GRANDE ESPÉRANCE (LA)
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- Sous-titre9EME CONGRES DU P.C.F (LE)
- Réalisateur.ice.sJacques BECKER
- Année(s)1937 précisément
- Durée00:29:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Scènes et illustrations du congrès du P.C.F. à Arles, du 25 au 29 décembre 1937. Au contenu politique du congrès s'ajoute la description de son déroulement (arrivées et excursions des congressistes, arbre de Noël...) et l'évocation de l'identité géographique, historique et culturelle de la Provence.
Allocutions, dans les arènes d'Arles et après une course de taureaux, de Marcel Cachin (sur la langue et le patrimoine provençaux) et, au congrès, de Maurice Thorez (ou la démocratie, ou le fascisme) et Jacques Duclos (faites l'unité). Selon Jacques Duclos, un parti unique de la classe ouvrière, utiles aux vieux désirant une retraite et aux mères opposées à la guerre, permettrait également d'empêcher le blocus de l'Espagne républicaine (courte séquence documentaire sur la guerre d'Espagne).
La Grande Espérance expose certaines des préoccupations nouvelles du P.C.F. sous le Front populaire : alerte contre le fascisme international, aspiration à l'unité organique, défense du patrimoine national et des cultures régionales. S'y dessinent également les premiers éléments du culte de la personnalité autour de Maurice Thorez (objets artisanaux et cadeaux de l'exposition du travail).
La Grande Espérance a été montré (et peut-être remonté) après la Libération.
Y-a-t'il alors été ajouté au générique un commentaire insistant sur la continuité de la ligne politique du parti communiste et le sacrifice de ses militants durant la guerre. Il n'existe aujourd'hui que cette version postérieure à 1945. (version remontée en 1945)
Générique : Les Films Populaires et Ciné France « présente un document des films populaires»/ La Grande Espérance/ Scènes du Congrès National du P.C.F./ Arles le 25, 26, 27, 28 et 29 décembre 1937».
Musique : Airs provençaux, L'Arlésienne de Georges Bizet, L'Internationale (son direct), La Marseillaise,
Intervenants : Marcel Cachin, Maurice Thorez, Jacques Duclos.
Personnalités : Jean-Richard Bloch, Marcel Cachin, Danièle Casanova, Martha Desrumeaux, Jacques Duclos, Benoit Frachon, Georges Politzer, Marie Politzer, Joseph Ramier, Pierre Semard, Maurice Thorez, Julien Racamond.
Personnes citées : Mistral, Mussolini, Hitler, Goebbels, Goethe.
Lieux et monuments: Arles (les arènes, l'église romane, le cloître...), village de Beaux, Camargue, Pontvieil (musée Alphonse Daudet), Montbajour (abbaye), Paris (manifestations et banderoles du Congrès International des Écrivains et de l'U.J.F.F...).
Extraits des Bâtisseurs (vérifier/ dates)
«Le film que nous vous présentons a été tourné en 1937. Il est un témoignage saisissant de la continuité de la politique communiste. Le PC français est fier de pouvoir ainsi faire la démonstration de la droiture de sa politique, de sa vigilance anti-fasciste et de son dévouement patriotique. Durant les années tragiques de la clandestinité, le PCF, le grand parti du peuple, a été à la pointe du combat contre les bandits hitlériens et ses ignobles complices de Vichy. Ses meilleurs militants ont versé leur sang généreux pour que vive la France.»
(Extrait du déroulant rajouté après-guerre)
Regardez les militants rassemblés dans la salle du congrès. Ils sont nombreux ceux qui sont tombés sous les balles hitlériennes. Vous en reconnaîtrez quelques uns dont nous soulignerons les noms immortels./ Écoutez les magnifiques discours de Maurice THOREZ et Jacques DUCLOS. Une seule idée les anime.
Unir les français et les françaises contre le péril fasciste pour la défense des libertés démocratiques, combattre les agents de la V° colonne, travailler au triomphe de la démocratie. Aujourd'hui, la France remonte de l'abîme où l'avait plongée la trahison, vers les cimes de la grandeur, de l'indépendance et de la liberté. Le PC est fier de la part glorieuse qu'il a prise dans la lutte ardente de la libération de Paris. Il est fier de ses héros tombés par dizaines de milliers et l'histoire dira qu'il a bien mérité de la France et de la République".
(travelling le long d'une route / surimp.): LA GRANDE ESPÉRANCE / SCÈNES DU CONGRES NATIONAL DU PCF / ARLES les 25.26.27.28 et 29 décembre 1937. (sous-titres) indiquant les communistes tués pendant la guerre: RAMIER, POLITZER, Marie POLITZER, Danielle CASANOVA... Musique populaire provençale et catalane, bande son de La Marseillaise.
NOTE: Alternance de divertissements et de scènes du congrès. (1123 délégués) / CACHIN prononce un discours dans les arènes. Commentaire cinéphilique de BECKER sur les courses de taureaux qui lui rappellent les westerns, y compris les français "MODOT et JOE HAMMAM".
DISCOURS non synchrones, montés sur des plans (assez beaux) des congressistes.
DÉLÉGUÉ ALGÉRIEN / JEAN-RICHARD BLOCH
THOREZ: démocratie ou fascisme.
DUCLOS: faites l'unité.
Plan de manifestation du 1er congrès international des écrivains.
D'après Marc Maurette : "Je me rappelle être allé souvent en 37 dans la salle de montage de CTM où Jacques Becker montait pour Ciné-Liberté le film qu'il avait tourné sur le Congrès du Parti à Arles ; il y avait un très beau plan des quatre dirigeants de la Jeunesse Communiste : Politzer, Marie Claude-Vaillant-Couturier, Laurent Casanova et Danielle Casanova."
(ce plan ne figure pas dans la version que nous avons, remontée)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Cinémathèque française, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Allocutions, dans les arènes d'Arles et après une course de taureaux, de Marcel Cachin (sur la langue et le patrimoine provençaux) et, au congrès, de Maurice Thorez (ou la démocratie, ou le fascisme) et Jacques Duclos (faites l'unité). Selon Jacques Duclos, un parti unique de la classe ouvrière, utiles aux vieux désirant une retraite et aux mères opposées à la guerre, permettrait également d'empêcher le blocus de l'Espagne républicaine (courte séquence documentaire sur la guerre d'Espagne).
La Grande Espérance expose certaines des préoccupations nouvelles du P.C.F. sous le Front populaire : alerte contre le fascisme international, aspiration à l'unité organique, défense du patrimoine national et des cultures régionales. S'y dessinent également les premiers éléments du culte de la personnalité autour de Maurice Thorez (objets artisanaux et cadeaux de l'exposition du travail).
La Grande Espérance a été montré (et peut-être remonté) après la Libération.
Y-a-t'il alors été ajouté au générique un commentaire insistant sur la continuité de la ligne politique du parti communiste et le sacrifice de ses militants durant la guerre. Il n'existe aujourd'hui que cette version postérieure à 1945. (version remontée en 1945)
Générique : Les Films Populaires et Ciné France « présente un document des films populaires»/ La Grande Espérance/ Scènes du Congrès National du P.C.F./ Arles le 25, 26, 27, 28 et 29 décembre 1937».
Musique : Airs provençaux, L'Arlésienne de Georges Bizet, L'Internationale (son direct), La Marseillaise,
Intervenants : Marcel Cachin, Maurice Thorez, Jacques Duclos.
Personnalités : Jean-Richard Bloch, Marcel Cachin, Danièle Casanova, Martha Desrumeaux, Jacques Duclos, Benoit Frachon, Georges Politzer, Marie Politzer, Joseph Ramier, Pierre Semard, Maurice Thorez, Julien Racamond.
Personnes citées : Mistral, Mussolini, Hitler, Goebbels, Goethe.
Lieux et monuments: Arles (les arènes, l'église romane, le cloître...), village de Beaux, Camargue, Pontvieil (musée Alphonse Daudet), Montbajour (abbaye), Paris (manifestations et banderoles du Congrès International des Écrivains et de l'U.J.F.F...).
