La campagne électorale du Parti communiste pour les élections présidentielles de juin 1969, en faveur de la candidature de Jacques Duclos.
Une brève introduction montre d'abord Waldeck Rochet citant un appel du Bureau Politique, et le commentaire présente la candidature de Gaston Defferre comme le refus, de la part des dirigeants socialistes, d'une politique d'union.
A partir de nombreuses photos, Les communistes dans la lutte évoque rapidement la jeunesse et la formation politique de Jacques Duclos (enfance modeste dans les Hautes-Pyrénées, blessures durant la Première guerre mondiale, ralliement au choix du congrès de Tours, participation au Front populaire, militantisme clandestin durant la Seconde guerre mondiale et solidarité avec les travailleurs coloniaux...).
Le film s'attache ensuite à décrire la campagne électorale de Jacques Duclos en montrant ses interventions à la télévision, ses meetings et ses rencontres avec les travailleurs, tout en insistant sur l'action des militants (vente et mise sous pli de l'Humanité, collage d'affiches, distributions de tracts à la porte des usines et des métros, comités de soutiens, vente de Clarté...). Jacques Duclos rencontre ainsi des mineurs, s'adresse aux ouvriers de chez Renault, assiste à des danses folkloriques dans le pays limousin, prend la parole lors d'un meeting de l'Union des Jeunes Communistes de France (UJCF) où se mêlent les drapeaux tricolores, les drapeaux rouges et les drapeaux vietnamiens (aux cris de « Libérez le Vietnam »).
Le candidat communiste prend soin de s'adresser aux ouvriers, aux petits paysans, aux catholiques, aux intellectuels, aux jeunes et aux femmes (« Travailleuses, épouses et mères qui doivent mener de front toutes ces activités »)... Lors de son meeting final au Palais des Sports, à Paris, (durant lequel 195 personnes adhèrent au PCF), Jacques Duclos précise son projet de « Démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme en réclamant, entre autres, une diminution de l'âge de la retraite et du temps de travail, ainsi que le droit à l'autodétermination pour les peuples de la Nouvelle-Calédonie, de la Guyane, de la Polynésie et de la Guadeloupe...
Les résultats électoraux et le très bon score de Jacques Duclos (arrivé en troisième position derrière Pompidou et Poher ) sont décrits au travers d'une scène tournée à à l'AFP, de quelques plans de dépouillement à Drancy et d'une séquence consacrée à la fabrication, à l'édition et la vente de l'Humanité (« près de 5 millions de voix pour Jacques Duclos »). Après avoir regretté « les candidatures de division de Michel Rocard et Alain Krivine », Jacques Duclos reprend sa célèbre formule « Blanc bonnet et bonnet blanc », renvoyant ainsi dos-à-dos les deux candidats de droite.
Les communistes dans la lutte, d'esthétique assez moderne (caméra sur l'épaule, prise de son direct...) présente un parti communiste sensible aux pronostics des sondages et à l'impact de la télévision. Ce reportage politique - particulièrement bien réalisé - montre également le dynamisme de la campagne électorale de Jacques Duclos en 1969, l'aisance et l'habileté du candidat communiste devant les auditoires, les micros et les caméras, ainsi que la mobilisation de tous les militants du PCF lors de cette échéance politique.
Les Communistes dans la lutte est sûrement le film sur les élections présidentielles qui a rencontré le plus grand intérêt. 38 copies ont été vendues aux Fédérations et aux sections. 6 copies étaient en location mais n'ont pas permis de satisfaire entièrement les demandes.
A titre d'information, je signale que trois copies ont été offertes par la Direction du Parti aux Partis Frères des « Départements d'Outre-Mer. »
Extrait du rapport de Fernand Vigne (CPDF) du 12 mai 1970
Reportage fluide, dans la tradition de la télévision des années 65-70. Proximité des personnes. Insistance sur le double mouvement militants-représentant du Parti. Pas d'effets musicaux, ni de montage "intentionnel". Le regard est amical sans être partisan. Jacques DUCLOS est filmé comme un "homme" et non comme une "institution".
Générique : «production Dynadia / avec le concours de Pierre Durand et les archives de l'Humanité».
Lieux : Paris (métro Rambuteau, rue Saint Charles dans le XVème arrondissement, Palais des Sports...) , Drancy, campagne du pays Limousin, Nord de la France...
Personnalités : Jacques Duclos, Waldeck Rochet, René Andrieu (en intervieweur), Louis Aragon et Elsa Triolet (à la tribune du Palais des Sports)...
