tc in | tc out | durée | description | mots clés |
---|---|---|---|---|
00:00:00:00 | 00:04:48:00 | 00:04:48:00 | Chanson Bye Bye Baader. Panoramique sur le studio. Les journalistes répètent avant le début de l'émission. | |
00:04:48:01 | 00:06:36:00 | 00:01:47:24 | L'émission commence. Jingle : "ici Radio Franche, ne quittez pas l'écoute, dans quelques instants, début de notre émission quotidienne. Chaque soir à 19h30, sauf quand on est à la bourre! Notre émetteur n'est pas très puissant, cherchez-nous. " | |
00:06:36:01 | 00:07:57:00 | 00:01:20:24 | Annonce de la suspension de la grève à la SFP. Radio Franche va se réorganiser pour continuer la lutte autrement. Chanson non identifiée. | |
00:07:57:01 | 00:12:29:00 | 00:04:31:24 | Visite d'enseignants en arts plastiques de Paris 1, en grève depuis 8 jours. Les grévistes proposent de s'échanger des services (faire tourner des films sur les grèves, imprimer des affiches...) "On pourrait vous donner une interview de deux journalistes qui vous expliqueront pourquoi on entend jamais parler des luttes à la télé!" | |
00:12:29:01 | 00:14:13:00 | 00:01:43:24 | Chanson L'Hélicon de Boby Lapointe, puis recette gastronomique : le soufflé. | |
00:14:13:01 | 00:18:20:00 | 00:04:06:24 | Manifestation devant l'ambassade du Chili en soutien aux familles des disparus chiliens. "Nous sommes à Radio Franche, de ceux qui ne se sont jamais consolés de l'écrasement en septembre 1973 de l’unité populaire qui regroupait toute la gauche chilienne et qui avait été légalement portée au pouvoir. Nous sommes de ceux que les bruits des chars et les cris des suppliciés empêchent de dormir. Alors, une fleur sur la tombe de Salvador Allende, sur celle de Victor Jara, le chanteur guitariste aux mains coupées, sur celle des dizaines de milliers de camarades antifascistes assassinés, et courage aux camarades chiliens." suivie de la chanson Guitarra Enlunarada, traduite en simultané. | |
00:18:20:01 | 00:26:00:00 | 00:07:39:24 | Jean-Michel Lacor (?) et Christian de Chalonge parlent de la situation catastrophique du cinéma français, entraîné à la ruine par des producteurs avides de navets rentables. L'un des intervenants dénonce l'absence d'aide directe de l'Etat au cinéma : le CNC fonctionne grâce à un impôt sur les billets de cinéma, mais aucune case du budget n'est prévue pour le cinéma. La conversation s'oriente ensuite sur la nécessaire union des techniciens et réalisateurs de la télévision et du cinéma : "Le pouvoir et la direction des chaines a fait un calcul très simple ; il faut diviser les salariés. Mes amis du cinéma devraient se rendre compte que licenciements (à la télévision) font que les travailleurs vont se retrouver au chomage et vont arriver sur le marché du cinéma, et comme ils vont êtres étranglés, ils vont céder aux propositions de travail à bas salaire, et ça va créer des tensions. Moi je voudrais plus de disucssions entre les deux formations, qu'on comprenne qu'on est tous dans le même sac." Séquence conclue par la chanson Cinoche à volonté. | |
00:26:00:01 | 00:29:20:00 | 00:03:19:24 | La marche des sidérurgistes lorrains à Paris. Puis le conflit à l'usine Spiram de Toulouse : les ouvrières ont voulu le 8 mars, journée des femmes, protester contre les conditions de travail intolérables. La répression policière a fait deux blessées. La séquence se clôt sur la chanson Liberté Femme d'Hélène Martin. | |
00:29:20:01 | 00:32:06:22 | 00:02:46:21 | Bilan de Radio Franche à l'issue d'un mois d'existence. Le mot de la fin : "Radio Franche rentre dans la clandestinité, alors auditeurs à vos cachettes!" |