Extraits des Bâtisseurs (vérifier/ dates)
«Le film que nous vous présentons a été tourné en 1937. Il est un témoignage saisissant de la continuité de la politique communiste. Le PC français est fier de pouvoir ainsi faire la démonstration de la droiture de sa politique, de sa vigilance anti-fasciste et de son dévouement patriotique. Durant les années tragiques de la clandestinité, le PCF, le grand parti du peuple, a été à la pointe du combat contre les bandits hitlériens et ses ignobles complices de Vichy. Ses meilleurs militants ont versé leur sang généreux pour que vive la France.»
(Extrait du déroulant rajouté après-guerre)
Regardez les militants rassemblés dans la salle du congrès. Ils sont nombreux ceux qui sont tombés sous les balles hitlériennes. Vous en reconnaîtrez quelques uns dont nous soulignerons les noms immortels./ Écoutez les magnifiques discours de Maurice THOREZ et Jacques DUCLOS. Une seule idée les anime.
Unir les français et les françaises contre le péril fasciste pour la défense des libertés démocratiques, combattre les agents de la V° colonne, travailler au triomphe de la démocratie. Aujourd'hui, la France remonte de l'abîme où l'avait plongée la trahison, vers les cimes de la grandeur, de l'indépendance et de la liberté. Le PC est fier de la part glorieuse qu'il a prise dans la lutte ardente de la libération de Paris. Il est fier de ses héros tombés par dizaines de milliers et l'histoire dira qu'il a bien mérité de la France et de la République".
(travelling le long d'une route / surimp.): LA GRANDE ESPÉRANCE / SCÈNES DU CONGRES NATIONAL DU PCF / ARLES les 25.26.27.28 et 29 décembre 1937. (sous-titres) indiquant les communistes tués pendant la guerre: RAMIER, POLITZER, Marie POLITZER, Danielle CASANOVA... Musique populaire provençale et catalane, bande son de La Marseillaise.
NOTE: Alternance de divertissements et de scènes du congrès. (1123 délégués) / CACHIN prononce un discours dans les arènes. Commentaire cinéphilique de BECKER sur les courses de taureaux qui lui rappellent les westerns, y compris les français "MODOT et JOE HAMMAM".
DISCOURS non synchrones, montés sur des plans (assez beaux) des congressistes.
DÉLÉGUÉ ALGÉRIEN / JEAN-RICHARD BLOCH
THOREZ: démocratie ou fascisme.
DUCLOS: faites l'unité.
Plan de manifestation du 1er congrès international des écrivains.
D'après Marc Maurette : "Je me rappelle être allé souvent en 37 dans la salle de montage de CTM où Jacques Becker montait pour Ciné-Liberté le film qu'il avait tourné sur le Congrès du Parti à Arles ; il y avait un très beau plan des quatre dirigeants de la Jeunesse Communiste : Politzer, Marie Claude-Vaillant-Couturier, Laurent Casanova et Danielle Casanova."
(ce plan ne figure pas dans la version que nous avons, remontée)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Cinémathèque française, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
1. Arles accueille le 9ème congrès du PCF :
Générique. Préambule sous forme d'un long texte défilant sur fond noir et muet " «Le film que nous vous présentons a été tourné en 1937. Il est un témoignage saisissant de la continuité de la politique communiste. Le Parti Communiste français est fier de pouvoir ainsi faire la démonstration de la droiture de sa politique, de sa vigilance anti-fasciste et de son dévouement patriotique. Durant les années tragiques de la clandestinité, le P.C.F, le grand parti du peuple, a été à la pointe du combat contre les bandits hitlériens et ses ignobles complices de Vichy. Ses meilleurs militants ont versé leur sang généreux pour que vive la France. Regardez les militants rassemblés dans la salle du congrès. Ils sont nombreux ceux qui sont tombés sous les balles hitlériennes. Vous en reconnaîtrez quelques-uns dont nous soulignerons les noms immortels. Écoutez les magnifiques discours de Maurice Thorez et Jacques Duclos. Une seule idée les anime : unir les français et les françaises contre le péril fasciste pour la défense des libertés démocratiques, combattre les agents de la Vième colonne, travailler au triomphe de la démocratie. Aujourd'hui, la France remonte de l'abîme où l'avait plongée la trahison, vers les cimes de la grandeur, de l'indépendance et de la liberté. Le Parti Communiste est fier de la part glorieuse qu'il a prise dans la lutte ardente de la libération de la Paris. Il est fier de ses héros tombés par dizaines de milliers et l'histoire dira qu'il a bien mérité de la France et de la République ".