NOTE: De l'appel à l'entente lancé par Waldeck Rochet à Guy Mollet au lendemain du premier tour des présidentielles / refus / 29 avril, annonce des candidatures de Defferre et de Pompidou / nouvel appel à l'union des formations de gauche / nouveau refus / Le P.C.F. décide de la candidature de Jacques Duclos.
Banc-titres: vie et carrière de Jacques Duclos.
Reportage sur le début de la campagne: sorties d'usines, mineurs.
Annonce du duel Pompidou Poher.
Duclos interviewé par ANDRIEU à la télévision.
Les militants dans la campagne: pliage des journaux / collage d'étiquettes / affichage dans les rues. "La puissance du parti communiste est dans ses militants." Pliage de journaux à nouveau / souscriptions / signatures / mineur/ meeting avec les ouvriers de RENAULT / avec les paysans en AUVERGNE-LIMOUSIN / avec les intellectuels / avec les femmes / avec les chrétiens / "la foi porte la marque de la protestation." / fanfare / manifestation / meeting avec l'UJCF / "En avant jeunesse de France." / évolution des sondages: de 12°% à 18°% / distribution de tracts à l'entrée des métros / dans les rues, discussions / meeting de fin de campagne au Palais des Sports / ovation de deux minutes / 195 adhésions pendant le meeting / présence d'ARAGON et Elsa TRIOLET / scrutin le 1 juin / sondages annoncent 18°% / vote de DUCLOS / soirée de résultats à l'Humanité: 22°% de voix / questions à Jacques DUCLOS pour le second tour.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
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Générique : «Elections présidentielles 1969 - LES COMMUNISTES DANS LA LUTTE"
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Discours de Waldeck Rochet, qui évoque la victoire du "non" au référendum, à la suite de laquelle les communistes ont appelé à l'union de la gauche pour sortir de la crise politique. Une de journaux : "Le parti communiste s'adresse au Parti socialiste". Les socialistes (par la voix de Guy Mollet) refusent cet appel ; Georges Pompidou saisit l'occasion pour annoncer sa candidature à la présidence. Les socialistes désignent Gaston Defferre pour les représenter. Face à ce refus de l'union, les pétitions se multiplient pour obtenir une candidature commune des forces de gauche. Une dernière tentative des communistes essuie un nouveau refus des socialistes. Banc-titre de journaux : "Vives oppositions à la candidature DEFFERRE dans les organisations socialistes". La partie étant jouée, le PC n'a d'autre choix que de présenter son propre candidat, Jacques Duclos.
Rochet Waldeck
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Banc-titre sur des photographies de Jacques Duclos enfant puis jeune homme. Apprenti pâtissier, l'adolescent quitte ses Pyrénées natales pour monter à Paris. Acquis aux idées socialistes, il est soldat pendant la Première guerre mondiale. Présent au Congrès de Tours, il est un des fondateurs du parti communiste français. Il est un des artisans du Front populaire, puis l'organisateur du PC clandestin sous l'occupation allemande. Depuis la Libération, Jacques Duclos n'a cessé d’œuvrer au bien-être des travailleurs français et coloniaux. "Il aurait pu comme tant d'autres faire carrière, il a choisi d'être militant."
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Pendant la campagne, Jacques Duclos va à la rencontre des travailleurs partout en France. Des ouvriers lui font la bise et l'acclament. Il discute avec des mineurs, qui regrettent le refus des socialistes de s'unir. Dans leur comité de soutien à Duclos figurent même des camarades socialistes, qui "ne veulent pas des combines".
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Duclos évoque la candidature d'Alain Poher, que les sondages annoncent comme le principal rival de Georges Pompidou. Vues de rotatives et d'une camionnette "Service de presse" transportant des journaux. Plan sur un kiosque à journaux qui vend France soir. Un homme lit le journal dans la rue. Unes de journaux sur le duel annoncé Pompidou-Poher : "on veut faire croire que tout va se jouer entre les deux candidats de la réaction".
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Gros plan de Duclos l'air soucieux, tandis que le commentaire dénonce la stratégie des socialistes et radicaux, qui préparent déjà le deuxième tour et le désistement en faveur de Poher. "La gauche sera-t-elle absente du débat ? Ce serait sans compter sur le dynamisme du parti communiste et de son candidat"
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Meeting de Duclos devant la mairie de Montreuil. Vue des visages de la foule.
