MANIFESTATION DU 17 MAI 1967
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- Réalisateur.ice.sJacques PHÉLUT
- Année(s)1967 précisément
- Durée00:17:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 8 mm
- SonMuet
- CollectionJacques PHÉLUT
Manifestation du 17 mai 1967 contre les pleins pouvoirs (suite à la demande du gouvernement Pompidou de légiférer par ordonnances en matière économique et sociale).
Un an après la journée d'action du 17 mai 1966, cette nouvelle journée d'action entend protester contre la réforme de la sécurité sociale par voie d'ordonnances, contre le blocage des salaires et contre l'attribution des pleins pouvoirs au gouvernement.
L'année 1967 est celle qui comptabilise le plus de journées de grève depuis l'instauration de la Ve République. L'industrialisation rapide, un fort chômage, le refus de négocier gouvernemental et patronal et le récent succès de la gauche aux législatives de 1967 dynamisent le mouvement social (La dimension politique de ce mouvement de grève fut d'ailleurs vivement débattue par les syndicats).
Jacques Phélut, cheminot à la gare de l'Est filme le déclenchement puis le défilé de cette journée d'action du 17 mai dont le mot d'ordre est « Non aux pleins pouvoirs ».
Zoom sur un calendrier à la date du 17 mai représentant une jeune femme vêtue de rouge tenant un brin de muguet.
Banc titres-collage réalisé à partir de tracts : « Le gouvernement veut s'arroger les pleins pouvoirs » - « A l'appel de la CGT, de la CFDT, de FO et de la FEN, grève nationale de 24 heures le 17 mai » (Une de l'Humanité)
Suit un effeuillage de tracts : « Non aux pleins pouvoirs », « Contre le régime des ordonnances », « 17 mais : la majorité c'est vous ».
Plan sur un panneau d'information à la gare de l'Est : « Programme de circulation des trains du 16 au 18 mai 1967 » grandes lignes et banlieues. Gros plan sur l'horloge de la gare indiquant 9H10... Jacques Phélut enchaine avec une série de plans de la gare déserte. Les correspondances vers les autobus et le métro sont elles aussi filmées quasiment vides.
Arrivée gare de l'Est des manifestants grévistes : Avec leur banderoles, ils descendent l'escalier de la rue d'Alsace qui mène à la la gare.
Les manifestants se rassemblent sur le quai puis se mettent en marche vers la place de la Bastille. Certaines banderoles affichent l'unité syndicale : « CGT et FO » sur la banderole de l'Hôpital Lariboisière ; ou bien encore, plus avant dans la manifestation, les banderoles de la CFDT, de la FEN et de la CGT voisinent...).
Banderoles des grévistes du 10e : « Union locale des syndicats du 10e » – « Syndicats cheminots de Paris – CGT – Sécurité sociale gaulliste = 10 ans de plus à travailler, suppression de nos droits - Non aux pleins pouvoirs » - « Hôpital Lariboisière, non au pouvoirs spéciaux »
Entreprises privées et publiques manifestent.
Georges Séguy en tête de cortège avec Henri Krasucki
Aperçus dans le cortège : Les centres hospitaliers – une banderole « Les Travailleurs immigrés portugais unis aux travailleurs français » - les P.T.T., les syndicats des Métaux, Péchinay-Saint Gobain, les industries chimiques, les personnels communaux... Le SNES, l'UNEF (« Plan Fouchet + rapport Aigrain = ségrégation sociale ». Un pantin à l'effigie de De Gaulle fait mine de pleurer. Ronde de manifestants (un plan)...
Défilent : Sud aviation, le comité intersyndical du livre parisien
Cinéaste amateur, Jacques Phélut ne rate pas la banderole des employés de « Kodak-Pathé (CGT, CFDT, FO) ».
On aperçoit la banderole de la Fédération nationale du spectacle (« Pour une véritable politique culturelle au service du peuple »), celle des agents du Ministère des affaires culturelles, Les salariés de la radio télévision scolaire, La « FEN CGT Syndicat des personnels des maisons des jeunes et de la culture ».
Autres aperçus : L'Union des vieux de France, « Les ouvriers de l'Aurore », ceux de l'Imprimerie Nationale, le syndicat du personnel du réseau souterrain des égouts, l'Assistance publique, les Hôtels cafés restaurants (« travailleurs à part entière »), la RATP, les employés de commerces et artisans, l'union des cadres cheminots...
Au cours de la manifestation tribune réunissant les responsables syndicaux dont Georges Séguy, Benoît Frachon applaudissent les manifestants.
Fin de la manifestation à la République. Gros plan sur le badge : "Non aux pleins pouvoirs 17 mai 1967"
Slogans et banderoles : « défendre la sécurité sociale », », « Tous unis », « Non aux ordonnances », « La vie ouvrière – contre le démantèlement de la sécurité sociale », « Programme commun » (sur une banderole) , un homme à vélo avec une pancarte « Les 40 heures », une pancarte satyrique « La Ve République est malade, Charlot veut son ordonnance »
Lieux : Paris (Gare de l'Est, Boulevard Magenta, Boulevard Beaumarchais, place de la République)
Personnalités : Georges Séguy, Benoît Frachon, Henri Krasucki + autres dirigeants syndicaux à identifier.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
Un an après la journée d'action du 17 mai 1966, cette nouvelle journée d'action entend protester contre la réforme de la sécurité sociale par voie d'ordonnances, contre le blocage des salaires et contre l'attribution des pleins pouvoirs au gouvernement.
