LUTTE CONTRE LE DÉMANTÈLEMENT DE L'INDUSTRIE EN FRANCE
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- Sous-titreSÉRIE "RENDEZ-VOUS AVEC ..."
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1979 précisément
- Durée00:16:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Rendez-vous avec le PCF avec Georges Gosnat, Gisèle Moreau, Colette Goeuriot et Paul Laurent, 1er février 1979
Le film entend montrer la force du PCF et son soutien sans faille aux travailleurs en lutte, quel que soit le domaine dans lequel ils travaillent. L'accent est mis sur la diversité des couches constitutives du PCF, seul parti à rassembler tous les travailleurs. Rien n'est laissé au hasard : les repères traditionnels (la militante communiste qui a adhéré pendant le Front Populaire, l'évocation de l'industrie de banlieue parisienne, de la sidérurgie lorraine, des cheminots et du communisme municipal) côtoient des symboles nouveaux : le député-maire qui partage avec bonhommie le déjeuner des ouvriers immigrés, ou encore la jeunesse des députées communistes Gisèle Moreau et Colette Goeuriot, gage de renouveau d'un Parti alors en plein essor.
La première séquence se déroule à la brasserie Dumesnil d'Ivry. Cette usine employait des milliers de travailleurs, mais les derniers ont été licenciés à la veille de Noël et occupent depuis l'usine. Le patron n'est autre qu'Antoine Riboud, PDG du groupe BSN (actuellement Danone).
Georges Gosnat, député-maire d'Ivry, a été convié à présider la remise de carte aux nouveaux adhérents de l'usine. L'accent est mis sur la forte présence de travailleurs immigrés (notamment portugais et maghrébins) et sur l'ambiance bonne enfant, Georges Gosnat racontant des anecdotes à table avec les membres de la cellule.
La deuxième séquence témoigne de la venue à Paris de 2500 femmes de mineurs et sidérurgistes lorrains pour protester contre le démantèlement de l'emploi dans le bassin minier (27 000 emplois viennent d'être supprimés). Une femme déclare être membre du PCF depuis 1936. Gisèle Moreau harangue la foule depuis le toit d'un camion, tandis que Paul Laurent défile en tête de cortège.
Une délégation de femmes est éconduite lorsqu'elle exige de voir Raymond Barre à Matignon. La députée de Meurthe-et-Moselle Colette Goeuriot s'en indigne au micro des journalistes.
La troisième séquence montre une réunion de cheminots qui fêtent la remise de carte. Le commentaire insiste sur la diversité des communistes : "d'autres visages, d'autres accents", mais un même Parti communiste. Les cheminots sont inquiets de l'élargissement de l'Union Européenne à l'Espagne et à la Grèce. Ils sont également réceptifs au message de la lutte du Larzac : "Vivre et travailler au pays" : beaucoup d'entre eux viennent de la campagne et aspirent à y retourner.
Paul Laurent synthétise dans une quatrième séquence ce qu'a montré le reportage. Le PCF est le seul parti qui lutte aux côtés des travailleurs, parmi eux même, et qui se bat contre l'austérité. En 1978, le Parti compte 700 000 adhérents, le meilleur chiffre depuis le Libération. Le secrétaire du Comité Central évoque la nécessité de former les jeunes hommes et femmes qui viennent de rejoindre le Parti. Le 23ème Congrès, à venir, devrait être l'occasion de réfléchir sur la façon de donner une cohésion à cette force.
Mots clés : sidérurgie, métallurgie, Raymond Barre, Matignon
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Le film entend montrer la force du PCF et son soutien sans faille aux travailleurs en lutte, quel que soit le domaine dans lequel ils travaillent. L'accent est mis sur la diversité des couches constitutives du PCF, seul parti à rassembler tous les travailleurs. Rien n'est laissé au hasard : les repères traditionnels (la militante communiste qui a adhéré pendant le Front Populaire, l'évocation de l'industrie de banlieue parisienne, de la sidérurgie lorraine, des cheminots et du communisme municipal) côtoient des symboles nouveaux : le député-maire qui partage avec bonhommie le déjeuner des ouvriers immigrés, ou encore la jeunesse des députées communistes Gisèle Moreau et Colette Goeuriot, gage de renouveau d'un Parti alors en plein essor.
La première séquence se déroule à la brasserie Dumesnil d'Ivry. Cette usine employait des milliers de travailleurs, mais les derniers ont été licenciés à la veille de Noël et occupent depuis l'usine. Le patron n'est autre qu'Antoine Riboud, PDG du groupe BSN (actuellement Danone).
Georges Gosnat, député-maire d'Ivry, a été convié à présider la remise de carte aux nouveaux adhérents de l'usine. L'accent est mis sur la forte présence de travailleurs immigrés (notamment portugais et maghrébins) et sur l'ambiance bonne enfant, Georges Gosnat racontant des anecdotes à table avec les membres de la cellule.
La deuxième séquence témoigne de la venue à Paris de 2500 femmes de mineurs et sidérurgistes lorrains pour protester contre le démantèlement de l'emploi dans le bassin minier (27 000 emplois viennent d'être supprimés). Une femme déclare être membre du PCF depuis 1936. Gisèle Moreau harangue la foule depuis le toit d'un camion, tandis que Paul Laurent défile en tête de cortège.
Une délégation de femmes est éconduite lorsqu'elle exige de voir Raymond Barre à Matignon. La députée de Meurthe-et-Moselle Colette Goeuriot s'en indigne au micro des journalistes.
La troisième séquence montre une réunion de cheminots qui fêtent la remise de carte. Le commentaire insiste sur la diversité des communistes : "d'autres visages, d'autres accents", mais un même Parti communiste. Les cheminots sont inquiets de l'élargissement de l'Union Européenne à l'Espagne et à la Grèce. Ils sont également réceptifs au message de la lutte du Larzac : "Vivre et travailler au pays" : beaucoup d'entre eux viennent de la campagne et aspirent à y retourner.
Paul Laurent synthétise dans une quatrième séquence ce qu'a montré le reportage. Le PCF est le seul parti qui lutte aux côtés des travailleurs, parmi eux même, et qui se bat contre l'austérité. En 1978, le Parti compte 700 000 adhérents, le meilleur chiffre depuis le Libération. Le secrétaire du Comité Central évoque la nécessité de former les jeunes hommes et femmes qui viennent de rejoindre le Parti. Le 23ème Congrès, à venir, devrait être l'occasion de réfléchir sur la façon de donner une cohésion à cette force.
Mots clés : sidérurgie, métallurgie, Raymond Barre, Matignon
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF