DÉFILÉ DE DÉPORTÉS
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1946 environ
- Lieu(x)Oise (60)
- Durée00:02:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonMuet
Un groupe d'hommes et de femmes porte un drapeau « Brigade française Buchenwald ». Parmi eux un tout jeune homme apparaît en gros plan.
Suivent des images de manifestations : dans un cortège, différentes banderoles: « les rapatriées de Ravensbruck exigent le châtiment des traîtres », « les déportées politiques des camps. Auschwitz, Ravensbruck, Mathausen, camps d'extermination ou de la mort lente ».
Certains hommes défilent en uniformes de prisonniers.
De janvier à mai 1945, les Alliés ont libéré la majorité des camps de concentration et d'extermination nazis. Dès leur retour en France, les anciens déportés manifestent à Paris (ils sont présents dans les cortèges du 1er mai 1945 et défilent sous l’Arc de Triomphe), comme en province. Une mémoire de la déportation commence à se constituer par le biais des manifestations, mais aussi par la mise en place d'instances représentatives : en 1945 sont créées la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), qui est proche du PCF, et la Fédération nationale des internés et déportés de la Résistance (FNDIR), qui regroupe toutes les autres tendances politiques.
Dans l'après-guerre, le PCF valorise une mémoire de la déportation qui est avant tout politique, c'est-à-dire liée au militantisme et à la Résistance. Pour ce faire, certaines figures sont particulièrement mises en valeur, comme celle de Danielle Casanova, militante et résistante, morte en déportation à Auschwitz en 1943.
Marcel Paul (1900-1982), résistant communiste déporté à Auschwitz puis à Buchenwald, prend en charge la construction de cette mémoire politique de la déportation dès son retour de camps. Nommé ministre dès novembre 1945, il est l'un des fondateurs, et l'un des dirigeants, de la FNDIRP.
Ce film est composé d'éléments disparates : les images n'ont pas forcément toutes été tournées lors d'une même manifestation, ni au même endroit (lieux à identifier).
On note l'accent qui est mis sur les anciennes prisonnières (un camp de concentration destiné aux femmes avait été installé à Ravensbruck) ainsi que sur les prisonniers politiques.
Mots clés
Déporté, défilé, manifestation, camp de concentration, camp d'extermination, prisonnier
Production : Ciné-France
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Forum des images
Suivent des images de manifestations : dans un cortège, différentes banderoles: « les rapatriées de Ravensbruck exigent le châtiment des traîtres », « les déportées politiques des camps. Auschwitz, Ravensbruck, Mathausen, camps d'extermination ou de la mort lente ».
Certains hommes défilent en uniformes de prisonniers.
De janvier à mai 1945, les Alliés ont libéré la majorité des camps de concentration et d'extermination nazis. Dès leur retour en France, les anciens déportés manifestent à Paris (ils sont présents dans les cortèges du 1er mai 1945 et défilent sous l’Arc de Triomphe), comme en province. Une mémoire de la déportation commence à se constituer par le biais des manifestations, mais aussi par la mise en place d'instances représentatives : en 1945 sont créées la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), qui est proche du PCF, et la Fédération nationale des internés et déportés de la Résistance (FNDIR), qui regroupe toutes les autres tendances politiques.
Dans l'après-guerre, le PCF valorise une mémoire de la déportation qui est avant tout politique, c'est-à-dire liée au militantisme et à la Résistance. Pour ce faire, certaines figures sont particulièrement mises en valeur, comme celle de Danielle Casanova, militante et résistante, morte en déportation à Auschwitz en 1943.
Marcel Paul (1900-1982), résistant communiste déporté à Auschwitz puis à Buchenwald, prend en charge la construction de cette mémoire politique de la déportation dès son retour de camps. Nommé ministre dès novembre 1945, il est l'un des fondateurs, et l'un des dirigeants, de la FNDIRP.
Ce film est composé d'éléments disparates : les images n'ont pas forcément toutes été tournées lors d'une même manifestation, ni au même endroit (lieux à identifier).
On note l'accent qui est mis sur les anciennes prisonnières (un camp de concentration destiné aux femmes avait été installé à Ravensbruck) ainsi que sur les prisonniers politiques.
Mots clés
Déporté, défilé, manifestation, camp de concentration, camp d'extermination, prisonnier
Production : Ciné-France
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Forum des images