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00:00:00:00 | 00:06:57:00 | 00:06:57:00 | Présentation du Creusot et du système paternaliste ----- Visage d’un homme barbu qui fait un discours où il évoque une occupation d’usine. Photographies et images d’usines ; extérieur/intérieur ; passé/présent. Ouvriers de la sidérurgie. Autour d’une table, cinq hommes âgés évoquent le passé. L’un d’eux raconte avoir fabriqué des canons pendant la Première Guerre mondiale. Photographies de canons et de soldats. Un vieil homme mentionne Schneider : « c’était le grand manitou ». Zoom sur une sculpture en pied de Schneider. Carton sur lequel on peut lire : « La fournaise ardente flamboie ! Sur son piédestal glorieux, l’aïeul debout voit avec joie son usine vivre à ses yeux. Par ses descendants, son œuvre hardie marche à l’avenir chaque jour grandie ». Un vieil homme se remémore les rapports avec les patrons à une époque où les ouvriers n’étaient pas organisés. Les témoins ont tous commencé à travailler très jeunes, l’un d’eux à 13 ans. Photographies de jeunes adolescents en uniformes ou en tenue de travail. Les vieux ouvriers abordent ensuite la question de la religion : la pratique catholique était quasi obligatoire et permettait d’assoir l’autorité des Schneider. | |
00:06:57:01 | 00:09:43:00 | 00:02:45:24 | Les luttes sociales ------ Un des témoins rappelle la violence des grèves « à coups de cailloux », « de gourdins ». Il se considère « révolutionnaire » mais n’appartient à aucun parti. Il pense que la révolution pourrait avoir lieu en France. Les anciens parlent ensuite du militantisme. Les militants étaient constamment surveillés, menacés. Nombreuses photographies. | |
00:09:43:01 | 00:11:07:00 | 00:01:23:24 | Le travail au Creusot ------ Les conditions de travail sont rappelées par les témoins. Photographies d’ouvriers, de mineurs. Un vieil homme raconte qu’il gagnait 25 sous par jour pour trier le charbon. Malgré la dureté du travail, il était heureux. | |
00:11:07:01 | 00:14:39:00 | 00:03:31:24 | Une ancienne ouvrière raconte ses souvenirs ------ Une femme relate ses souvenirs. A 22 ans, elle était si robuste qu’elle a commencé à casser du charbon. Elle travaillait à Montceau de 5 h à 22h, dans un contexte difficile, au milieu d’une fumée permanente. Malgré tout, elle aimait son travail et y retournerait si elle le pouvait. Elle estime que les femmes n’étaient pas militantes, qu’elles ne comprenaient pas la politique. Elle était de ce point de vue une exception, sensibilisée par son père. Selon elle, les mariages entre ouvrières et ingénieurs étaient impensables. Manque la fin du film. |