En surimpression d'un travelling rapide filmé d'un train : titre "La grande espérance".
Puis, Sous-titre : "Scènes du Congrès National du Parti communiste Français. Arles.
Les 25, 26, 27, 28 et 29 décembre 1937.
Le commentaire annonce l'arrivée "de tous les coins de France des délégués au 9e congrès. Des plans de trains, cars, voitures, un panneau d'entrée de la ville d'Arles illustrent ce propos.
Une locomotive à vapeur fait son entrée en gare d'Arles. Ramier descend du train au milieu de nombreux délégués. La voix off, indique qu'ils sont 1123 délégués - on remarque à leurs chapeaux un groupe originaire d'Afrique du Nord - Le commentaire loue l'engagement de ses hommes, femmes, intellectuels : " Militants liés par toutes leurs fibres à leur pays, à leur région, à leur ville et village, à leur métier et à leur profession. Militants dont on peut dire qu'ils ont de la terre de France à leurs souliers".
Les délégués quittent la gare tandis que d'autres arrivent à la salle du congrès en bus.
Plan d'ensemble des participants à la réunion rassemblés sur une place sur fond d'une farandole (musique)
Plan sur la permanence du 9ème congrès et contre-plongée sur un emblème avec la faucille et le marteau.
Une fois rejoints leurs hébergements, les délégués ont rendez-vous aux arènes d'Arles pour une fête organisée à leur intention.
Plan d'ensemble de la foule dans les gradins. Plan rapproché sur Marcel Cachin, Maurice Thorez et Jacques Duclos.
Sur scène : les gardians de la Camargue filmés sous divers plans tandis que la voix off commente la qualité du spectacle, le talent des gardians.
Sous-séquence consacrée à la farandole. Indissociable de ce type de fête selon le commentaire qui, là encore insiste sur les talents des danseurs. Alors que la caméra montre une série de plans d'ensemble puis quelques gros plan, des danseurs, des musiciens, le commentaire indique "qu'Arles est devenue le siège de la fédération du folklore de la Provence pour la défense des us et coutumes du pays".
Un taureau est enfermé dans un corridor de l'arène. Gros plan sur un panneau "Toril". La caméra filme la tête de l'animal en gros plan et en plongée. Libéré, le taureau s'élance. La voix off commente l'attitude du taureau dans l'arène. La caméra suit les "raséteurs" qui sous l'œil souriant de Maurice Thorez, de Marcel Cachin tentent d'arracher une cocarde placée entre les cornes du taureau.
Le chœur des participants à la fête entonne l'Internationale en levant le poing. Discours de Marcel Cachin (non synchro) . Le dirigeant remercie les hôtes du congrès de l'accueil chaleureux et fraternel qu'ils réservent aux délégués. Il loue le passé de la ville d' Arles, ses qualités humaines " ses hommes ont toujours manifesté un violent amour de la liberté ". Il défend la langue provençale par un hommage au poète, Frédéric Mistral et cite l'un des vers du créateur " assise au bord du Rhône (Arles) comme une reine vénérée et majestueuse qui rêve avec amour de ses gloires anciennes et qui domine encore pas sa beauté ". Panorama sur la façade et sculptures d'une église romane et du monastère : arcades, cour. Plans illustratifs de paysages.
2. Discours de Thorez et Duclos :
Panorama sur la banderole de bienvenue au congrès sur une façade :"9e congrès du parti communiste français. 25,26,27,28,29 décembre 1937 à Arles".
Plan d'ensemble de la salle du congrès "immense et confortable" dit le commentaire qui précise "qu'il y a 25 jours cela n'était encore qu'un garage encombré de machines". Bancs-titres des portraits muraux de Lénine, Staline, Marcel Cachin, Engels, Thorez, Dimitrov.
Dans la rue les délégués arrivent dont Martha Desrumeaux, Marie ou MaÎ Politzer, Danielle Casanova et Georges Politzer.
