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Catalogue
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HUMANITÉ, UN JOURNAL PAS COMME LES AUTRES (L')

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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    • Sous-titreSÉRIE "TRIBUNE LIBRE"
    • Durée00:16:00
    • ColorationCouleur
    • FormatUmatic
    • SonSonore
Tribune Libre du 22 novembre 1979
"L'Humanité" un journal pas comme les autres

Le PCF met ici en valeur l'Humanité, présentée comme le seul journal qui ne soit pas inféodé au pouvoir giscardien, par opposition à "l'autre presse" (qu'elle soit écrite, télévisée ou radio) entièrement contrôlée par l'Elysée.

L'émission commence par un rappel de l'histoire du journal, unes à l'appui. Sont évoqués notamment : sa fondation en 1904, son rattachement au Parti Communiste dès 1920, la clandestinité sous l'Occupation, la saisie et la censure pendant la Guerre Froide.

Plateau (TC 00:00:01:59)
Sont présents : Bernard Martino (présentateur), Charles Sylvestre (journaliste à l'humanité et à l'humanité dimanche), Roland Leroy (directeur de l'Humanité), Françoise Colpin (journaliste à l'humanité et à l'humanité dimanche).

Charles Sylvestre commence par une revue de presse consacrée au traitement du conflit chez Alstom, évoquant "un cas de censure extraordinaire". Roland Leroy vante le traitement de l'information par son journal, qui n'hésite pas à aller à contre-courant en offrant un "point de vue original" sur des événements traités de toute autre façon dans le reste de la presse. Il rappelle également que l'Humanité parle de sujets qu'aucun autre journal n'ose aborder (la grève à Alstom, la condamnation à mort du jeune sud-africain James Mange).

Une information muselée par le pouvoir :
"Non, l'information en France n'est pas libre". Des images des principaux directeurs de l'information des chaînes de l'époque défilent accompagnées d'un commentaire indiquant qu'ils sont nommés par le Conseil des Ministres. Les principaux groupes et agences de presse (AFP, Sofirad, Agence Havas, RMC, groupes Hersant, Hachette et Filipacchi) sont dirigés par des proches de l'Elysée, tandis que les figures médiatiques incontournables (Ivan Levaï, Jean-François Kahn, Alain Duhamel, Etienne Mougeotte...) "naviguant du Monde au Point" répandent un discours uniforme.
"C'est ainsi que de l'Elysée, un homme tient les fils" dit le commentaire, sur une image de Giscard-d'Estaing.

L'Humanité appelle les travailleurs à faire de la politique au plus haut sens du mot. Roland Leroy insiste sur le rôle de l'Humanité dans les luttes.

Un intermède : une publicité pour l'Humanité dimanche, "un journal simple, moderne et combattif", "dont vous avez besoin".

Françoise Colpin s'explique ensuite sur le combat que mène l'Humanité contre la drogue, à la différence de Libération, qui dit-elle encourage le "désespoir" en parlant d'organiser des distributions gratuites de drogue. Par là, Libération aide la bourgeoisie à tenir les jeunes en dehors du combat. L'humanité à un "rôle de vérité, de combat, d'éducation et de responsabilité"


A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.


Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF

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