femmes, c'est pourquoi Georges Marchais propose les 35 heures sans diminution de salaire, la retraite à 55 ans. Travailler moins dur c'est possible à notre époque, Georges Marchais propose l'interdiction du travail de nuit et des travaux pénibles pour les femmes, la suppression des tâches dO.S. Enfin, ce que veulent les femmes c'est la sécurité. Elles veulent vivre en sécurité. La police doit accomplir cette mission plutôt que de réprimer les travailleuses en lutte. Les femmes veulent aussi la paix et Georges Marchais propose des mesures concrètes pour le désarmement. Mais la libération de la femme c'est aussi le respect de sa dignité. Tout patron qui porte atteinte à la dignité d'une femme doit être sévèrement puni par la loi. Voilà ce que propose Georges Marchais, c'est une nouvelle place de la femme dans la société. Pour cela il faut imposer l'égalité des salaires, interdire toutes les discriminations. Il faut créer les conditions du libre choix de la maternité avec les moyens pour la régulation des naissances, et les moyens d'élever les enfants que l'on souhaite. Vous voyez, Georges Marchais propose les moyens de l'égalité et du bonheur pour les femmes. »
Femme : « Pour moi c'est possible. Pourquoi ça serait pas possible ? Y en a qui gagnent des millions par moi, pourquoi nous on pourrait pas gagner 3300 F. Quand on voit un manteau, nous, combien on paye à la fabrication et dans un magasin combien qu'il coûte ? Alors c'est là qu'ils s'en mettent plein les poches. Alors eux ils devraient se faire des millions par mois et nous on ne se fait même pas 3000 F. »
Georges MARCHAIS : « Il faut briser les privilèges et les pouvoirs de l'argent. Cet argent dont nous avons tant besoin pour augmenter le pouvoir d'achat des travailleuses et des travailleurs. Savez-vous qu'un peu moins de 200.000 familles ont un revenu moyen de 7 millions 700.000 anciens francs par mois (Huées) Savez-vous que ces patrons des petites et moyennes entreprises qui menacent de se mettre en faillite, si on augmente le SMIC, ont en 7 ans avec l'aide de Giscard multiplié leur profit par plus de 2 et cela représente des milliards mais cet argent prélevé sur les travailleuses et les travailleurs, il est stérilisé, gâché, il s'envole dans des dépenses de luxe, dans la spéculation, dans l'exportation des capitaux car les profiteurs n'ont ni morale, ni patrie. Il faut, oui il faut retirer aux capitalistes, aux milliardaires les principaux leviers de commande de l'économie nationale. »
Gisèle MOREAU : « Oui il faut briser la loi et les pouvoirs de l'argent pour pouvoir exploiter tous les atouts de la France et toutes les possibilités du progrès. Ou bien on gouverne au service es travailleurs ou bien on gouverne au service des milliardaires. Alors pour gouverner au service des travailleurs, des travailleuses, il faut que le parti communiste français ait toute sa place jusqu'au gouvernement. Des ministres communistes il y en a eu à la Libération. Ils ont fait de grandes choses : la sécurité sociale, la retraite, le droit de vote pour les femmes, le statut de la Fonction publique. Cela fait 33 ans que les communistes sont exclus du gouvernement. Tous les autres s'y sont succédés, ensemble ou séparément, et vous voyez le résultat. Aujourd'hui le parti communiste est le seul à vous défendre, à se battre contre les projets de Giscard et de Barre. Georges Marchais est le seul à proposer des réformes profondes contre le capital, pour les travailleurs, comme par exemple les nationalisations. Et bien soutenir Georges Marchais au premier tour des élections présidentielles c'est soutenir tout cela et c'est important, car réfléchissez bien, si jamais le parti communiste était affaibli, comme le veulent toutes les autres forces politiques, cela vous coûterait très cher et la porte du changement serait fermée pour longtemps. Au contraire, si Georges Marchais fait un bon score, et c'est possible, et bien tout sera ouvert. Alors vous le voyez, changer votre vie c'est possible, ne laissez pas passer cette chance. Votez Georges Marchais au premier tour de l'élection présidentielle, pour l'union et pour que ça change.