FÊTES DE LA JEUNESSE
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1947 précisément
- Durée00:20:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Les Fêtes de la jeunesse organisées par la C.G.T. le 31 mai et le 1er juin 1947. Après une évocation du travail, des métiers et des travailleurs qui façonnent une France à la fois rurale et industrielle, toujours industrieuse, ce documentaire présente les « journées des printemps de la jeunesse » de la centrale syndicale.
Cette manifestation s'ouvre par une exposition consacrée aux métiers à la Porte de Versailles -mine, mécanique, ébénisterie, couture, transport...-, se poursuit par des manifestations sportives et des jeux à La Croix de Berny - courses de motos et de vélos, piscine et camping, athlétisme, danse et football- et s'achève par un rassemblement parisien - chorale populaire de Paris, allocution d'André Tollet, défilé de chars symbolisant les corps de métiers.... Les écoles d'apprentissage sont mises en valeur. Parmi le défilé passant devant l'Hôtel de Ville, on relève entre autres un char stipendiant le marché noir, un autre réclamant des crédits « pour une grande aviation populaire », un char des PTT montrant une opération de trie ou une chorale de mineurs....
Si certaines démonstrations gymniques semblent s'inspirer du modèle soviétique, Fêtes de la jeunesse, exaltant le travail et les métiers, s'inscrit résolument dans la bataille de la Reconstruction. Il existe une version complète du film (20 min), non restauré, dans le fonds de l'Institut d'histoire sociale C.G.T. déposé aux Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis. La dernière partie de cette version fait la part belle à la jeunesse et au sport ouvrier (F.S.G.T).
Générique : « La Confédération Générale du Travail présente fêtes de la jeunesse du 31 mai au 1er juin 1947. Réalisé par une section de jeunes syndiquées du cinéma parisien. »
Intervenant : André Tollet.
Lieux et monuments : La Croix de Berny, Paris (Porte de Versailles -salon- Place de la République, Tour Saint-Jacques, Hôtel de ville, Notre Dame).
Personnalités : Benoit Frachon, Ambroise Croizat, Gaston Monmousseau, André Lunet, Julien Racamond, Henri Raynaud, Jean Wiener (vérifier).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Cette manifestation s'ouvre par une exposition consacrée aux métiers à la Porte de Versailles -mine, mécanique, ébénisterie, couture, transport...-, se poursuit par des manifestations sportives et des jeux à La Croix de Berny - courses de motos et de vélos, piscine et camping, athlétisme, danse et football- et s'achève par un rassemblement parisien - chorale populaire de Paris, allocution d'André Tollet, défilé de chars symbolisant les corps de métiers.... Les écoles d'apprentissage sont mises en valeur. Parmi le défilé passant devant l'Hôtel de Ville, on relève entre autres un char stipendiant le marché noir, un autre réclamant des crédits « pour une grande aviation populaire », un char des PTT montrant une opération de trie ou une chorale de mineurs....
Si certaines démonstrations gymniques semblent s'inspirer du modèle soviétique, Fêtes de la jeunesse, exaltant le travail et les métiers, s'inscrit résolument dans la bataille de la Reconstruction. Il existe une version complète du film (20 min), non restauré, dans le fonds de l'Institut d'histoire sociale C.G.T. déposé aux Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis. La dernière partie de cette version fait la part belle à la jeunesse et au sport ouvrier (F.S.G.T).
Générique : « La Confédération Générale du Travail présente fêtes de la jeunesse du 31 mai au 1er juin 1947. Réalisé par une section de jeunes syndiquées du cinéma parisien. »
Intervenant : André Tollet.
Lieux et monuments : La Croix de Berny, Paris (Porte de Versailles -salon- Place de la République, Tour Saint-Jacques, Hôtel de ville, Notre Dame).
