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ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique

Catalogue d'exploitation

Version Impression
GEORGES SÉGUY, LES 8 SEPTEMBRE ET 1ER DÉCEMBRE 1977
    • Genre
    • Documentaire
    • Année
    • 1977
    • Coloration
    • Couleur
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:37:00
    • Réalisateur
    • ANONYME
    • Format original
    • Film 16 mm
  • Ce document est un bout-à-bout de deux documents différents: un extrait du discours de Georges Séguy le 8 septembre 1977, et un montage de la manifestation nationale contre l'austérité du 1er décembre 1977.

    - Le premier document est un extrait du discours de Georges Séguy, secrétaire national de la CGT le 8 septembre 1977. Sujets abordés : la CGT et l'écologie, réaffirmation de l'autonomie syndicale vis à vis des partis politiques, la position syndicale de la CGT vis-à-vis de l'Union de la gauche, le lancement de la prochaine campagne de recrutement de la CGT.
    Note : Vendeurs de la Vie Ouvrière et du magazine Antoinette...
    - Le deuxième document est un montage sur la manifestation nationale contre l'austérité du 1er décembre 1977 à Paris. CGT et CFDT défilent unies. Quelques interviews sont réalisés à chaud dans le défilé à propos de la rupture de l'union de la gauche. La tension entre militants socialistes et communistes est patente lors d'un accrochage entre manifestants qui se rejettent mutuellement la responsabilité de cette rupture.

    Lieux : Paris
    Personnalités : Georges Séguy, Edmond Maire - Parmi les militants qui assurent le service d'ordre CGT en tête de cortège, deux membres du syndicat du livre CGT : André Pifert (sic) (rototiviste à l'Humanité) et Patrice Ledrogo (photograveur)...


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    01:00:00:0001:01:48:1600:01:48:16 Discours de Georges Séguy : « …Que nous désirons approfondir et renforcer encore et que souhaitons élargir aux autres organisations représentatives : la Fédération de l’Education Nationale et les forces ouvrières. L’heure n’est pas aux vaines polémiques, elle est à la cohésion de toutes les forces syndicales. Le syndicalisme a rendez-vous avec la lutte, la CGT ne le manquera pas. » Applaudissements. 
    01:01:48:1701:02:45:0700:00:56:15« Nous voulons éviter des mesures de rationnement d’électricité notamment. Quant à l’énergie nucléaire qui soulève tant et tant de polémiques, nous la considérons comme l’un des moyens nécessaires à la satisfaction de nos besoins en énergie étant bien entendu que son exploitation ne doit comporter aucun risque pour la sécurité des travailleurs et des populations. Ceci dit il faut bien évoquer le débat en cours à propos du nucléaire puisque les positions de la CGT sont systématiquement interprétées et déformées, y compris dans certains milieux écologistes. L’intérêt que la CGT porte à l’écologie a précédé de longue date l’apparition des mouvements écologistes. De tout temps notre organisation syndicale a lutté contre les nuisances, la pollution engendrée par l’industrialisation sauvage, les procédés de production, les technologies uniquement conçues pour le profit au mépris des contingences mêmes. C’est la classe ouvrière qui a payé le plus lourd tribut à la modernisation capitaliste de l’économie. Faut-il rappeler que pour la seule année 75, la production capitaliste a tué plus de 3000 ouvriers et qu’elle a rendu des centaines de milliers d’autres mutilés, infirmes ou malades. La tragique affaire d’anisol à Clermont-Ferrand ne prouve-t-elle pas que la toxicité de certains produits, tel l’amiante, n’est pas moins redoutable que la radioactivité d’origine nucléaire. Le fait que les moyens d’information, qui font aux mouvements écologistes une publicité insolite, ne disent rien de l’action et des propositions de la CGT pour l’amélioration des conditions et de l’environnement » 
    01:02:45:0801:03:38:2300:00:53:15« Le développement d’une entreprise… une entreprise ouvertement soutenue par le pouvoir et qui vise à faire de l’écologie une grossière diversion idéologique. De même que nos prédécesseurs dans le mouvement révolutionnaire ne se laissèrent pas abuser par l’utopie de slogans du genre : la révolution par l’instruction. Qu’on ne compte pas sur nous pour substituer l’écologie à la lutte des classes comme moyen de combattre le capitalisme et de transformer la société. Applaudissements.  
