Georges Marchais rencontre les agents des PTT en meeting en avril 1980 à Montparnasse. Après avoir dénoncé les difficultés d'agents jeunes, loin de chez eux, mal payés, il oriente cette rencontre en plébiscite pour l'union de la gauche.
Lieu : Paris
Personnalité : Georges Marchais
MOTS CLÉS : Poste, PTT, conditions de travail, libertés, répression syndicale, CGT
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Le meeting a lieu sous un chapiteau dressé par le PCF, au pied de Montparnasse, avec une tribune, et la foule des agents debout. Banderole « Rassemblement des travailleurs des PTT avec le PCF ». Plan rapproché sur un camion de l'Humanité. Poste de tri de Montparnasse. PTT Paris Brune. Intérieur chapiteau : début du son
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Groupe de musiciens antillais sur scène. A la tribune une femme présente le Centre de tri de Dijon, puis Jean Clair explique le sens de ce rassemblement de lutte // COUPE
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Arrivée de Georges Marchais à la tribune. La foule scande « Union, Action, Avec les communistes ! ». Alternance de plans sur Marchais et sur la foule portant des banderoles de diverses fédérations, « Travailleurs des PTT pour des meilleurs salaires et vivre dignement » ; « Pour un service public de qualité, votez avec les communistes »
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Discours de Georges Marchais : il rend hommage à la longue tradition de lutte des PTT. Explique les raisons de leur mécontentement : un personnel jeune, issu de tout le pays, sur les 120000 travailleurs, 6000 viennent d'ailleurs dont 2000 des DOM. 40% sont des jeunes femmes. Il évoque la douleur du déracinement, il faut 3 ans pour revenir dans les DOM TOM, l'absence de logements décents, les bas salaires, la baisse du pouvoir d'achat.
En conséquence : le service en pâtit, pour les usagers : fermeture des bureaux en zone rurale : plus faible taux de bureaux de poste en Europe. Le courrier arrive plus tard qu'il y a 10 ans, le pneumatique est sacrifié. De nombreux services sont confiés au Privé, les télématiques doivent aller aux multinationales.
Qui est responsable ? Les grandes sociétés privées qui vivent d'un maximum de profit, les multinationales (applaudissements éclatent). Les PTT sont les pionniers de la politique Giscardienne préconisée pour tout le service public : aucun crédit ni subventions, auto-financement à outrance, surexploitation du personnel, baisse du service aux usagers.
Dénonciation des atteintes aux libertés syndicales et les menaces (les locaux, le droit de grève, l'affichage). On veut des travailleurs muets, sans droits, sans perspective, soumis : « Vous n'avez rien à attendre du pouvoir aujourd'hui »
Comment changer ? Lutter pour la création et le maintien des bureaux de poste, des tournées, la sauvegarde du pneumatique, obtenir des crédits d'état. Marchais très applaudit.
Il pointe les 500 grèves locales, salue le travail des chèques postaux de Paris et de tous les centres d'action.
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Banderole : « Pour l'action, le changement, pour gagner ». « Un PCF plus fort : adhérez ». L'objectif : union de tout le mouvement populaire contre la politique du capital : on veut l'union de la Gauche pour un mouvement démocratique, le PCF doit obtenir sa place, y compris au gouvernement. « Vive un socialisme démocratique et auto-gestionnaire. » (…) « Vous avez besoin d'un PCF plus fort avec des cellules actives dans les entreprises »
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Georges Marchais : « Devenir communiste aujourd'hui, c'est refuser le mal de vivre, l'injustice, la soumission et choisir le combat pour la liberté, la dignité et la fraternité... alors adhérez, et nous progresserons ensemble vers le changement ». Georges Marchais est très applaudi
1972 Programme commun - Condition de travail - Confédération Générale du Travail - Marchais Georges - Meeting - Syndicat