L'année 1967 est celle qui comptabilise le plus de journées de grève depuis l'instauration de la Ve République. L'industrialisation rapide, un fort chômage, le refus de négocier gouvernemental et patronal et le récent succès de la gauche aux législatives de 1967 dynamisent le mouvement social (La dimension politique de ce mouvement de grève fut d'ailleurs vivement débattue par les syndicats).
Jacques Phélut, cheminot à la gare de l'Est filme le déclenchement puis le défilé de cette journée d'action du 17 mai dont le mot d'ordre est « Non aux pleins pouvoirs ».
Zoom sur un calendrier à la date du 17 mai représentant une jeune femme vêtue de rouge tenant un brin de muguet.
Banc titres-collage réalisé à partir de tracts : « Le gouvernement veut s'arroger les pleins pouvoirs » - « A l'appel de la CGT, de la CFDT, de FO et de la FEN, grève nationale de 24 heures le 17 mai » (Une de l'Humanité)
Suit un effeuillage de tracts : « Non aux pleins pouvoirs », « Contre le régime des ordonnances », « 17 mais : la majorité c'est vous ».
Plan sur un panneau d'information à la gare de l'Est : « Programme de circulation des trains du 16 au 18 mai 1967 » grandes lignes et banlieues. Gros plan sur l'horloge de la gare indiquant 9H10... Jacques Phélut enchaine avec une série de plans de la gare déserte. Les correspondances vers les autobus et le métro sont elles aussi filmées quasiment vides.
Arrivée gare de l'Est des manifestants grévistes : Avec leur banderoles, ils descendent l'escalier de la rue d'Alsace qui mène à la la gare.
Les manifestants se rassemblent sur le quai puis se mettent en marche vers la place de la Bastille. Certaines banderoles affichent l'unité syndicale : « CGT et FO » sur la banderole de l'Hôpital Lariboisière ; ou bien encore, plus avant dans la manifestation, les banderoles de la CFDT, de la FEN et de la CGT voisinent...).
Banderoles des grévistes du 10e : « Union locale des syndicats du 10e » – « Syndicats cheminots de Paris – CGT – Sécurité sociale gaulliste = 10 ans de plus à travailler, suppression de nos droits - Non aux pleins pouvoirs » - « Hôpital Lariboisière, non au pouvoirs spéciaux »
Entreprises privées et publiques manifestent.
Georges Séguy en tête de cortège avec Henri Krasucki
Aperçus dans le cortège : Les centres hospitaliers – une banderole « Les Travailleurs immigrés portugais unis aux travailleurs français » - les P.T.T., les syndicats des Métaux, Péchinay-Saint Gobain, les industries chimiques, les personnels communaux... Le SNES, l'UNEF (« Plan Fouchet + rapport Aigrain = ségrégation sociale ». Un pantin à l'effigie de De Gaulle fait mine de pleurer. Ronde de manifestants (un plan)...
Défilent : Sud aviation, le comité intersyndical du livre parisien
Cinéaste amateur, Jacques Phélut ne rate pas la banderole des employés de « Kodak-Pathé (CGT, CFDT, FO) ».
On aperçoit la banderole de la Fédération nationale du spectacle (« Pour une véritable politique culturelle au service du peuple »), celle des agents du Ministère des affaires culturelles, Les salariés de la radio télévision scolaire, La « FEN CGT Syndicat des personnels des maisons des jeunes et de la culture ».
Autres aperçus : L'Union des vieux de France, « Les ouvriers de l'Aurore », ceux de l'Imprimerie Nationale, le syndicat du personnel du réseau souterrain des égouts, l'Assistance publique, les Hôtels cafés restaurants (« travailleurs à part entière »), la RATP, les employés de commerces et artisans, l'union des cadres cheminots...
Au cours de la manifestation tribune réunissant les responsables syndicaux dont Georges Séguy, Benoît Frachon applaudissent les manifestants.
Fin de la manifestation à la République. Gros plan sur le badge : "Non aux pleins pouvoirs 17 mai 1967"
Slogans et banderoles : « défendre la sécurité sociale », », « Tous unis », « Non aux ordonnances », « La vie ouvrière – contre le démantèlement de la sécurité sociale », « Programme commun » (sur une banderole) , un homme à vélo avec une pancarte « Les 40 heures », une pancarte satyrique « La Ve République est malade, Charlot veut son ordonnance »
Lieux : Paris (Gare de l'Est, Boulevard Magenta, Boulevard Beaumarchais, place de la République)
Personnalités : Georges Séguy, Benoît Frachon, Henri Krasucki + autres dirigeants syndicaux à identifier.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.