DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS 1947-1950
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- Sous-titreDÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS - SERIE DE 7 FILMS
- Réalisateur.ice.sRÉALISATION COLLECTIVE, Henri AISNER
- Année(s)1947 à 1950
- Durée00:23:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonMuet et sonore
Ensemble de sept documents tournés juste après la signature des accords Blum-Byrnes, entre les gouvernements français et américains, autorisant la projection massive des films américains sur le territoire français.
Ces films militants, muets ou sonores, présentent les différentes actions de protestation menées par le « comité de défense du cinéma français », qui regroupait de très nombreux professionnels du cinéma considérant ces accords comme une menace pour la survie du cinéma français. La lutte contre les accords Blum-Byrnes a fait l'objet de plusieurs tournages militants laissés dans des boites identifiées non sans poésie quand elles l'étaient. C'est ainsi, par exemple, que la voix de Jean-Paul Le Chanois appelant à défendre le cinéma français (document 3) a peut-être été enregistrée par Louis Hochet, ingénieur du son d'"Au cœur de l'Orage". (Maintenant, Louis Hochet travaille pour Jean-Marie Straub et Danièle Huillet.) Mais cet enregistrement, dont on a collé la première prise sur l'image de la manifestation de janvier 1948, se trouvait dans une boite étiquetée sous le titre "Alice au pays des merveilles", film de Lou Bunin, transfuge de Walt Disney, sur lequel Marc Maurette (assistant sur "La Vie est à nous" de Jean Renoir et membre très actif du syndicat des techniciens) était réalisateur deuxième équipe.
Avec le précieux concours du service des Archives Françaises du Film du CNC, on a donc monté ces rouleaux épars pour arriver à sept documents qui témoignent - suivant le principe "un maximum d'informations dans le minimum de pellicule" - ce qu'a été cette lutte pour la Défense du Cinéma Français de 1947 à 1950.
1/ Vente de solidarité des travailleurs et techniciens du film (1ère partie)
2/ Vente de solidarité des travailleurs et techniciens du film (seconde partie)
3/ Le cinéma Français en lutte contre les accords Blum-Byrnes
4/ Appel d'Yves Deniaud
5/ Le bal du 13 juillet 1948
6/ Semaine du cinéma Français, concours de vitrine
7/ Semaine du cinéma Français, dédicaces
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Ces films militants, muets ou sonores, présentent les différentes actions de protestation menées par le « comité de défense du cinéma français », qui regroupait de très nombreux professionnels du cinéma considérant ces accords comme une menace pour la survie du cinéma français. La lutte contre les accords Blum-Byrnes a fait l'objet de plusieurs tournages militants laissés dans des boites identifiées non sans poésie quand elles l'étaient. C'est ainsi, par exemple, que la voix de Jean-Paul Le Chanois appelant à défendre le cinéma français (document 3) a peut-être été enregistrée par Louis Hochet, ingénieur du son d'"Au cœur de l'Orage". (Maintenant, Louis Hochet travaille pour Jean-Marie Straub et Danièle Huillet.) Mais cet enregistrement, dont on a collé la première prise sur l'image de la manifestation de janvier 1948, se trouvait dans une boite étiquetée sous le titre "Alice au pays des merveilles", film de Lou Bunin, transfuge de Walt Disney, sur lequel Marc Maurette (assistant sur "La Vie est à nous" de Jean Renoir et membre très actif du syndicat des techniciens) était réalisateur deuxième équipe.
Avec le précieux concours du service des Archives Françaises du Film du CNC, on a donc monté ces rouleaux épars pour arriver à sept documents qui témoignent - suivant le principe "un maximum d'informations dans le minimum de pellicule" - ce qu'a été cette lutte pour la Défense du Cinéma Français de 1947 à 1950.
1/ Vente de solidarité des travailleurs et techniciens du film (1ère partie)
2/ Vente de solidarité des travailleurs et techniciens du film (seconde partie)
3/ Le cinéma Français en lutte contre les accords Blum-Byrnes
4/ Appel d'Yves Deniaud
5/ Le bal du 13 juillet 1948
6/ Semaine du cinéma Français, concours de vitrine
7/ Semaine du cinéma Français, dédicaces
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
1/ Vente de solidarité des travailleurs et techniciens du film (1ère partie). Marcelle Derrien, François Périer et Micheline Presle appellent à venir à al vente de solidarité des travailleurs et travailleuses du film. Vues du tournage en cours du nouveau film de Jean Delannoy, Les jeux sont faits. Les caméramen, les ingénieurs du son, décorateurs, machinistes, électriciens. 00:01:11:00 le monteur déroulant la pellicule. Le trio présente les enjeux de la vente de solidarité.
La vente, un mois plus tard, à l'hôtel George V. Serge Reggiani et Gaston Modot jouent avec une anonyme une scène du Mystère de la chambre jaune. Le clap puis vue du public, on aperçoit Paul Grimaud.
Manifestation parisienne contre les accords Blum-Byrnes. Sur les images muettes a été ajouté en bande-son un appel de Jean-Paul Le Chanois diffusé dans les salles de cinéma à l'époque. Jean Marais, Madeleine Sologne, le service d'ordre de la CGT (Charles Chézeau, secrétaire de la Fédération du spectacle, marche à reculons). 00:06:52:00 et 00:07:06 Willy Ronis prend une photo. Devant l'Opéra Garnier, la foule regarde les vedettes. 00:07:36:00 Louis Daquin (avec son chapeau). Une camionnette surmontée d'un panneau "Le cinéma français vivra parce qu'il est libre". 00:08:40:00 Jean Marais, SImone Signoret, Roger Pigaut, Claire Mafféi, Jacques Becker défilent bras dessus bras dessous.
Appel d'Yves Deniaud. Il faut défendre le cinéma français : l'importation massive de films étrangers pourrait lui être fatale. Il demande donc aux spectateurs de bien vouloir lire les tracts qui leur seront distribués à la sortie, et de signer la pétition.
Bal place de la Concorde le 13 juillet 1948. Une scène avec un calicot "Vive le cinéma français". La foule. Une fanfare et un chef d'orchestre. Bal nocturne, on danse la valse. 00:12:08:00 Noël Noël lit un texte. Plusieurs personnes passent, dont Lucienne Lemarchand. 00:12:28:00 Bourvil sur scène. 00:13:07:00 Pierre Renoir lit un texte. Noël Noël danse la valse. 00:13:33:00 Serge Reggiani. La fouel saute sur place.
3 mai 1950, concours de vitrines organisé par les comités de défense du cinéma français et les commerçants du quartier Sèvres-Raspail. Une calèche tirée par un cheval en plein Paris. Des acteurs en descendent, dont André Luguet et Henri Guisol. Une foule d'anonymes les observe. 00:16:56:00 la devanture du Bon Marché. 00:17:21:00 Max Douy ? (à gauche de profil) Des commerçants ont reproduit des décors et costumes de filsm dans leur vitrine, par exemple La Belle et la bête (00:18:14:00)
Dans le hall du cinéma Pax, 103 rue de Sèvres, le jury délibère. On reconnait Claude Autant-Lara, André Luguet, Jean-Jacques Delbos. Remise des prix : La cage aux rossignols, Sylvie et le fantôme.
6 mai 1950, les écrivains du cinéma dédicacent leur livre dans le hall du Pax. René Lefèvre ? (lunettes sombres et cigarette), Jean-Jacques Delbos. 00:20:45:00 Georges Sadoul