    01:03:38:2401:03:56:1900:00:17:20« Les événements de mai 68 ont prouvé que l’opportunisme envers les utopies … et surtout de combattre …. » 
    01:03:56:2001:07:15:1000:03:18:15«… n’en ont rien changé à cette appréciation, et à la suivante, que je m’excuse d’extraire encore de « Lutter », une simple victoire électorale qui ne reposerait pas sur une large adhésion populaire, consciente des objectifs définis et sur une volonté déterminée de faire respecter ces objectifs, serait précaire. A six mois des élections législatives, c’est par rapport à ces considérations que nous portons intérêt au débat qui s’est instauré autour de l’actualisation du programme commun soucieux de ne rien faire qui puisse déformer notre image de marque syndicale. Nous nous interdisons toujours, à priori, de nous mêler d’affaires politiques, ne relevant pas de nos prérogatives. C’est ce qui a déterminé et détermine notre attitude envers les problèmes qui ont surgi dans le passé et surgissent présentement entre partis de gauche. Mais il est des questions à propos desquelles il n’y a pas de neutralité syndicale possible. Celles qui font l’objet de ce débat, ne nous paraissent ni factices, ni secondaires, la plupart ayant un caractère économique et sociale, nous concerne directement. Il est naturel que nous exprimions notre sentiment, mais nous entendons le faire sans jouer les donneurs de leçons ou les distributeurs de sentence. Au demeurant, nous ne sommes absolument pas choqués par un débat qui permet d’intéressants approfondissements de nature à éclairer les questions complexes. Le dialogue, la confrontation des idées est une des règles de la démocratie. Il faut souhaiter que tout le monde tiendra à la respecter, même demain, au cours de l’édification de la société nouvelle. Si nous comprenons bien les positions publiquement exprimées, en particulier par l’échange de lettres entre Roger Priouret et Georges Marchais, le fonds du problème se résume à la question de savoir si compte-tenu de l’évolution de la situation économique, nationale et internationale, il faut réduire, plus qu’initialement prévu par le programme commun, la puissance du grand capital ou la réduire moins, appliquer intégralement les réformes sociales ou les restreindre ? Ce n’est évidemment pas une mince question. Il n’échappera à personne qu’elle revêt un caractère de classe d’une importance considérable. Nous plaçant toujours du point de vue des intérêts de la classe ouvrière, l’essentiel pour nous est que le gouvernement dispose des moyens économiques indispensables à la satisfaction des revendications des travailleurs. Si pour cela, il s’avère nécessaire, et comme la CGT le propose, de procéder à deux ou trois nationalisations de plus, et de faire payer davantage les riches, les travailleurs n’y trouveront pas à redire. D’aucun pense qu’il faut être prudent et modéré… » 
    01:07:15:1101:09:53:0300:02:37:17« … depuis 5 ans de toute notre énergie et de toute notre autorité, pour consentir demain à la gauche, les sacrifices que nous refusons aujourd’hui à la droite. Applaudissements. Pas question pour nous, même avec la gauche au pouvoir, de participer à la gestion de la crise du capitalisme ou même de ses affaires. Le modèle de socialisme à la suédoise n’a jamais été pour nous autre chose qu’un mythe et nous ne voulons pas filer train au Portugal. Applaudissements. Nous ne considérons pas la victoire de la gauche comme un but en soi. Elle n’a d’intérêt que dans la mesure où elle peut permettre de promouvoir le progrès social et démocratique. Voilà pourquoi, il nous parait tout à fait légitime que les travailleurs cherchent à savoir à l’avance, ce que propose concrètement de faire, surtout dans le