JOURNAL DE LA RESISTANCE (LE)
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Sous-titreFRANCE LIBRE ACTUALITÉS
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1944 précisément
- Lieu(x)Paris (75)
- Durée00:30:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Entre le 16 et le 26 août 1944, Paris vit les derniers instants de l'occupation allemande. Tandis que les troupes du Reich s'activent et quittent la capitale, la Résistance appelle à la mobilisation et organise la libération. La préfecture de police devient le quartier général des combattants qui s'emparent des armes abandonnées par l'ennemi et montent des barricades. Au cours des combats, de nombreux soldats ennemis et collaborateurs sont arrêtés. Les secours tentent de venir en aide aux blessés. Au fort de Romainville, les soldats allemands fusillent des civils avant de s'enfuir. L'arrivée de la division Leclerc dans la capitale permet d'intensifier la lutte et de prendre d'assaut les points stratégiques. Le général de Gaulle s'adresse à la nation depuis l'hôtel de ville et, le 26 août, il descend triomphalement les Champs-Elysées. (Source: Archives françaises du film)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Générique : "Le comité de libération du cinéma français présente
France Libre actualités
Le journal de la Résistance
Réalisé clandestinement et sans aucun moyen matériel entre le 16 et le 26 août 1944 par une équipe de cinéastes de la Résistance ce film apporte à la France et au Monde un témoignage authentique sur la Libération de Paris."
19 aout 1944. Devant l'Opéra Garnier, les voitures allemandes s'agitent, les allemands partent. Dans les rues désertes circule une foule de voitures allemandes.
Soudain retentissent les premiers coups de feu, devant l'Hôtel de Ville. Des gens courent.
01:01:46:00 : succession d'affiches fraîchement placardées aux murs (avis des FFI à la population parisienne ; avis sur le châtiment des traîtres, Mobilisation générale...)
Un groupe de jeunes gens déchire une affiche qui montre Philippe Henriot, avec le slogan « Il disait la vérité, ils l'ont tué ». Par terre, un portrait de Pétain et un autre d'Hitler.
Des jeunes gens avec casques et armes attendent les ordres. « Ce peuple sans armes a su trouver des armes, le feu court! » Bruit de fusillades.
--- Les combats sur l'Ile de la Cité --- La préfecture de police est le premier bastion de la résistance. Succession de plans disparates, pris depuis des fenetres pour la plupart. On y voit des résistants tirer depuis les fenêtres de la préfecture ; des hommes courir se mettre à l'abri, des habitants à leur fenâtre suivra avidement le cours des événements. Dans la cour intérieure de la Préfecture, les hommes s'activent près des camions et voitures de police estampillés FFI.
--- A l'Hôtel de Ville --- Arrivée du nouveau préfet de la Seine. Dans la cour de l'hotel de ville, plan sur des jeunes résistants en uniforme pendant l'appel.
--- Les combats dans le quartier des Batignolles --- Foule près de la mairie du 17ème arrondissement. Des soldats allemands sont faits prisonniers.
Nouveau plan sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Puis 01:05:47:00 au QG de la Préfecture, les femmes s'activent au téléphone et à la machine à écrire.
Combats de rue. Face aux tanks allemands, les parisiens tirent au fusil et à la grenade.
Les secours accourent auprès des blessés, français et allemands. Des parisiens se recueillent devant l'endroit où sont tombés trois résistants.
La vie quotidienne des combattants : cantine et coiffeur improvisé.
--- Les barricades --- Un bus renversé, des grilles d'arbres arrachées, des arbres abattus : hommes, femmes et enfants construisent des barricades.
Les débuts de l'épuration : des femmes accusées de "collaboration horizontale" sont arrêtées, ainsi que des journalistes et hommes politiques collaborationnistes.
Au Fort de Romainville, on découvre des cadavres laissés par les allemands.
Nouvelles scènes de combats de rue : barricades attaquée par un char, infirmières courant au secours des blessés, un char en feu. Les premiers prisonniers allemands.
En banlieue, la foule acclame l'avant-garde de la division Leclerc, qui fait route vers Paris. L'avant-garde arrive la nuit à Paris, et est rejointe le lendemain par le reste des troupes. Les chars sont acclamés par la foule.
On défait les barricades, on enlève les panneaux indicateurs allemands, les drapeaux tricolores fleurissent.
Les allemands tentent une dernière contre-attaque, notamment du côté de l'Opéra, où se trouve la Kommandantur, rue de Rivoli où se trouve l'hôtel Meurice (QG des allemands à Paris) et rue Kléber, devant l'hôtel Majestic.
Les Allemands retranchés doivent sortir du Majestic. Le long défilé des prisonniers allemands commence alors dans les rues.
--- La Libération de Paris --- La foule se masse sur le parvis de l'hôtel de ville, tandis que motards et voitures descendent les Champs-Elysées. Le Général de Gaulle prononce son fameux "Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré". Les jeunes femmes escaladent les chars alliés. Un GI bredouille quelques mots de français au micro.
Samedi 26 août, le Général de Gaulle se recueille sur la tombe du soldat inconnu, avant de descendre les Champs Elysées à pied, entouré de Leclerc, Konig et Juin. Il arrive à la Concorde, puis à l'Hôtel de Ville. Le film s'achève sur un plan de la place de la République, au son de la Marseillaise.