tc in | tc out | durée | description | mots clés |
---|---|---|---|---|
00:00:00:00 | 00:03:50:00 | 00:03:50:00 | Le reportage s'ouvre sur l'évocation des changements urbains de Bobigny. On y aperçoit les Usines Lambert. La caméra se déplace à la résidence Gaston Monmousseau, avec l'interview de vieux balbyniens, qui évoquent l'ancienne tradition maraîchère de la ville et la satisfaction d'habiter dans la résidence. Ils reviennent sur l'installation des premiers lotissements au moment de la Première guerre mondiale et leurs conditions d'habitation très rudimentaires. En voix off, le maire Georges Valbon évoque les premières réalisations municipales en matière de confort (eau, électricité, gaz, égout). Cette modernisation se fonde aussi sur le recul des territoires agricoles, confirmé par un paysan en phase d'expropriation. | Grand ensemble - Lotissement - Maraîcher - Rénovation urbaine - Urbanisme, habitat, logement - Usine |
00:03:50:01 | 00:05:17:00 | 00:01:26:24 | La séquence suivante débute par des images de destruction et de rénovation de la ville. Un habitant défend cette politique : « le progrès, il faut qu'il avance. » Georges Valbon est alors interviewé sur les évolutions urbaines, lui qui était en charge du dossier avant son élection comme maire. L'objectif était de maîtriser les évolutions urbaines et de limiter la spéculation. Cela explique la création d'un Office HLM municipal pour « loger les familles ouvrières ». | Construction de bâtiment - Grand ensemble - Rénovation urbaine - Urbanisme, habitat, logement |
00:05:17:01 | 00:05:57:00 | 00:00:39:24 | Un coiffeur, arrivé dans la ville en 1940, appuie les politiques municipales en faveur des ouvriers. Il souligne cependant les difficultés à régler des loyers plus élevés. | Coiffeur - Urbanisme, habitat, logement |
00:05:57:01 | 00:07:05:00 | 00:01:07:24 | Georges Valbon évoque les difficultés de la municipalité en matière de construction. Il oppose la politique gouvernementale « qui ne subventionne pas les constructions de HLM » et les élus municipaux bâtisseurs. Le coiffeur reprend cette critique et l'élargit à la société capitaliste, où l'argent des couches populaires sert à nourrir les actionnaires. | Construction de bâtiment - Grand ensemble - Urbanisme, habitat, logement |
00:07:05:01 | 00:08:46:00 | 00:01:40:24 | Georges Valbon fait l'éloge de la modernité dans la construction des logements. Les tours symbolisent cet accès au confort, caractéristique des Trente Glorieuses, avec l'eau courante, l'électricité, le tout-à-l'égout. Une habitante d'une tour fait l'éloge de cette modernité : meilleure luminosité, amélioration du chauffage. Cependant, elle souligne les difficultés rencontrées pour payer le loyer, qui est passé de 40.000 F par semestre à 55.000F par mois avec l'accès au confort. | Appartement - Grand ensemble - Rénovation urbaine - Urbanisme, habitat, logement |
00:08:46:01 | 00:09:38:00 | 00:00:51:24 | Georges Valbon aborde ensuite les question des équipements : crèches, écoles, etc. Un couple de vieux balbyniens (dont le maire adjoint L. Ménard) prolonge la discussion sur ce thème des équipements, en dénonçant la baisse des financements de l’État en la matière. Ce discours est très largement partagé par les élus communistes et le PCF, et constitue un axe de campagne des municipales de 1971. | Crèche - Infrastructure scolaire - École primaire - Équipement collectif |
00:09:38:01 | 00:11:21:00 | 00:01:42:24 | Un texte met en valeur le bilan municipal : « 1954 : 3 groupes scolaires – 1970 : 12 groupes scolaires ». Georges Valbon souligne le mécanisme anormal de financement des écoles : l'Etat se retire du financement tout en percevant la TVA sur la construction. Le couple de retraités met en valeur le choix de la ville de ne pas augmenter brutalement les impôts, ce qui témoigne de la bonne gestion municipale dans un contexte national défavorable. | Infrastructure scolaire - École primaire |
00:11:21:01 | 00:13:38:00 | 00:02:16:24 | Georges Valbon met en valeur l'idée politique qui sous-tend la rénovation : l'information, avec de nombreuses réunions publiques, la consultation des populations sur les plans. Nous assistons alors à une réunion « des ménagères » pour présenter les projets municipaux en matière de marché, de haltes d'enfant. Un intervenant, « Julien », après avoir présenté les plans du futur marché, demande aux ménagères d'agir pour de nouveaux crédits. | Marché |
00:13:38:01 | 00:16:18:00 | 00:02:39:24 | Les plans de rénovation urbaine sont aussi présentés aux enfants de la ville : ils se pressent autour d'une immense maquette représentant la construction de 7.000 logements. L'architecture est celle d'un urbanisme sur dalle, caractéristique de la construction des grands ensembles. On y évoque le gymnase, l'école, les jardins. Le film peut ainsi valoriser la modernité de la transformation urbaine. | Architecture et habitat - Maquette - Rénovation urbaine - Urbanisme, habitat, logement |
00:16:18:01 | 00:16:30:00 | 00:00:11:24 | Générique : Réalisé par Dynadia - Collectif : Robert Andreucci, Robert Bozzi, Michel Desrois, Bruno Muel, Otto, Aurélie Ricard, Théo Robichet, Laure Julien. |