MICHEL DUFFOUR – LE SUCCÈS DES MANIFESTATIONS UNITAIRES POUR L'EMPLOI
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- Sous-titreEMISSION EXPRESSION DIRECTE
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1999 précisément
- Durée00:08:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam SP
- SonSonore
Expression directe du 14 novembre 1999.
Michel Duffour, sénateur communiste des hauts-de-Seine, revient sur le succès de la journée du 16 octobre 1999, où 70 000 personnes de tous horizons politiques ont défilé à Paris à l'appel du PCF contre les licenciements.
Michel Duffour rappelle l'élément déclencheur de cette manifestation : l'annonce faite par Michelin début septembre de la suppression de 7 500 emplois, alors qu'elle enregistrait au même moment une hausse de 20% de ses bénéfices. Le cas Michelin devient le symbole des « licenciements boursiers » qui se multiplient.
Un court reportage montre la manifestation, devant l'immeuble des Galeries Lafayette. La caméra s'attarde volontiers sur les nombreuses personnalités de tous bords venues défiler avec les communistes : Alain Krivine (LCR) Arlette Laguiller (LO), Mouloud Aounit (MRAP), Georges Sarre (MDC), Caroline Bessagué (JOC), Yves Cochet (Verts), Gisèle Halimi (Choisir la cause des femmes), Bernard Thibault (CGT), Noel Mamère (Verts), Fodé Sylla (MRAP), le professeur Léon Schwartzenberg, l'évêque Jacques Gaillot... Dans les rangs communistes, on remarque Robert Hue, Pierre Zarka, André Lajoinie, Maxime Gremetz, Hélène Luc, Pierre Bocquet.
Michel Duffour, interrogé par Marie-Noelle Bertrand, exprime sa satisfaction devant l'ampleur du cortège (70 000 manifestants, quand le PCF en attendait 50 000) et son exceptionnelle diversité. Une telle union des forces progressistes est rarement atteinte, concède-t-il. Elle prouve que le pays refuse que la politique économique soit soumise aux marchés financiers. Michel Duffour présente comme une force le grand écart réalisé par le PCF en organisant cette journée, alors même qu'il participe au gouvernement Jospin (PS).
Michel Duffour énonce les positions du PCF face à ces vagues de licenciements. Il présente trois projets soumis par le PCF à l'Assemblée : la transformation des emplois jeunes en emplois durables, la transparence totale sur les fonds publics destinés à l'emploi, une réforme de la législation sur le licenciement. Déterminé à prolonger l'élan parisien du 16 octobre, le PCF organise une grande journée d'action en province le 11 décembre.
Il est enfin question de la préparation du trentième Congrès du PCF à Martigues, le congrès de la refondation. Michel Duffour expose avec fierté la préparation de ce congrès : "Nous nous appliquons à nous mêmes ce que nous demandons à la société : plus de démocratie."
L'émission « Expression Directe » est une case de programmation réservée à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique. Chaque parti dispose de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartient en propre. A l'origine, elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Michel Duffour, sénateur communiste des hauts-de-Seine, revient sur le succès de la journée du 16 octobre 1999, où 70 000 personnes de tous horizons politiques ont défilé à Paris à l'appel du PCF contre les licenciements.
Michel Duffour rappelle l'élément déclencheur de cette manifestation : l'annonce faite par Michelin début septembre de la suppression de 7 500 emplois, alors qu'elle enregistrait au même moment une hausse de 20% de ses bénéfices. Le cas Michelin devient le symbole des « licenciements boursiers » qui se multiplient.
Un court reportage montre la manifestation, devant l'immeuble des Galeries Lafayette. La caméra s'attarde volontiers sur les nombreuses personnalités de tous bords venues défiler avec les communistes : Alain Krivine (LCR) Arlette Laguiller (LO), Mouloud Aounit (MRAP), Georges Sarre (MDC), Caroline Bessagué (JOC), Yves Cochet (Verts), Gisèle Halimi (Choisir la cause des femmes), Bernard Thibault (CGT), Noel Mamère (Verts), Fodé Sylla (MRAP), le professeur Léon Schwartzenberg, l'évêque Jacques Gaillot... Dans les rangs communistes, on remarque Robert Hue, Pierre Zarka, André Lajoinie, Maxime Gremetz, Hélène Luc, Pierre Bocquet.
Michel Duffour, interrogé par Marie-Noelle Bertrand, exprime sa satisfaction devant l'ampleur du cortège (70 000 manifestants, quand le PCF en attendait 50 000) et son exceptionnelle diversité. Une telle union des forces progressistes est rarement atteinte, concède-t-il. Elle prouve que le pays refuse que la politique économique soit soumise aux marchés financiers. Michel Duffour présente comme une force le grand écart réalisé par le PCF en organisant cette journée, alors même qu'il participe au gouvernement Jospin (PS).
Michel Duffour énonce les positions du PCF face à ces vagues de licenciements. Il présente trois projets soumis par le PCF à l'Assemblée : la transformation des emplois jeunes en emplois durables, la transparence totale sur les fonds publics destinés à l'emploi, une réforme de la législation sur le licenciement. Déterminé à prolonger l'élan parisien du 16 octobre, le PCF organise une grande journée d'action en province le 11 décembre.
Il est enfin question de la préparation du trentième Congrès du PCF à Martigues, le congrès de la refondation. Michel Duffour expose avec fierté la préparation de ce congrès : "Nous nous appliquons à nous mêmes ce que nous demandons à la société : plus de démocratie."
L'émission « Expression Directe » est une case de programmation réservée à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique. Chaque parti dispose de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartient en propre. A l'origine, elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF