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Catalogue
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ENFANTS DE LÉNINE ET DE JEAN XXIII (LES)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Ce film explore la Pologne de 1976 : on suit le périple à travers le pays d'un minibus transportant une équipe de tournage franco-polonaise. Accompagnés par une jeune étudiante de Wroclaw, Jola, qui sera leur guide, les réalisateurs rencontrent des paysans, des mineurs, des ouvriers, un prêtre, des députés, des anonymes, des célébrités du monde artistique (les réalisateurs Andrzej Wajda et Bohdan Poręba, un présentateur de la télévision), des communistes et des non communistes, des catholiques et des athées...

Le film dresse un portrait "globalement positif" de la Pologne sous Edward Gierek : toutes les personnes interrogées se disent très heureuses de vivre en Pologne, et n'en partiraient pour rien au monde.
Il faut souligner les efforts du réalisateur pour attirer la discussion sur des sujets sensibles, même si les réponses aux questions sont parfois évasives. Par exemple : y a-t-il des privilèges dans la société polonaise pour les membres du Parti? Que devient l'entreprise privée dans un pays socialiste? De quelle liberté jouissent les artistes et les journalistes? Peut-on vraiment dire que le pouvoir en Pologne appartient aux ouvriers? Comment concilier le poids de la tradition catholique et les exigences d'un pays socialiste? Le film évoque également les émeutes de la Baltique en 1970, au cours desquelles le pouvoir avait réprimé dans le sang le mouvement de révolte né de l'augmentation brutale des prix alimentaires, à un moment (juin 1976) où une nouvelle hausse se profile.

Deux points font l'objet d'un traitement approfondi. D'abord, la place de la religion catholique dans un Etat socialiste, ce qu'exprime le titre du film, et la présence dans le Varsovie de 1976 de deux statues : l'une de Lénine, l'autre du Pape Jean XXIII. Ensuite, le modèle agricole polonais. Sont ainsi montrés les trois grands types d'exploitation : la ferme individuelle classique, la coopérative agricole et la ferme d'Etat.


"La liberté, les libertés dans un pays socialiste. Leur réalité, leurs limites. Tel est le point de départ d'un film tourné au long d'un voyage de 6 000 km à travers la Pologne.
Le réalisateur, français d'origine Polonaise rencontre des hommes et des femmes, des communistes, des sans partis, des catholiques, des athées, ouvriers, mineurs, contremaitres, cadre de l'industrie, architectes, journalistes, metteurs en scène, paysans, prêtres, députés membres du comité central du parti ouvrier unifié.... Les constats alternant avec les interrogations.
Le « cliché » sur les pays socialistes imposé par l'idéologie dominante du monde capitaliste se détruit de lui-même : la société socialiste n'est pas sclérosée." (Notice du film dans le catalogue d'Unicité)

Coproduction Film Polski et UNICITÉ,
WYTWORNIA FILMOW DOKUMENTALNYCH.
Version Française et Polonaise
Avec la participation de : Jolanta Skorupa, Antoni Jankowski, Zbigniew Laskowski, Franciszek Przybylowski, Jerzy Tumidalski, Mieczyslaw Zietek... et d'autres
Assistante-scripte, monteuse : Christine Chardin
Image, Stanislaw Szablowski, Jerzy MIKOLAJEWSKI
Son, Krzysztof GRABOWSKI, Ryszard DOBRZYNSKI
Lumière, Marian WAWRZYNIAK
Montage, Christine CHARDIN, Barbara STOPCZYK
Direction de production, Michal HOROWIC, Krzysztof HIZ


Mots clés : économie planifiée, planification agricole, PZPR (Parti ouvrier unifié polonais), démocratie populaire, République populaire de Pologne, fonderie, liberté d'expression, émeutes de 1970, chantiers navals, Baltique, Gdansk, Varsovie, Wroclaw, Cracovie, Tarnow, histoire de la Pologne, culture polonaise, cardinal Wyszyński, Andrzej Wajda


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
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--- Introduction : la rencontre avec Jola --- Au son d'une chanson folkorique polonaise, défilent des images évocatrices du pays : des danseurs traditionnels, les chantiers navals de la Baltique. Un minibus circule dans la ville de Wroclaw. Scène fictionnelle : le bus manque renverser une jeune étudiante pressée, Jola. Un policier la menace d'une amende pour son irresponsabilité. Finalement, il la laisse partir. Jola fait connaissance avec les passagers du bus, une équipe de film franco-polonaise. Elle discute avec Christine, qui lui propose de les accompagner dans leur tour de la Pologne. La jeune femme part donc avec eux. On apprend dans le car qu'elle a 24 ans, qu'elle est étudiante, issue d'une famille modeste.
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---- Première étape : les mines de Walbrzych, au Sud-Ouest du pays --- Le réalisateur veut rencontrer Franciszek Przybylowski, mineur et écrivain. Différentes vues de la mine : les mineurs remontant du puits le visage couvert de suie, mais aussi la caissière du petit kiosque à l'entrée de la mine, à qui les membres de l'équipe veulent acheter une carte postale portant le nom de la mine : Kopalnia Thorez. Discussion avec la caissière : elle parle très bien français car elle a vécu en France jusqu'à 16 ans. Elle est très contente d'être revenu vivre en Pologne. Elle n'est pas propriétaire du kiosque, mais gérante. Son mari est chauffeur de bus, et ses enfants font des études, puisque les études sont gratuites. 00:09:55:00 Entretien avec Franciszek Przybylowsk. Il est communiste et athée, même si sa fille reçoit les rudiments de l'éducation catholique.
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-- La vie d'une étudiante dans la Pologne de 1976 --- Jola est pratiquante. Son père est ouvrier dans une coopérative, il n'est pas communiste, mais encarté au Parti Démocratique. Parenthèse sur les formations politiques en Pologne, alors au nombre de 3 : le Parti Ouvrier Unifié (PZPR, qui regroupe le Parti Communiste et le Parti Socialiste), le Parti Démocratique et le Parti Paysan. Les deux derniers reconnaissent la primauté du PZPR "qui représente la classe ouvrière". 00:13:33:00 rencontre avec les parents de Jola, à Tarnow. Vues touristiques du centre ville, ses ruelles, ses vieux bâtiments. Le père milite au Parti Démocratique par tradition familiale. 00:14:50:00 Jola va se marier dans quelques semaines, et veut partie en Italie pour son voyage de noces. Elle explique les démarches à faire pour sortir de Pologne, les autorités étant assez réticentes à l'idée que les voyageurs ne reviennent pas. Jola trouve normal que l'Etat polonais, qui paie les études de ses enfants, refuse qu'ils restent à l'étranger. Pour aller dans un pays capitaliste, il faut une invitation, et montrer que l'on compte revenir.
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Visite d'une fonderie, "la plus grande d'Europe". Jola est fière que son pays se lance dans une phase industrielle, et ne reste pas agricole. Cette énorme fonderie permettra de donner une impulsion à l'économie.
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--- Cracovie --- Rencontre autour d'un café avec le réalisateur Bohdan Poręba. Il est question de liberté de création : comment concilie-t-il son travail artistique et ses responsabilités de dirigeant du parti? la Pologne est un tout jeune pays, qui n'est indépendant que depuis 50 ans. Le pays doit rester en dehors de la crise des valeurs, l'aliénation et la frustration propres au système capitaliste. Au milieu de cette discussion est intercalé une séquence sur Jola : elle doit remplir de nombreux formulaires pour son voyage à l'étranger. Elle parle aussi de Cracovie : son histoire, son architecture, sa population qui se considère comme une élite (vues du centre historique et de la grand-place). 00:22:18:00 Le défilé du 1er mai à Cracovie : beaucoup d'enfants, des drapeaux rouges, des ballons. Plan sur la statue de Lénine. 00:23:20:00 Zoom sur un homme dans la foule, Zbigniew Laskowski.
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--- Y a-t-il des privilèges pour les dirigeants communistes dans la Pologne socialiste? Peut-on être "sans parti" et exercer des fonctions importantes? --- Discussion avec Zbigniew Laskowski, cadre supérieur dans le plus important groupe électrique de Pologne, Unitra. Il est aussi premier secrétaire de l'organisation du PZPR dans une des entreprises du groupe à Varsovie, qui emploie 12 000 travailleurs. Viste de l'usine de fabrication de transistors. Beaucoup de jeunes ouvrières. 00:21:02:00 Question d'Edouard Bobrowski : "Avez-vous des privilèges du fait de votre fonction élevée dans le Parti? ". Démenti formel de l'intéressé.00:24:32:00 La même question est posée au directeur du principal quotidien de Wroclaw, qui tire à 100 000 exemplaires. Il nie énergiquement : il ne doit son parcours qu'à ses compétences professionnelles et pas sur son appartenance au Parti. 00:26:16:00 Un "contre-exemple"? Rencontre avec Jacek Jedynak, architecte urbaniste. C'est à lui qu'a été confié l'urbanisme du centre de Varsovie. Il expose son travail devant une maquette du projet. Il est très heureux des conditions dans lesquelles il exerce son métier. Il n'est pas membre du parti communiste.
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-- Que devient l'entreprise privée dans un pays socialiste? --- Entretien avec le directeur d'une entreprise de déménagement. Fondée en 1912 par son père, la compagnie était très importante. Détruite par la guerre, il a redémarré l'activité en 1957, mais de façon très modeste "parce qu'une entreprise privée n'a le droit de posséder qu'un seul véhicule." Il a six employés. "Nous ne pouvons répondre qu'à un cinquième des demandes." Il consacré son temps libre à la rédaction d'ouvrages techniques sur le transport de marchandises.
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-- La liberté d'expression des journalistes et des artistes -- Stefan Wisotzski, journaliste à la radio et à la télévision polonaise, déclare ne connaître aucune censure. Il n'a jamais eu le moindre souci en 31 ans de carrière. On ne lui écrit pas ses textes, qu'il improvise la plupart du temps. Il botte en touche pour expliquer pourquoi il n'est pas membre du Parti : "Nous aimons notre pays, nous travaillons pour lui, quelle importance? " 00:31:46:00 Andrzej Wajda, le célèbre cinéaste : " Je n'ai jamais pu me décider à prendre la grande responsabilité d'adhérer au Parti. Je peux ainsi mieux réaliser ce vers quoi je tends ... une voie plus indépendante." Il ne pense pas que son travail serait rendu plus facile s'il était membre du Parti. Il préfère être libre, sans responsabilité.
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--- Zbigniew Laskowski, à nouveau, évoque les avantages informels de sa situation : étant dirigeant du Parti, il jouit d'une grande autorité, qui facilite son travail de cadre. Mais il le répète : il n'a pas de privilèges. La preuve, il n'a toujours pas le téléphone, un an après avoir fait la demande. 00:33:40:00 Jerzy Tumidalski, contremaître dans une enteprise de transports; membre du parti. Il vient d'obtenir un congé formation pour devenir ingénieur. Il pense qu'il ne le doit pas à son appartenance au Parti. La femme de Zbigniew Laskowski est présente, elle est économiste. Elle n'est pas membre du Parti et trouve que son mari y consacre beaucoup de temps. "Estimez vous que les gens sont libres en Pologne?" Oui, répond Zbigniew, la preuve, "je ne répète pas la parole des dirigeants, j'ai ma propre opinion"
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-- Le pouvoir politique en Pologne appartient-il aux ouvriers? --- Bref plan sur des dirigeants à la tribune (Edward Gierek et le général Jaruzelski?). 00:36:58:00 Le mineur et écrivain hésite longuement avant de répondre à la question "En Pologne, c'est les ouvriers qui sont au pouvoir?". Il répond par un timide « oui il y a des représentants du pouvoir ouvrier » . 00:37:22:00 Rencontre dans les couloirs de l'Assemblée nationale avec Jan Mendelka, député, sur le représentativité des élus, et les comptes qu'il sont à rendre au peuple. Il rencontre les électeurs 5 à 10 fois par mois. Il a conservé son travail (contremaître aux chantiers navals "Commune de Paris"), et passe au Parlement 5 fois par mois environ. Les députés ne vivent plus dans le luxe comme autrefois. "Nous sommes un parlement socialiste".
