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00:00:00:00 | 00:00:08:00 | 00:00:08:00 | - Carton : Election présidentielle de 1981 | |
00:00:08:01 | 00:00:27:00 | 00:00:18:24 | - Diffusion sur un téléviseur de l'émission Cartes sur table, animée par Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel, autour de leur invité Georges Marchais. Celui-ci explique qu'il ne va rien changer à sa façon d'être et de penser sous prétexte qu'il est maintenant candidat à l'élection présidentielle. | |
00:00:27:01 | 00:00:30:00 | 00:00:02:24 | - - Carton : L'espoir au présent | |
00:00:30:01 | 00:00:55:00 | 00:00:24:24 | - - Georges Marchais, accompagné de Charles Fiterman, dédicace son livre « L'espoir au présent » dans la rue tandis que des passants scandent « Marchais président » | |
00:00:55:01 | 00:00:58:24 | 00:00:03:23 | - - Carton : Georges Marchais candidat du changement | |
00:00:59:00 | 00:02:53:00 | 00:01:54:00 | --- Lancement de la campagne de Georges Marchais, aux usines Renault de Billancourt, le 21 octobre 1980. --- Georges Marchais arrive devant un stand « Travailleurs de Renault, Georges Marchais votre candidat », à l'heure du déjeuner. Des ouvriers mangent leur casse-croute debout ; certains vendent l'Humanité, d'autres lisent le livre de Georges Marchais. Discours du candidat communiste : « Je suis candidat à l'élection présidentielle pour mener le combat du changement. Ce combat c'est le vôtre. C'est avec vous que j'entends le mener car il ne se gagnera qu'avec la classe ouvrière, aujourd'hui dans les luttes, et demain dans les responsabilités. » Panoramique sur la foule. Marchais est brièvement interviewé par une journaliste de France Inter. « Je l'ai dit lorsque j'ai été désigné comme candidat à l'élection présidentielle : Giscard d'Estaing c'est l'ennemi n°1 de la classe ouvrière, de la démocratie, du progrès de la France. Jamais je ne transigerai avec lui, je suis le candidat anti-Giscard. C'est une autre manière de dire : je suis le candidat des travailleurs et travailleuses de France. » | |
00:02:53:01 | 00:05:04:00 | 00:02:10:24 | - - ---- Le Mans, 4 novembre 1981 : enregistrement de l'émission "Le Grand Débat" --- Tout le monde se prépare avant l'émission. Marchais va être interrogé par quatre jeunes députés de formations différentes : Gérard Bapt (PS), Michel Barnier (RPR), Gérard Longuet (UDF) et Pierre Zarka (PCF). Gérard Longuet l'accuse d'emblée d'être "le candidat du Parti Communiste de l'Union soviétique aux élections présidentielles françaises". Marchais riposte que l'UDF préfère déplacer le débat sur la question de Moscou plutôt que d'avoir à répondre de son bilan catastrophique depuis l'accession de Giscard à l’Élysée en 1974. | |
00:05:04:01 | 00:06:58:00 | 00:01:53:24 | - - --- Retransmission de l'émission au parc des expositions du Mans --- Panoramique sur la foule. Georges Marchais à la tribune explique qu'il n'est pas un politicien : « les cancans, les combines, les coups bas, les coups de Jarnac qui font jour après jour les gros titres de la télévision giscardisée, tout cela, moi et mon parti, ça ne nous intéresse pas. Ca nous répugne. » Il s'emporte contre les grandes fortunes, qui n'ont fait que prospérer avec la droite. Il entend « en finir avec le travail précaire, avec ces agences d'intérim qui croissent et se multiplient, comme je l'ai dit ce soir, comme les négriers des temps modernes. Pas de travail hors statuts! Pas de travail hors conventions collectives! » | |