Personnalités : Benoit Frachon, Ambroise Croizat, Gaston Monmousseau, André Lunet, Julien Racamond, Henri Raynaud, Jean Wiener (vérifier).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Générique indiquant que le film présenté par la C.G.T. a été réalisé par "une section de jeunes syndiqués du cinéma".
Tandis que des cheminots installent à main nue, un aiguillage, le commentaire loue la vitalité du peuple son travail - dans la dignité et la liberté - comme "richesse de la Nation". L'idée est illustrée par le plan d'ensemble d'un site industriel, d'une moissonneuse, d'une chaîne de filature, et diverses activités industrielles, tertiaires et agricoles. La voix off loue l'effort "de la classe des travailleurs qui a contribué à faire revivre en quantité comme en qualité ce que certains prétendaient comme définitivement perdu".
Évocation des écoles d'apprentissage où "sous l'impulsion de la C.G.T., les jeunes se sont penchés sur les mille problèmes du travail bien fait". Nombreux gros plans sur gestes de travail : manette d'aiguillage, menuisier entrain de scier, paysans enfourchant du blé et moissonnant à la main, dactylo tapant à la machine, chercheurs jaugeant un flacon, examinant au microscope, forgeron, maçons construisant un mur. La voix off poursuit en affirmant que "la vraie morale n'est pas dans de pompeuses dissertations que l'on fait dans les salons mais elle est à l'atelier, au laboratoire, dans la responsabilité que chacun prend dans l'exercice de son métier".
Visite par les dirigeants syndicaux de l'exposition organisée par la C.G.T. à la porte de Versailles (Ambroise Croizat, Gaston Monmousseau, Benoît Frachon, Julien Racamond). Benoît Frachon se montre particulièrement intéressé. La voix off indique que "tous les corps de métier sont représentés". Les images illustrent chacun d'eux : mécanique, mine, couture, l'ébénisterie, les transports Certaines activités sont représentées par des maquettes motorisées, c'est le cas d'un bateau téléguidé.
Contexte : APRÈS-GUERRE Personnes évoquées : FRACHON (Benoît) Organisations : C.G.T. Descripteurs : cheminot / jeunesse / métier / liberté / apprentissage / reconstruction
Travelling sur le calicot annonçant "la journée de printemps" organisée par la C.G.T. en direction des jeunes syndiqués, à la croix de Berny. Plan rapproché puis d'ensemble du camping installé aux abords du stade.
Différents plans de la piscine, la voix off indique que les jeunes sont venus assister et participer "à des ébats sportifs".
Plan d'ensemble du terrain de football "où se déroule la finale de la coupe confédérale, remportée par l'équipe du Ministère de l'air"
Un relais se déroule auquel participent "garçons et filles de nos écoles d'éducation physique".
Plans d'acrobaties et cheval d'arçon accompagnés du commentaire "les jeunes travailleurs donnent à ces fêtes du printemps une illustration éloquente".
Des jeunes filles de "l'école nationale supérieure d'éducation physique" présentent des exercices de gymnastique rythmique décrits en off comme "des danses simples exprimant la joie de vivre".
Sous séquence consacrée à l'arrivée du critérium de printemps, cycliste. Le commentaire indique que 2000 jeunes de moins de 20 ans ont participé à la compétition. Une jeune fille remet un bouquet de fleurs au vainqueur de l'épreuve, le niçois, "Macagnon ??. Le sportif effectue un tour de piste sous les applaudissements de la tribune.
Course de demi-fond derrière moto commerciale, gagnée par "Ragot ???" de l'U.S. métro qui dit la voix off " soulève l'enthousiasme de nos délégués, de nos jeunes de province".
Le commentaire note que "ce 1er juin est le jour où la grande manifestation prend tout son sens". Plan d'ensemble de la tête du défilé place de la République et près de la Tour Saint-Jacques sous une banderole "des syndicats ouvriers de la région parisienne". Sur un travelling de la tribune officielle, la voix off cite les noms de dirigeants : Benoît Frachon, Lunet, Racamond, Eugène Henaff, André Tollé, Henri Reynaud et Gaston Monmousseau puis note la présence de délégués de "l'union française".