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--- Viiste des chantiers navals "Commune de Paris" à Gdynia --- Plans extérieurs sur les chantiers. Dans un atelier, un contremaître explique le travail à ses collègues. Il est membre du parti. Ceux qui ont des fonctions dans le parti ont ils des avantages? "Non. Ils ont des devoirs plus grands, ils doivent donner l'exemple." 00:41:27:00 Discussion avec un ouvrier des chantier, à son domicile dans une barre d'immeubles récente. Il n'est pas membre du Parti car très catholique. Cette discussion inaugure une longue séquence sur l'Eglise catholique en Pologne.
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--- La place de l'Eglise catholique dans la Pologne socialiste --- Plusieurs interviews : des croyants fervents, des athées... Puis une longue séquence à partir de 00:46:35:00 qui donne la parole à un représentant de l'Eglise, le prêtre Leon Kantorsy, campé sur les positions du cardinal Wyszyński.Il explique que l'Etat n'intervient pas dans la célébration du culte, et que les fidèles peuvent prier en toute liberté dans les églises. En revanche, il estime que les gens n'osent pas afficher leur foi en public par crainte des autorités. Le prêtre s'emporte : "Certains sont au parti marxiste et vont à l'église : ceux là ne valent pas grand chose. Ils ne sont ni marxistes ni chrétiens, mais opportunistes. J'ai dans ma paraoisse 10% de mariages secrets chaque année pour des raisons de prestige, à cause de leur position sociale. L'Etat a-t-il le droit au 20eme siècle d'imposer ue idéologie à tout le monde?" 00:51:03:00 Vues de la Fête Dieu, immense rassemblement populaire : 100 000 personnes y participent chaque année rien qu'à Varsovie. (vues de la foule, aux âges mélangés, venue écouter le sermon). Selon lui, c'est la seule occasion de manifester publiquement sa foi. 00:52:10:00 Une autre occasion, réplique le réalisateur, est la bénédiction des voitures et des motos qui a lieu chaque 1er mai (plans sur les files interminables de voitures, et sur les motards qui attendent). Dans l'ensemble, les jeunes paroissiens qui assistent à la discussion trouvent que l'on peut concilier communisme et catholicisme. L'un d'eux parle des députés catholiques à l'Assemblée, qui portent la voix de l'Eglise. Le prêtre sort de ses gonds : « Qui ose parler de députés catholiques!!!! que peuvent 10 ou 145 députés sur 460? Pourquoi n'y a t il pas de parti catholique?" Léon Kantorsy estime donc qu'il y a liberté de culte mais que l'Eglise est interdite de jouer un rôle politique. Parenthèse avec images d'archives sur l'évolution du pays depuis la guerre. POur clore cette séquence sur la religion, l'ouvrier catholique des chantiers navals explique que bien que croyant et non communiste, il se sent très bien en Pologne, et est très heureux que son fils puisse étudier gratuitement.
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--- La fierté d'être Polonais --- Certaines personnes interrogées sont nées à l'étranger, et sont revenues en Pologne après la guerre. Aucune ne regrette ce choix. Nés en france, le mineur écrivain et la caissière des mines Thorez se considèrent polonais avant tout. 01:00:56:00 Andrzej Wajda estime lui aussi que sa place est ici. On peut être polonais et être un cinéaste reconnu internationalement. Il lui est arrivé de travailler à l'Ouest, et finalement, il y a trouvé des limites aussi, d'ordre budgétaire plutôt (il fallait que les films soient rentables à tout prix). 01:03:50 Yola explique que les Polonais sont patriotes, pas nationalistes. le socialisme renforce le patriotisme (images de défilés de pionniers, foulards et drapeaux rouges dehors) 01:04:43:00 Bohdan Poręba : "Selon Lénine, le nationalisme c'est favoriser son pays au détriment d'autres. Moi j'essaie simplement de donner à ma nation sa place dans un monde d'égaux. En consolidant le rang de la Pologne, je consoldie le camp socialiste."