00:06:58:01 | 00:09:30:00 | 00:02:31:24 | ---- 8 novembre 1980, Georges Marchais à Brive --- Son train arrive en gare. Banderole "PCF Cantal" et pancarte "Georges Marchais en Limousin" sur un autocar. 10 000 personnes assistent au meeting, majoritairement des hommes, agriculteurs. Les hommes portent des bérets rouges. Beaucoup de drapeaux rouges. Une jeune femme vend le livre de Georges Marchais, un vieil homme porte une casquette La Terre, un jeune homme vend Révolution. Discours : « Vos patrons qui voudraient que vous pleuriez sur leur sort, ils connaissent les mêmes difficultés que vous? non! Ils ont la même angoisse devant l'avenir? Mais vous les voyez vivre tous les jours. Je vous le demande : vous, vous avez les moyens de partir en croisière l'été? Vous, vous portez des manteaux de vison et des diamants? Les patrons en ont de l'argent, et selon moi ils en ont même beaucoup trop! » | |
00:09:30:01 | 00:10:21:00 | 00:00:50:24 | - - Sur le plateau d'Alain Duhamel, Georges Marchais se défend d'être démagogue ; au contraire, il est le seul à dire aux français qu'il va falloir s'impliquer pour gagner ; il est le seul à ne pas leur promettre monts et merveilles. | |
00:10:21:01 | 00:12:09:00 | 00:01:47:24 | ---- Meeting devant les ouvrières du textile de Troyes sur la place des femmes --- « Vous prenez le chemin de la lutte quand vous n'acceptez plus les bas salaires, la dictature du patron et des chefs, les humiliations, les insupportables attaques à votre dignité. Alors ces patrons, ils tombent des nues, ils semblent dire : « des ouvrières, des employées, des femmes, qui se révoltent? On aura tout vu! » Plan sur la foule des ouvrières qui applaudit. « Alors avec vous je réponds, non non non messieurs, vous n'avez encore rien vu! Les femmes soumises, les femmes passives, c'est fini et c'est bien fini!» | |
00:12:09:01 | 00:15:37:00 | 00:03:27:24 | ---- Meeting au Bourget --- Devant 40 000 personnes, Georges Marchais parle du changement et critique ouvertement le PS : « A chaque fois que le moment est venu de s'attaquer au capital, le parti socialiste avec François Mitterrand a reculé devant le changement et préféré le compromis avec l'adversaire de classe. (...) Le PCF c'est le parti de la justice, le défenseur inlassable et inflexible de toutes les libertés, de tous les droits conquis, c'est le parti de la paix, c'est le parti du socialisme. » | |
00:15:37:01 | 00:21:30:00 | 00:05:52:24 | --- Reims, 28 novembre --- Cette séquence commence par un hommage au travail des militants, qui collent les affiches, tractent, discutent, convainquent, pour remplir les salles devant lesquelles parlera le candidat communiste. Dans son discours, Marchais s'attaque une nouvelle fois à Giscard et Raymond Barre. Il énumère ses objectifs : 1/ une France sans chômage 2/ une société plus juste avec le relèvement des bas salaires et le plafonnement des hauts salaires, ainsi que la taxation des hauts revenus. 3 / "assurer à chacun une vie libre et responsable dans une société fraternelle" 4/ l'action vers les jeunes : changer l'école et la rendre plus égalitaire ; améliorer la formation professionnelle et mettre en place un plan d'urgence pour les personnes ayant quitté l'école sans diplôme. | |
00:21:30:01 | 00:24:01:00 | 00:02:30:24 | - Dans le public, une jeune femme avec un bonnet phrygien rouge « Vive la révolution ». Georges Marchais poursuit. Il faut : 1/ Développer la France en "produisant français" 2/ faire de la France un nation souveraine, présente dans le monde qui change : pour le désarmement, pour la paix ; 3/ réaliser de grandes réformes démocratiques dans l’économie et l'Etat : nationaliser les banques et les grandes entreprises. Applaudissements. | |
00:24:01:01 | 00:25:58:00 | 00:01:56:24 | - - Georges Marchais ne semble pas douter d'être présent au deuxième tour de l'élection : "Je suis décidé à mener cette campagne avec la plus grande vigueur, et on verra bien le 26 avril au soir! On verra bien!" lance-t-il, complice, au public. Dehors, il signe son livre à une foule très dense. | |
00:25:58:01 | 00:26:53:00 | 00:00:54:24 | - - Générique de fin. |