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Florilèges d'interventions de Jaques Duclos : Conférence de presse de Duclos, peut-être à la mairie de Montreuil. Nombreux opérateur avec leur caméra 16mm. Duclos dénonce avec truculence la candidature de Defferre : "le charlétysme se transforme en pohérisme". En plein air, discours sur le logement : "il y a quelque chose qui ne tourne pas rond". Vue sur une allocution télévisée de Duclos, le doigt pointé en avant : "Vous qui m'écoutez, vous n'avez pas, vous exporté des milliards en Suisse, moi non plus! Mais il y en a qui ont exporté, et leurs noms vous ne les connaître jamais, parce qu'on ne veut pas frapper les spéculateurs (...) Nous voulons nous une politique de démocratie avancée. "
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Vue sur des vendeurs de l'Humanité dimanche (CDH) . Des comités de soutien s'organisent. Les militants mettent sous pli l'Humanité. On chantonne en travaillant. Une fois le travail accompli, le local de la section ou du café où les militants ont œuvré est rempli de piles de journaux, et de quelques verres et bouteilles vides.
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Collage d'affiches pour le meeting de Duclos à Saint-Ouen le 18 mai 1969. Le Parti communiste parvient à mobiliser grâce à ses énormes ressources en militants, mais c'est un combat pied à pied face aux ressources cachées que peut mobiliser l'Etat réactionnaire, qui peut compter sur l'argent des industriels. De jeunes militants communistes, en béret et drapeau rouge, organisent une collecte devant le café des deux gares, à Paris, près des voies ferrées de la Gare du Nord et de la gare de l'Est. On voit ce groupe de jeunes préparer des tracts à destination de la jeunesse, tandis que le commentaire insiste sur les ressources illimitées des candidats réactionnaires. Atelier écriture de banderoles.
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On installe les hauts-parleurs pour un meeting de Duclos devant l'usine Renault. Les militants signent en nombre des pétitions. Discours de Jacques Duclos devant un parterre d'ouvriers. Il raconte les rencontres qu'il fait chaque jour avec la classe ouvrière. "C'est une campagne électorale qui change avec celle que font d'autres candidats ! (...) Il y a des choses que ceux qui n'ont jamais été de la classe ouvrière ne peuvent pas comprendre ! " Acclamations de la foule?
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Le vote paysan -- Unes de journaux paysans liés au PC : La Terre, L'Echo du centre. Danse folklorique sur la place d'un village ; sabots et coiffes. Discours de Duclos aux paysans du Limousin. Discours télévisé de Duclos pour les paysans, qui les rassure : il n'y aura pas d'expropriation, au contraire le PC est le candidat des petits exploitants.
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23 mai - Sondage : 14% des voix pour Duclos. De nombreux intellectuels appellent à voter pour lui. Duclos se prononce pour la liberté de la culture et de la science, réaffirmant ici les principes du Congrès d'Argenteuil de 1966. Duclos, interrogé à la télévision, lit le manifeste publié par le PCF en 1968 sur les libertés.
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Les femmes - "La femme travailleuse est aussi épouse et mère (...) Nous avons à notre programme la défense des droits de la femme" annonce Duclos devant une assemblée féminine.
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La religion : la main tendue aux catholiques - Retour sur Duclos à la télévision interrogé par René Andrieu : "la religion est d'un côté l'expression de la détresse, de l'autre côté la protestation contre la détresse réelle". Après Vatican 2, la foi de nombreux catholiques porte plus sur la protestation que sur la résignation, et le PC leur tend la main pour préparer un avenir meilleur.
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Une fanfare populaire mixte joue avant un meeting de Duclos devant les jeunes, à Saint-Ouen. Drapeau rouge et drapeau tricolore lors d'un meeting de l'UJCF en banlieue parisienne, qui scande "US assassin, libérez le Vietnam ! " Ecriteau : "Pour un régime nouveau, pour un gouvernement populaire et d'union démocratique, pour une démocratie avancée, pour le socialisme." Nombreuses banderoles et drapeau (dont le drapeau vietnamien). La foule chante l'Internationale. Panoramique. Inscription : "Les jeunes et les étudiants sont contre le pouvoir du grand capital et accusent le capitalisme". Ils scandent "Duclos président" en agitant des drapeaux.
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Duclos apparaît sur scène, présenté par René Piquet. "Jeunes gens et jeunes filles, qui êtes la France de demain, ce n'est pas du côté des forces du passé que vous tournerez votre regard, c'est avec les communistes qui ambitionnent de transformer le monde, qui l'ont déjà beaucoup changé et qui s'emploient à unir les forces de paix et de progrès, qu'il vous appartient de bâtir un avenir à la mesure de vos espérances." Panoramique sur le lieu (le stade Bauer ?) tandis que Duclos évoque l'héritage de la Commune et cite la chanson de Paul Vaillant-Couturier : "En avant jeunesse de France, faisons se lever le jour". Son discours est salué par des applaudissements nourris.
