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00:00:00:00 | 00:06:58:00 | 00:06:58:00 | Passé/présent ------ A la Croix-de-Chavaux à Montreuil, Marcel Dufriche évoque l’opération de rénovation urbaine en cours. Au milieu des travaux, il annonce qu’une des places s’appellera « Commune de Paris » pour célébrer les 100 ans de la Commune. Jean Bruhat en situation d’entretien. Il parle du lien entre passé et présent : le passé sert à comprendre le présent. Il cite en exemple, les luttes pour la liberté menées par les ouvriers. Long travelling latéral dans le jardin du musée d’Histoire vivante. En off, la voix de Jacques Duclos qui raconte la création du musée à l’occasion des 150 ans de la Révolution de 1789. Mouvement de caméra de l’extérieur vers l’intérieur du bâtiment. Salle d’exposition. Gravure montrant les philosophes des Lumières. Mouvements de caméra dans les salles du musée. Bref plan d’une manifestation célébrant les 100 ans de la Commune. Duclos attablé à un bureau : il explique que l’analyse des erreurs du passé est très importante pour avancer. Alternance de plans du Paris de 1971, de gravures et de photographies anciennes. Dans les salles du musée, un couple de visiteurs regarde les documents présentés dans les vitrines. Discussion d’un groupe de visiteurs. Une femme estime que des erreurs ont été faites par la classe ouvrière. Celles-ci méritent d’être analysées. Extrait d’une intervention à la télévision de Jacques Duclos. Il se remémore son instituteur dans les Pyrénées qui lui a appris ce qu’était la Révolution française, mais pas la Commune, qu’il découvre en tant que jeune ouvrier à Paris. En 1914, il a participé à la première cérémonie d’hommage à la Commune. Quelques images d’une commémoration au Mur des fusillés. | |
00:06:58:01 | 00:11:22:00 | 00:04:23:24 | L’histoire est une progression ------ Jean Bruhat affirme que chaque nouvelle révolution est une étape par rapport à la précédente. Il évoque le rôle joué par le prolétariat dès le 19e siècle. Jacques Duclos rappelle qu’en 1789 la bourgeoisie a fait sa révolution et qu’ensuite elle s’est montrée très suspicieuse envers toute révolution. Jean Bruhat revient sur la révolution de 1848. Même si les ouvriers ont été « écrasés », « l’illusion de la fraternité des classes a disparu ». Dès lors le prolétariat s’est dissocié de la bourgeoisie. Jacques Duclos puis Jean Bruhat retracent brièvement les évolutions du capitalisme, et en conséquence du prolétariat, entre 1848 et 1871. Gravures montrant les usines, les mines et les ouvriers. | |
00:11:22:01 | 00:19:07:00 | 00:07:44:24 | la Commune ------ Jacques Duclos revient sur le contexte de 1870 : avec la guerre, le prolétariat prend conscience de « la trahison des classes dirigeantes ». Dès lors, la « défense nationale » devient une cause et la Commune est finalement un mouvement national et socialiste. Un visiteur évoque l’absence de parti révolutionnaire pendant la Commune. Gravures. Jean Bruhat revient sur la Révolution française pour prouver que l’action des masses est déterminante. Au 19e siècle, les masses populaires veulent agir pour elles-mêmes. Photos de barricades. Jacques Duclos rappelle que la Commune a été le premier gouvernement ouvrier du monde, le premier gouvernement socialiste, et que Lénine s’en est inspiré pour préparer octobre 1917. Travellings salles du musée. Jean Bruhat évoque la formation du premier parti ouvrier, 8 ans après la Commune. C’est pour lui une conséquence de la prise de conscience d’un manque d’instance de coordination pendant la Commune. Images d’une cérémonie de commémoration de la Commune. On entend la voix de Duclos : la Commune a annoncé la victoire du socialisme. | |
00:19:07:01 | 00:20:30:00 | 00:01:22:24 | 1971 ------ Alternance d’images en noir et blanc d’hommes et de femmes qui travaillent comme ouvriers dans des usines et d’images de manifestations. |