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-- Viste du mémorial de Westerplatte, à Gdansk -- Ici, d'héroïques polonais luttèrent contre les nazis lors de l'invasion de la Pologne.
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-- Gdansk --- Balade dans la ville. Jola explique que la ville a été bombardée pendant la guerre, puis reconstruite à l'identique, pierre par pierre, par les habitants. Christine demande : pourquoi avoir consacré tant d'énergie à restaurer ces vieux bâtiments au lieu de construire des HLM modernes pour répondre à la crise du logement? Jola estime que tous les Polonais sont fiers de la beauté de leurs villes, et qu'ils ne le regrettent pas.
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--- Trois systèmes agricoles cohabitent en Pologne --- Rencontre avec trois agriculteurs aux pratiques très différentes. Le premier a 21 ans, et il est propriétaire de son exploitation. Il travaille sans compter sur sa parcelle de 15 hectares. Il se reconvertit dans l'élevage de brebis. On le voit au travail dans les champs : il laboure la terre lui-même, tenant sa charrue à bras, tirée par un cheval. Sa ferme n'est pas du tout mécanisée. Il aimerait fonder une coopérative amis ne trouve personne avec qui s'associer : les agriculteurs du coin sont tous vieux. Il estt très heureux de son travail. Il a des relations fréquentes avec l'administration : l'Etat achète tout, ce qui lui garantit un revenu. En cas de surproduction, il reçoit des primes. L'Etat n'impose pas de production : on est libre de se spécialiser dans ce qui nous plaît.
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--- Deuxième modèle : l'exploitation agricole d'Etat --- L'équipe visite la Kombinat PGR Czernin, située en Poméranie. La différence avec l’agriculteur précédent est flagrante : les parcelles sont gigantesques, et la mécanisation très importante. La coopérative compte 19 000 hectares, 2500 travailleurs, 45 000 porcins, 19 000 bovins...
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--- Troisième modèle : la coopérative agricole "simple" --- isite d'un deuxième coopérative, en compagnie de Stanislaw Krudik, membre du Comité Central et directeur d'une coopérative, "Le Nouveau Monde". 930 personnes travaillent sur 4000 hectares répartis sur 11 villages, dans un rayon de 35 km. La coopérative modifie complètement les rythmes de travail : chacun se spécialise, et ne travaille que 8h par jour. A la différence d'une ferme d'Etat, les membres de la coopérative gardent la propriété de leur terre, ils ne sont pas de simples salariés comme dans le cas précédent. La coopérative ets montrée comme autonome à tous points de vue : elle possède son propre atelier de réparation des machines agricoles, et une "brigade de construction" pour construire de nouvelles maisons aux agriculteurs. Un seul paysan est parti en 25 ans de coopérative. Visite d'un nouveau logement, un 6 pièces fourni par la coopérative à une famille. La femme est très satisfaite : avant ils étaient indépendants, et vivaient dans la misère. Maintenant ils ne travaillent que 8h, disposent d'une cantine et habitent un logement neuf.
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Discussion entre Jola, le jeune agriculteur et un dirigeant communiste, sur l'intérêt collectif et l'intérêt individuel. La Pologne est très politisée, pensent-ils.
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Jola doit rentrer en urgence à cause d'un problème de visa.
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--- L'évocation des émeutes de la Baltique de 1970 --- Ces émeutes avaient fait 42 morts et un millier de blessés, à cause de la violente répression du mouvement populaire né de la forte augmentation du prix des denrées alimentaires. Or, une nouvelle augmentation des prix se profile, en cette fin juin 1976. Divers témoins racontent donc leur version de 1970, et leurs espoirs ou leurs craintes sur ce qui va pouvoir se passer maintenant. dans l’ensemble, ils sont confiants sur le fait qu'une telle catastrophe ne se reproduira pas.
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Le voyage touche à sa fin ; on retrouve Jola pour son mariage. Cérémonie à l'église, puis fête le soir. Jola et son mari partent en voayge de noces à paris (vues touristiques de Paris). 01:38:48:00 L'équipe du film attend le jeune couple à l'aéroport : ils sont très contents de leur voyage, mais contents aussi de revenir en Pologne.

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