domaine économique et social, le gouvernement de la gauche. De ce point de vue, il existe une position commune entre nous et la CFDT. Quand Edmond Maire, dans son discours d’hier à Strasbourg, souhaite que le Parti socialiste soit plus explicite sur, je cite : « ses propositions, notamment concernant la fiscalité, les hauts revenus et l’éventail des salaires », nous ne pouvons que partager l’opinion du secrétaire général de la CFDT. C’est dire que la confrontation des solutions et propositions de la CGT avec la plateforme de la CFDT peut avoir une réelle utilité. Les travailleurs nous posent des questions en effet en relation… » 
    01:09:53:0401:11:15:1000:01:22:06« …ni les partis de gauche n’avons intérêt à laisser ces questions sans réponse. Le vague et l’incertitude n’ont jamais stimulé la confiance. Or, si la gauche veut obtenir le vote massif des travailleurs et remporter la victoire, il est indispensable que les travailleurs aient confiance en elle, et donc qu’elle leur dise la vérité sur l’étendue et les limites de ce qu’elle se propose de faire lorsqu’elle sera au pouvoir. Ce n’est pas une exigence exorbitante mais une simple question d’honnêteté, de nature à garantir l’avenir. Quant à nos relations avec le gouvernement et les partis de la gauche, c’est à présent un lieu commun que de rappeler notre indéfectible attachement à l’indépendance syndicale et notre volonté de rester, en toute hypothèse majeure, maître de notre orientation et notre action, ceci dans l’intérêt des travailleurs et de la démocratie. Dans l’intérêt aussi de la qualité de nos rapports avec le gouvernement et les partis de la nouvelle majorité parlementaire qui pourront devenir constructif et concourir de manière responsable et durable à assurer le succès de l’expérience en faisant échec aussi bien aux intrigues de la droite qu’aux surenchères de l’aventurisme. C’est du point de vue de cette façon, c’est tout au moins de cette façon … » 
    01:11:15:1101:11:35:0500:00:19:19A la tribune Henri Krasucki 
    01:11:35:0601:15:03:0000:03:27:19« … imaginons les résultats de notre bataille, si tous ces camarades qui disposent d’un capital de confiance précieux et de temps suffisant se plaçaient résolument , y compris sur le tas, au premier rang de l’effort de recrutement à notre organisation. Le Bureau confédéral et la Commission exécutive de la CGT ont arrêté un certain nombre de décisions importantes pour porter l’effort au niveau des possibilités et des besoins. Chaque mois, pendant tout un semestre, la CGT s’adressera en direct avec les travailleurs de 1000 entreprises. Chaque mois, les membres du Bureau confédéral participeront à des initiatives de recrutement programmées par les UD de sorte que pas un département ne soit laissé à l’écart. Chaque mois, les membres de la Commission exécutive confédérale, et les collaborateurs de la direction de la CGT qui coopèrent avec l’UD, s’engageront dans ces initiatives auxquelles participeront activement les fédérations. Ce programme de travail systématique doit donner lieu à une vaste discussion entre la CGT et tous les travailleurs, spécialement ceux qui ne sont pas encore syndiqués. Il doit permettre de procéder à des initiatives de recrutement, carte en main dans chaque entreprise où existe un syndicat ou une section syndicale CGT, il doit aboutir à la constitution d’une organisation CGT dans les entreprises qui en sont encore dépourvues. Il prendra en charge l’accroissement de la diffusion de la Vie Ouvrière qui reste l’un des meilleurs supports de notre renforcement. Il participera à la réalisation de tous nos autres objectifs revendicatifs, sociaux, économiques et démocratiques. Au cours de ce programme aura lieu les 4 