Le commentaire indique , "vous allez entendre un fragment de la première partie du rapport de Maurice Thorez, secrétaire général du parti".
Discours (non synchro). Le dirigeant communiste consacre son discours à une longue condamnation du fascisme de Mussolini et du National-socialisme de Hitler. À l'appui de nombreuses citations, il démontre que leurs idéologies menacent les valeurs humanistes et démocratiques ". Il cite le Duché, lorsqu'il déclare :"nous représentons l'antithèse de tout le monde des immortels principes de 1789", Hitler :" la démocratie est un mensonge" et Goebbels : "l'an 1789 sera rayé de l'histoire". Il conclut son discours en affirmant que la question politique posée "aux prolétaires communistes et socialistes comme à leurs alliés des autres partis républicains" est celle du choix entre fascisme et démocratie.
Le discours de Maurice Thorez est accompagné de plan d'ensemble de la salle de congrès, de plans rapprochés de délégations dont celle d'Algérie, des personnalités présentent à la tribune dont Martha Desrumeaux et Pierre Sémard, divers plans des coulisses du congrès : téléphonistes, journalistes, dactylos.
Plan rapproché et gros plan sur un sapin chargé de cadeaux de Noël. Le commentaire indique que le congrès a offert des jouets à 1500 enfants de la région. Distribution des jouets. Nombreux gros plans d'enfants sur fond musical (morceau classique)
Accompagnés de plans des enfants, de leurs mères, la voix off fait observer "que la préoccupation dominante de toutes les interventions est d'assurer le bien-être et la sécurité à tous les Français" .
A la tribune, Jacques Duclos consacre la totalité de son discours à l'unité politique. "Elle doit se faire parce qu'elle correspond à la volonté et à l'intérêt des masses, dit-il". Il prend exemple du succès de l'unité syndicale pour convaincre " les "septiques ". Il développe les perspectives qu'ouvrirait "le parti unique de la classe ouvrière : il ne serait pas possible de faire (...)une politique contraire aux intérêts du peuple ; de faire le blocus de l'Espagne républicaine "Jacques Duclos toujours en off, énumère ceux qui ont besoin et demandent l'unité. Sur des images illustratives, il évoque les soldats de la République espagnole (archives), les vieux (propos illustrés par un extrait du film"..."), les petits commerçants (Plan rapproché vitrines d'un tailleur, d'une boulangerie), les paysans. Sur les gros plans, d'une femme tricotant et d'une mère portant son enfant dans les bras, l'énumération du dirigeant se poursuit par : "les mamans qui ne veulent pas que leurs petits soient massacrés dans une nouvelle guerre". Jacques Duclos achève sa liste par les anciens combattants, sur le plan rapproché d'une manifestation de blessés de la première guerre mondiale.
En off, d'une animation autour d'une carte de France et du slogan "faites l'unité ", le dirigeant exhorte le parti à tout faire pour répondre à l'appel à l'unité sorti "des profondeurs de la France laborieuses". "Nous faisons, déclare t-il, le serment de lutter de toutes nos forces pour réaliser au plus vite le parti unique de la classe ouvrière de France". Il présente l'unité comme le moyen de pérenniser le front populaire.
Le début du discours du dirigeant communiste est accompagné par divers plans de la salle du congrès, des délégués et de la tribune puis s'achève sur une longue séquence de plans de foules manifestants, poing levé, tirés notamment de Magazine populaire n°1 et du Défilé des 500 000 manifestants.
Plans d'illustrations sur des boutiques, devantures de magasin (boulangerie)
3. Excursion touristique des délégués dans la région d'Arles "transportés dans de confortables autocars" dit la voix off tandis que la caméra les filme en plan rapproché et gros plan.
Visite du moulin de Fontvieille, site d'accueil du musée Alphonse Daudet. Plans du moulin et des délégués arpentant la colline.
Visite des ruines de l'abbaye de Montmajour. Divers plans du monument accompagnent un court historique.
Arrivée des délégués au village des Baux. Là encore, la voix off accompagne la visite d'un commentaire historique et géographique. Série de vues panoramiques des Alpilles.
