À base de documents et de fiction, ce film évoque la constitution et l'activité des maquis, de juin 1940 à la Libération. Ce documentaire mêle des scènes reconstituées et des images d'archives et présente les actions de la résistance comme émanant de tout le peuple de France, de la petite fille écoutant les messages de radio Londres jusqu'aux « terroristes » , en passant par les gendarmes.
Images de ronéos, messages transmis de proche en proche, sabotage des fils du téléphone à la pince, maquisards dans la forêt, nettoyage des armes, patrouille allemande en reconnaissance, gare de Compiègne, arrivée de Laval avec les allemands, train déraillé, parachutage de nuit, FFI, débarquement du 6 juin 1944, la Libération de Paris et la déroute allemande.
Dix minutes sur les F.F.I. s'achève par un défilé de volontaires, tandis que le commentaire rappelle que les F.F.I. ne disposaient pas d'assez d'armes et « qu'ils veulent des moyens pour continuer le combat aux côtés des alliés... »
Générique: « La Commission militaire nationale présente : 10 minutes sur les F.F.I Film réalisé avec des documents fournis par France Libre Actualités et Ceux de la Résistance »
Musique : Jean Wiener
Personnalités : Philippe Pétain, Pierre Laval...
Lieux et monuments : Maquis, villages, Normandie (ruines), Gare de Compiègne, Paris (quais de Seine et toits de Paris), maquis de Boussoulet (canton de Saint-Julien Chapteuil, Haute-Loire)
Lieux, évènements et personnes citées : Alpes, Auvergne, Jura ; Relève de 1942, 6 juin 1944 ; De Gaulle.
Le film serait d'André Michel, également auteur de « La rose et le réséda » en 1945 et « Sport et parapluie » en 1947. In 48/49 in « apprendre la résistance »
Note : la séquence du maniement des armes (01:02:26:00) semble être la même que celle représentée par la photographie célèbre des maquisards de Boussoulet. Figureraient donc dans cette séquence : le colonel Albert Oriol, Paul Montroy, Jean Gagnaire, Eugène Sahuc, Louis Dulac, Philippe Mazard, Louis Guillot, Eugène Perrichon, Maurice Rey, Jean Brunel, Maurice Patin.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
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Générique avec indication "film réalisé avec les documents gracieusement fournis par France-Libre Actualités et Ceux de la Résistance. Le commentaire off, note que la France est envahie pour la troisième fois en un siècle. Un défilé et l'arrivée des troupes allemandes précèdent une séquence sur l'exode.
1939-1945 Seconde Guerre mondiale - Exode
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Gros plan sur Pétain. Le Maréchal "poussé par une ambition sénile, abuse de son ancien prestige pour prêcher la capitulation.
Pétain Philippe (Maréchal)
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Les premiers actes de résistance sont reconstitués : frappe d'un tract, impression, distribution par des cyclistes, collage de papillon.
En off, allusion à l'appel du Général De Gaulle, cette séquence montre l'installation et l'organisation des maquis dans des "fermes isolées". Apprentissage au maniement des armes. Les maquisards sont autour d'une table et écoutent leur instructeur. Le commentaire note que les armes sont rares et "que jamais les écoliers n'ont écouté une leçon avec autant de sérieux". Gros plan sur le visage rieur d'un jeune résistant.
Armement militaire - Forêt - Gaulle Charles de - Maquis (résistance)
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Un maquisard est posté en surveillance dans un arbre, d'autres en pleine montagne, en forêt. En off "La moindre défaillance se paie de la vie", précède une succession de plans sur les cadavres et visages torturés.
Crime de guerre
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1942 - Cérémonie et discours de Pierre Laval, en gare de Compiègne, pour le départ de la relève des prisonniers français en Allemagne. Le commentaire dénonce l'accord passé par Laval avec les allemands et loue les réfractaires qui massivement rejoignent les maquis. Des jeunes hommes quittent leurs familles, leurs villages, leurs fermes pour s'engager dans la résistance. Ils sont attendus et accueillis par des "agents de liaisons", postés en rase compagne.
Collaboration - Compiègne (60) - Cérémonie - Discours - Gare ferroviaire - Laval Pierre - Maquis (résistance) - Pétainisme - Résistance - Train
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Cette séquence est ouverte par l'idée "qu'aujourd'hui, tous les meilleurs éléments de la France sont mobilisés pour la Résistance". Suit une énumération en images : vieille téléphoniste, paysans ravitaillant le maquis, fillette à l'écoute de radio-Londres, cheminots sabotant une voie, sabotage d'un train de munitions, d'une usine, fonctionnaire détournant des tickets de rationnement au profit des maquisards, des gendarmes. L'énumération est rythmée par une sorte de refrain " ils travaillent pour la résistance".
La séquence s'ouvre sur un terrain de parachutage, de nuit. Des feux guident un avion qui largue des armes. Elles sont acheminées par charrette vers leur cache.
5 juin 1944. Plan sur un émetteur radio, puis un opérateur radio relayant l'information du débarquement. Suite de plans sur l'arrivée en Normandie, par mer et ciel des troupes alliées. Le film met en parallèle "la nouvelle armée plus riche d'ardeur que d'armement" aux troupes allemandes. Il montre des maquisards au combat. "Ils sortent de l'ombre et ont un uniforme grand comme la main" dit la voix off. Une voiture circule, elle est banalisée avec le sigle des F. F. I.. La séquence suivante se déroule à Paris qui prend "sa place dans le combat". Des hommes enlèvent les pavés d'une rue et érigent une barricade. Plongée sur la barricade terminée. En off " Une armée de paysans, d'ouvriers, de fonctionnaires s'est levée pour aider les alliés, poursuivant les ordre du comité d'action militaire". Plans sur de villes normandes dévastées.
Arrestation d'allemands à la sortie d'un blockhaus suivi de arrestation à Paris d'un "milicien" que les résistants doivent protéger de "la colère populaire".
Blockhaus
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La séquence finale oppose la déroute de l'armée allemande "race du seigneur du massacre organisé" avec les troupes "vaillantes" des F.F.I.. Les uns quittent la France la tête basse tandis que les autres défilent "la tête haute", prêts à poursuivre la lutte avec les alliés.