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00:00:00:00 | 00:00:02:00 | 00:00:02:00 | Plan poitrine du technicien son qui annonce “4e Grandin”. | |
00:00:02:01 | 00:02:02:00 | 00:01:59:24 | Travelling sur l’estrade où Marcel Trillat interviewe deux employés, une femme et un homme, de l’usine Grandin (usine d’électronique qui produit des postes de télévision, de radio). Il précise que l’entreprise Grandin est particulièrement importante sur le marché. La femme [Evelyne] confirme. L’homme [plan poitrine] ajoute que les ouvriers de l’usine Grandin fabriquaient jusqu’à 1200 téléviseurs par jour. L’un des premiers clients était alors Brandt qui est devenu la Thomson. Celle-ci a exigé 49,99 % des actions de chez Grandin. Marcel Trillat demande ce qu’il s’est passé chez Grandin. La femme explique comment la mobilisation a commencé dans l’usine. Le 7 février 1975, les 520 travailleurs, principalement des femmes OS qui travaillaient à la chaîne, ont reçu leur lettre de licenciement. Le soir même, les ouvriers, et principalement les femmes, ont occupé l’usine qui est à ce jour toujours occupée. Marcel Trillat : “Il y a beaucoup de femmes chez Grandin”. La femme confirme et précise que ce sont beaucoup de femmes seules ou immigrées qui travaillent sur les chaînes de montage ou de câblage. Marcel Trillat : “Est-ce qu’il y a eu des négociations, avant, pendant, après ce licenciement collectif ?”. La femme répond qu’il n’y a pas eu de négociation car la fermeture de Grandin s’inscrit dans le cadre des restructurations de trusts, et principalement celui de Thomson. Restructuration de ce secteur grand public (télévision, auto-radio, frigidaire : tout ce qui va à la consommation courante) vers des secteurs plus rentables tels que le nucléaire ou les télécommunications. Travelling sur la foule qui écoute. | |
00:02:02:01 | 00:03:18:00 | 00:01:15:24 | Banderoles Chèques postaux de Paris et PTT CGT. Les femmes sont en tête de cortège, portant des canotiers et des panneaux sur lesquels est mentionné “Chèques postaux de Paris en grève”. Slogans scandés : “Union, action, Programme commun”. “2000 francs minimum, 300 francs pour tous” “Nous voulons, nous aurons satisfaction !” (également mentionné sur la banderole des Chèques postaux) Chant : “Aux PTT, on en a marre d’être exploité, d’avoir des salaires de misère. Pour un cri, il nous faudra. Postiers et usagers : la solidarité !” Travelling sur le défilé qui passe sous la Tour Eiffel puis contre-plongée sur le monument. | |
00:03:18:01 | 00:03:22:00 | 00:00:03:24 | Plan du technicien qui annonce : “Clap de fin Chèques postaux” | |
00:03:22:01 | 00:04:17:00 | 00:00:54:24 | Cortège Rhône-Poulenc (Banderole CGT FSM UD du Rhône). Sur la banderole est indiqué “Non aux licenciements. Augmentez nos salaires. Nationalisez Rhône-Poulenc. Jeunes hommes au premier plan qui scandent : “C’est l’Programme commun qu’il nous faut.” Gros plan sur la main d’un manifestant qui tient L’Humanité roulée. Banderole CGT AMTEC-FRANCE “Halte à la ‘liquidation’ par l’intermédiaire des ‘capitalistes US’”. | |
00:04:17:01 | 00:04:47:00 | 00:00:29:24 | Slogans : “AMTEC, non aux licenciements” et “Union, action, Programme commun”. Banderole CGT REXROTH-SIGMA “Garantie de l’emploi. Défense et progression du pouvoir d’achat” | |
00:04:47:01 | 00:05:13:00 | 00:00:25:24 | Pause déjeuner : travelling arrière sur les manifestants qui pique-niquent assis sur des chaises. En fond sonore, Bella Ciao. | |
00:05:13:01 | 00:05:25:00 | 00:00:11:24 | Gros plan sur la banderole CGT Amisol “Contre la fermeture de l’entreprise. Usine occupée depuis le 13.12.74”. | |
00:05:25:01 | 00:05:41:00 | 00:00:15:24 | Banderole CGT Prestil-27-Bernay “Garantie de l’emploi et du pouvoir d’achat”. Zoom arrière. Voix off du réalisateur qui commente “L’ambiance que je viens de faire peut très bien servir pour les plans sur les taxis parisiens.” | |
00:05:41:01 | 00:07:52:00 | 00:02:10:24 | Retour dans la manifestation (la caméra est en immersion à l’intérieur du cortège). Les travailleurs immigrés scandent le slogan “Français, immigrés, même patron, même combat” et frappent dans leurs mains au rythme des tambours. Certains sont en chemise, d’autres en djellaba. Des manifestants portent un chapeau en papier CGT/La Vie ouvrière. Le cortège passe sous la Tour Eiffel. | |
00:07:52:01 | 00:09:06:00 | 00:01:13:24 | Pancarte “Giscard à la barre. La France coule” Travelling sur les banderoles : banderole PCF Cellule de la CD 89 Sens-Maillot, banderole PTT Yonne. Pancartes : “INOSAF 453 jours de lutte” “Tes promesses Giscard” “Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise” Banderoles CGT “Maintien et garantie de l’emploi pour tous. Pas de licenciements à la CD”, “Non à la fermeture de la CD”, “Peugeot-Giblin Ameublement Migennes. Les ouvriers en lutte pour leurs revendications” | |
00:09:06:01 | 00:09:21:00 | 00:00:14:24 | Voix off du réalisateur : “Voilà, c’était une ambiance pendant le déjeuner, pendant que les gens mangent et boivent.” Dernier plan : contre-plongée sur la Tour Eiffel. |