Un groupe de délégués visitent la Camargue. Gros plan sur des gardians à cheval, levant des perches. Le commentaire indique qu'ils sont originaires de la "manade de (Baroncelli ?). Plan rapproché sur un gardian poursuivant un taureau.
4. Discours final de Maurice Thorez.
Retour dans la salle du congrès. Le commentaire fait une rapide allusion aux interventions des délégués originaires des Colonies. Plan rapproché d'un délégué d'Afrique du Nord tandis que la voix off indique qu'ils ont apporté "d'une même foi et d'une même ardeur leur contribution à l'œuvre du congrès".
Jean-Richard Bloch à la tribune, son non synchro "parle au nom des intellectuels invités". La voix off, rapporte que l'écrivain a dit du congrès qu'il "méritait le nom de congrès du peuple français".
Le commentaire insiste sur l'unanimité des délégués, sur le plan d'ensemble d'une séance de vote à main levée : "aucune abstention, aucune voix opposée aux décisions prises ne se manifesta jamais". L'élection des dirigeants fit selon la voix off, l'objet du "même enthousiasme" des délégués élus de "la grande famille communiste".
Bancs-titres sur une affiche de l'exposition du travail et une série de gros plan sur des pommes, des épis de maïs, un carrosse, une goélette, une péniche miniatures. Gros plan sur des santons, une maquette du Sénat, un couteau à usage multiple. Le commentaire indique que ces objets ont été présentés à l'exposition du travail. La caméra et la voix off, insiste sur un fusil "fait spécialement par un artisan armurier " membre de notre parti, pour notre camarade Maurice Thorez et, gravé par Bourboin (?), meilleur ouvrier de France". La caméra montre ensuite des couverts, des sculptures mobilières en bois : escaliers, chaises. La présentation des objets est rythmée par une " carmagnole ", instrumentale.
Une main fait tournoyer une table miniature dont le plateau est gravé du nom de Maurice Thorez et de l'emblème communiste.
Plan rapproché de Maurice Thorez à la tribune, face à un micro. Quelques mots non synchros.
Plan d'ensemble de la salle. Le discours final du congrès est consacré à la question centrale du moment " vaincre le fascisme, sauver la classe ouvrière en sauvant la démocratie et la paix". Il déclare que le IXe ouvre de nouvelles perspectives aux "travailleurs de France, unis et forts grâce au Front Populaire" aux côtés duquel le parti communiste reste entièrement engagé.
Après avoir été accompagné par des plan d'ensemble de la salle de congrès et quelques plans de la tribune, le discours l'est par un court montage d'archives montrant : une cour d'école et des jeux d'enfants, le dortoir et le repas des petits pris autour d'une table circulaire propre aux crèches, une salle de classe puis de nouveau une cour d'école et de nouveaux des jeux d'enfants. Ces derniers plans sont extraits du film " Les bâtisseurs ".
Plan d'ensemble d'une manifestation. Cortège des Jeunes filles de France.
Le parti communiste représente l'avenir en préparant "le renversement de la domination du capital et la prise de pouvoir de la classe ouvrière".
Panorama en plongé sur un planisphère. La caméra part d'un plan fixe du territoire de L'U.R.S.S - agrémenté d'une faucille et d'un marteau - puis chemine très lentement vers l'Europe et la France, tandis que le dirigeant communiste poursuit son discours avec vigueur. Maurice Thorez contredit les capitalistes qui accusent les communistes d'utopie par la " Certitude ! (que représentent) les 180 millions d'hommes et de femmes du grand pays des soviets victorieux". Il vante la future constitution soviétique promise par Staline qui avec Lénine " a fait du rêve socialiste d'hier la réalité de demain". "Les soviets, poursuit-il, se sont inspirés de l'exemple glorieux de notre Commune de Paris. Les communistes de France seront inspirés de l'exemple victorieux de la grande commune soviétique". Le dirigeant achève son intervention par une série d'ovations au pouvoir des soviets, au parti communiste français, à l'internationale communiste, à la France " libre, forte et heureuse dévouée à sa mission de progrès, de liberté et de paix". Applaudissements.
FIN. Un chœur interprète la Marseillaise sur le banc-titre d'une gravure épique de Marianne puis sur fond noir.