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Les jeunes chantent L'Internationale, drapeaux brandis et poings tendus.
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Un cycliste dans les rues de Paris (dans le Marais ?). Les colleurs d'affiche recouvrent les affiches de Pompidou. Les sondages indiquent désormais 18% d'intentions de vote pour Jacques Duclos. Images de collage d'affiche. Le but : coller toujours plus haut.... Des jeunes militants distribuent des tracts à la sortie du métro Rambuteau. Le commentaire raconte comment de jeunes gens qui ne peuvent pas encore voter s'engagent néanmoins aux côtés du parti.
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Plaque de rue : Rue saint-Charles, 15ème arrondissement. Cette fois-ci ce sont des ouvriers qui distribuent l'humanité à la sortie du métro, possiblement des travailleurs de Citroën Javel. Ouvriers en béret et casquette. Deux hommes discutent devant le mur d'enceinte de la "Maison Turquetil" (Ivry sur Seine ?). Les ouvriers entrent dans la cour de l'usine. Des étudiants vendent le journal Clarté.
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Meeting de Duclos au Palais des Sports, porte de Versailles à Paris, banderole : "185 adhésions réalisées ce soir". Duclos fait son arrivée sous les ovations, précédé par les photographes. La salle est comble et scande "Duclos ! Duclos !" "Duclos président !" Panoramique sur la foule. Duclos salue la foule et embrasse Waldeck Rochet.
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Le discours de Duclos à la tribune, reprenant les mots d'ordre de "démocratie avancée" : démocratie sociale, économique et politique, et de droit à l'autodétermination des peuples de Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie. 00:36:42:00 Louis Aragon et Elsa Triolet sont présents à la tribune à côté du pupitre. Nombreux plans sur les visages du public, et ovation finale avant de chanter La Marseillaise.
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1er juin 1969 : le scrutin. Les journalistes sont présents dans le bureau de vote où vote le citoyen Duclos. Celui-ci se prête au jeu de la photo au moment de glisser le bulletin dans l'urne.
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Au siège de l'Humanité, le soir du 1er tour. Une dépêche de l'AFP arrive sur les téléscripteurs. On épluche les premiers résultats qui tombent. On fait les totaux. A Drancy, dépouillement des bulletins de vote. Duclos arrive largement en tête dans cette municipalité ouvrière. La foule assiste à l'annonce des résultats du 1er tour à Paris.
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Duclos interrogé au micro de RTL par un jeune journaliste. La foule regarde les résultats. 00:41:30:00 La préparation de l'édition spéciale de l'Humanité. Au marbre, les typographes préparent les caractères. Les rotatives tournent à plein régime. Le journal imprimé est empaqueté.
L'Humanité (journal) - Presse
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Conférence de presse de Jacques Duclos entre les deux tours : "on nous donnait 10% d'intentions de vote, comme si on avait voulu nous décourager, et finalement on nous donne 22%. L'opération qui consistait à faire croire que les communistes ne parviendraient pas à obtenir autant de voix qu'ils en ont aux élections locales, cet argument est tombé. Nous aurions pu être les seconds s'il n'y avait pas eu les candidatures de division de Michel Rocard et Alain Krivine." Pour le deuxième tour, Duclos refuse de donner des consignes de vote tant que le comité central du PC ne s'est pas réuni. Un journaliste lui rappelle sa formule célèbre sur "Bonnet blanc et blanc bonnet", qu'il maintient.
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Le soir, un militant brandit la une de l'Humanité : "Près de 5 millions de voix à Jacques Duclos". Le PC appelle à l'abstention au deuxième tour. Un mois plus tard, le parti socialiste ne peut qu'entériner la défaite de la stratégie d’Alfortville. Néanmoins, l'union de la gauche n'est pas acquise. Le PC va oeuvrer au rassemblement de toutes les forces démocratiques. générique final : réalisé par Dynadia avec le concours de Pierre Durand et les archives de l'Humanité"
Aragon Louis - Campagne électorale - Defferre Gaston - Drancy (93) - Duclos Jacques - Krivine Alain - L'Humanité (journal) - Mollet Guy - Paris (75) - Pompidou Georges - Presse écrite - Rochet Waldeck - Triolet Elsa - Vigne Fernand