Le défilé passe devant la tribune. Un premier véhicule décoré porte une banderole revendiquant "à chaque jeune un métier".
Chant en son direct de la chorale populaire de Paris tandis que défilent face à l'hôtel de ville, des jeunes au pas, des chars décorés, des gymnastes et que se déroulent, sur une estrade des démonstrations sportives.
Début du discours en off, sur fond du défilé de jeunes portant des drapeaux tricolores, d'André Tollet " cette jeunesse qui défile aujourd'hui, c'est la jeunesse de la France et toute la jeunesse est dans la C.G.T..
André TOLLET, poursuit son discours en In de la tribune : " A cette place, il y aura trois ans dans quelques semaines, quand nous tenions cet Hôtel de Ville (court panorama Haut Bas de l'édifice aboutissant à la tribune officielle) malgré les attaques ennemies, des jeunes se battaient avec un courage indomptable. Ce sont ceux-là qui ont libéré Paris et qui ont permis l'installation d'un gouvernement responsable. Le dirigeant poursuit son discours alors que défilent des chars décorés par des apprentis et jeunes ouvriers de différentes entreprises (air-france). "Tout cela était coordonné par le Comité Parisien de la Libération dont le pivot était (...) l'Union des Syndicats de la Région Parisienne. Nous avons obtenu ensemble grâce à l'union dans la C.G.T. de sérieuses augmentations de salaires, pour les jeunes plus que pour les autres par l'application du principe " à travail égal, salaire égal. Nous avons obtenu de grosses améliorations dans l'apprentissage, par le contrôle plus soutenu et l'effort de toute la C.G.T. depuis sa direction jusqu'aux sections syndicales. Nous avons obtenu grâce à un ministre du travail compréhensif, l'organisation de la formation professionnelle accélérée. À 17, 18 ans voire 25 ans et plus, on peut désormais apprendre un métier en gagnant 25 % de plus que le salaire du manœuvre. Nous avons enfin obtenu : un mois de congés payés jusqu'à 18 ans et trois semaines jusqu'à 20 ans. Nous voulons plus encore pour la jeunesse et pour la France pour qui nous ne pouvons séparer les intérêts. Nous voulons que soient améliorés les salaires de tous ; si nous avons dépassé la production de 1938, ce n'est pas pour arrondir les ventres des hommes des trusts qui trahissent toujours la France. Tout ce que nous revendiquons, nous sommes certains que nous l'obtiendrons tous ensemble, par nos efforts, avec l'appui de la totalité du mouvement ouvrier et de la C.G.T.. Certains voudraient isoler la jeunesse du reste de la classe ouvrière, chaque fois que la réaction prépare un mauvais coup, elle veut détruire l'unité des travailleurs dans ce but, tous les prétextes lui sont bons (....). Elle veut diviser les jeunes de leurs aînés, mais jamais on ne séparera la jeunesse du reste du pays laborieux car la classe ouvrière est elle même, la jeunesse de la France, la jeunesse du monde.
La fin du discours coïncide avec l'hommage à la tribune du cortège des jeunes mineurs ouvert par un petit tambour du "groupe d'Henain-Létard, cœurs jeunes, bras vaillants pour la bataille du charbon" est-il écrit sur une banderole.
Film coupé sur le plan d'un char décoré d'un avion. FILM INCOMPLET
Contexte : APRÈS-GUERRE Intervenants : TOLLET (André) Lieux : Paris Organisations : C.G.T. Descripteurs : Croix de Berny / mairie / Tour Saint-Jacques / Place de la République / ENTREPRISES / Paris / travailleur / danse / Région Parisienne / banderole / épreuve sportive / dirigeant / union / syndicat / LIBÉRATION / jeunesse / drapeau / manifestation / gouvernement / apprentissage / Union Française / tribune