et novembre une rencontre nationale des Unions locales appelées à jouer un rôle de premier plan dans la bataille du renforcement et début janvier, pour les mêmes motifs, une rencontre nationale des élus de la CGT. L’impérieuse nécessité de renforcer notre organisation syndicale nous est dicté par la dimension des responsabilités que nous assumons aujourd’hui et qui nous incomberont demain, dans l’hypothèse vraisemblable de l’arrivée de la gauche au pouvoir. Il n’est pas aujourd’hui d’acte militant plus important que celui-là car avec une CGT plus puissante, chers camarades, tous les espoirs sont permis. Applaudissements. Slogan : « Union, Action, Programme commun ». Vue de la salle 
    01:15:03:0101:16:05:1700:01:02:16« Chers camarades, avant de nous séparer, trois informations. Voici la première : l’important discours de Georges Séguy, tous les présents à cette assemblée, pourront le consulter in extenso dans le numéro du Peuple qui vous sera distribué à la sortie de ce meeting. Cette excellente initiative du journal constitue une raison supplémentaire pour élargir le nombre de militants et de syndiqués qui lisent le Peuple.Deuxième information : le prochain numéro du journal de la CGT, la Vie Ouvrière, publiera de larges extraits du discours de Georges. Chaque militant comprendra l’intérêt  
    01:16:05:1801:18:43:1500:02:37:22La salle entonne l’Internationale. Sortie du meeting sous la pluie, une banderole : « Pour l’emploi, le Bus dans votre département » Sur un camion : « 60% de nos travaux à l’étranger. 15 000 imprimeurs au chômage. Chaix » 
    01:18:43:1601:19:45:0400:01:01:13Manifestation contre le plan Barre. Voix off : « En ce qui concerne la grève de demain, donc grève nationale déclenchée par la CGT, La CFDT et la Fédération de l’Education Nationale, elle s’inscrit dans une suite de mouvements contre plan Barre, ou en tout cas, contre la politique pour freiner la progression des salaires. Il y a déjà eu trois grèves nationales de ce type. La première le 7 octobre 76, la seconde le 24 mai 77, tous les syndicats étaient là cette fois-là et celle de demain n’aura sans doute pas la même ampleur, compte tenu de l’abstention de plusieurs syndicats dont Force Ouvrière mais elle touchera pratiquement tous les secteurs. Avec Jacques Lenoir nous allons voir comment agir sur la vie quotidienne et pourquoi elle a été déclenchée cette grève qui est la première depuis la rupture de l’union de la gauche. »  
    01:19:45:0501:19:55:1100:00:10:06Manifestation. Georges Séguy dans le cortège. Slogan : « Augmentez les effectifs, embauchez les chômeurs ».  
    01:19:55:1201:20:39:0000:00:43:13Voix off : « Comme le reconnaît la CFDT, et bien que la CGT le conteste, cette grève est politique. Nous sommes persuadés que beaucoup de salariés le comprennent et c’est pourquoi les grévistes de l’électricité de France voudraient couper le courant. Les chefs d’entreprise, pour ceux qui les concernent, feront tout pour éviter que cette grève ait des effets désastreux sur l’activité économique du pays.  
    01:20:39:0101:21:52:2300:01:13:22Manifestation :Manifestants jouant du pipeau. Slogan : Le Plan Barre c’est du pipeau. Giscard, Boiteux, nous ont trompé, c’est tous ensemble qu’il faut lutter » Panneau : « Gaziers, électriciens, vous vivez au-dessus de vos moyens »Vendeur de la Vie Ouvrière. Panneau : « Ici on adhère à la CGT » 
    01:21:52:2401:22:36:0300:00:43:04« Demandez la Vie Ouvrière, l'hebdomadaire de la CGT » « Informez-vous des positions de la CGT » « Lisez Antoinette, le seul magazine syndical au féminin » « A l'occasion de la journée nationale d'action contre le plan Barre, adhérez à la CGT » 
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