FEMMES DANS LA COMMUNE (LES)
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- Réalisateur.ice.sMichèle GARD
- Année(s)1980 environ
- Durée00:08:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
Documentaire attribué à Michèle Gard sur l'importance, le rôle et le courage des femmes dans la Commune de Paris - Louise Michel, Nathalie Lemel, Elizabeth Dmitrieff et les autres.
Des banc-titres de gravures et photographies d'époque sont commentés par une voix off féminine. Celle-ci ne se contente pas d'évoquer les noms des femmes connues de la Commune ; elle expose également les principaux sujets de débat dont elles et leurs compagnes se saisirent (l'alimentation, l'enseignement des filles)
Le début du film expose la situation de la classe ouvrière parisienne dans la deuxième moitié du XIXème siècle : salaires très bas, taux inquiétant de prostitution pour chercher un complément de revenu, et premières tentatives d'union de forces contestataires : coopératives d'alimentation, cantines (La Marmite d'Eugène Varlin et Nathalie Lemel), clubs. Ces différentes initiatives visent à faire acte de solidarité et à améliorer le quotidien, mais entendent également donner une éducation politique à celles et ceux qui les fréquentent.
Dès le mois d'avril 1871, les femmes s'organisent pour riposter à l'attaque des Versaillais, en lançant un appel : "Citoyennes, aux armes, la patrie est en danger (..) Vivre libres en travaillant ou mourir en combattant". Elles constituent des comités d'arrondissement, et participent à l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.
Elizabeth Dmitrieff siège au comité central des citoyennes. Les femmes sont cantinières, ambulancières, soldats, comme Louise Michel, qui combat sur les barricades, Victorine Louvet ou la modiste Blanche Lefebvre, tuée dans les combats de rue.
Le film se clôt en évoquant le sort des femmes qui ont combattu : la mort et l'exil furent le lot de beaucoup d'entre elles.
Personnes citées : Nathalie Lemel, Eugène Varlin, Louise Michel, Anna Jaclard, Elisabeth Dmitrieff, Victorine Louvet, Blanche Lefebvre, Karl Marx, Jospeh Proudhon
Lieu de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Des banc-titres de gravures et photographies d'époque sont commentés par une voix off féminine. Celle-ci ne se contente pas d'évoquer les noms des femmes connues de la Commune ; elle expose également les principaux sujets de débat dont elles et leurs compagnes se saisirent (l'alimentation, l'enseignement des filles)
Le début du film expose la situation de la classe ouvrière parisienne dans la deuxième moitié du XIXème siècle : salaires très bas, taux inquiétant de prostitution pour chercher un complément de revenu, et premières tentatives d'union de forces contestataires : coopératives d'alimentation, cantines (La Marmite d'Eugène Varlin et Nathalie Lemel), clubs. Ces différentes initiatives visent à faire acte de solidarité et à améliorer le quotidien, mais entendent également donner une éducation politique à celles et ceux qui les fréquentent.
Dès le mois d'avril 1871, les femmes s'organisent pour riposter à l'attaque des Versaillais, en lançant un appel : "Citoyennes, aux armes, la patrie est en danger (..) Vivre libres en travaillant ou mourir en combattant". Elles constituent des comités d'arrondissement, et participent à l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.
Elizabeth Dmitrieff siège au comité central des citoyennes. Les femmes sont cantinières, ambulancières, soldats, comme Louise Michel, qui combat sur les barricades, Victorine Louvet ou la modiste Blanche Lefebvre, tuée dans les combats de rue.
Le film se clôt en évoquant le sort des femmes qui ont combattu : la mort et l'exil furent le lot de beaucoup d'entre elles.
Personnes citées : Nathalie Lemel, Eugène Varlin, Louise Michel, Anna Jaclard, Elisabeth Dmitrieff, Victorine Louvet, Blanche Lefebvre, Karl Marx, Jospeh Proudhon
Lieu de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Rappel historique des faits depuis les canons du 18 mars (ce sont les femmes qui s'interposent) jusqu'à l'installation de la Commune à l'Hôtel de ville. Banc-titres : photo des canons, gravure hôtel de ville et foule en liesse. La difficile situation professionnelle des femmes, conditions dégradées depuis 1830. Main d'œuvre surexploitée. « Sur 120 000 ouvrières, 6000 sont dans la couture et gagnent à peine 2 f/jour ». Montée de la prostitution. Banc-titres sur gravures et photos d'ouvrières au travail : couturières, et femmes et enfants dans la rue. Apparition des sociétés comme La Marmite de Nathalie Lemel (portrait photo) et Eugène Varlin, pour rendre la nourriture accessible. « C'est aussi un outil de propagande pour l'Internationale ».
Les clubs politiques, dont certains sont uniquement féminins. Banc-titres : affiches Clubs des femmes patriotes de Montrouge et Belleville ; gravure : église transformée en club avec femme discourant sur la chaire. Commentaire off sur les thèmes des débats des femmes : l'exploitation et l'inégalité des salaires, l'éradication de la prostitution, le divorce. Dessin satirique sur les « mégères » (les communardes sont ainsi qualifiées par la réaction).
Rappel biographie et combats de Louise Michel (portrait photo et dessiné). Photo d'Anna Jaclard (ancienne aristocrate russe) et photos de classes (début 20ème) : rappel de son rôle pour l'enseignement des filles et de la controverse avec les Proudhoniens, assez nettement phallocrates.
Banc-titre gravure barricade, photo d'un groupe de communardes, gravure femmes auprès d'un canon. Début de l'attaque des Versaillais. Banc-titre. Commentaire off : lecture d'un vibrant appel du « Groupe de citoyennes du 11 avril » appelant à « vivre libre en travaillant ou mourir en combattant » Création de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.
Banc-titre portrait photo d'Elizabeth Dmitrieff (ancienne aristocrate russe et amie de Marx), elle entre au Comité Central. Gravures de femmes pendant la bataille de la semaine sanglante (mai 1871). Off : elles sont cantinières, infirmières, soldats. Photo de Louise Michel en uniforme, de Victorine Louvet (dite « la Générale Eude »). Off : célébration du courage des femmes, qui tiendront seules plusieurs heures la barricade de la rue Blanche, et finiront comme des hommes « massacrées sur place ».
La répression. Banc-titre gravures arrestations, photos de cadavres. Off : « Elles seront doublement maltraitées, comme femme et combattantes ». Citation sexistes de divers phallocrates : Alexandre Dumas (« les femelles »), Maxime Ducamp (« des aliénées ou des prostituées »). Commentaire off : on ne connait pas le nombre de victimes, mais 1051 femmes passent en conseil de guerre. Certaines vont mourir des conditions de détention ou en exil.
Banc-titre photos de communardes (attention, peut-être photo montage). Citation de Benoît Malon pour qui la Commune signe l'entrée en force des femmes en politique : « Elles ont senti que la participation des femmes est essentielle à la Révolution dans sa phase de combat »