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Catalogue d'exploitation

Version Impression
20ÈME CONGRÈS DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
    • Genre
    • Documentaire
    • Année
    • 1972
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:42:00
    • Réalisateur
    • COLLECTIF UNICITÉ
    • Format original
    • Film 16 mm
  • Le XXe congrès du Parti communiste français (PCF) s'est tenu du 13 au 17 décembre 1972 à Saint-Ouen. Quelques mois plus tôt, le 27 juin, le PCF et le Parti socialiste ont signé le Programme commun de gouvernement qui prévoit des améliorations dans les domaines économique, social et politique (notamment réduction du temps de travail, augmentation des salaires, généralisation de la sécurité sociale, aide au logement, nationalisations des secteurs clés de l’économie, etc.)
    Ce film, resté à l'état de rushes synchronisés, présente essentiellement la lecture, par Georges Marchais, du rapport du Comité central. Il évoque le Programme commun mais également les échéances politiques à court terme et en premier lieu les élections législatives de mars 1973. Il fustige les concentrations dans l’industrie, les grandes banques, les profits qui augmentent et sont inégalement répartis et promet le changement grâce au Programme commun et à son application future.

    L’équipe d’Unicité a été chargée de filmer le déroulement du congrès. Présente dans la salle, elle filme l’intégralité des interventions ainsi que l’ambiance générale comme en témoigne le plan final des délégués levés, applaudissant à la fin du discours de Georges Marchais. D’après les archives, nous savons qu’un montage audiovisuel a également été réalisé en amont du congrès par l’équipe d’Unicité. L’objectif de celui-ci était de montrer, au début du congrès, les grands moments de l’histoire du PCF depuis le XIXe congrès - qui s’est tenu à Nanterre du 4 au 8 février 1970 - “dans la perspective de la bataille pour le Programme commun”.

    Réalisation : Collectif Unicité
    Personnalités : Georges Marchais ; Maurice Thorez, Friedrich Engels, Waldeck Rochet et de Gaulle (cités par G. Marchais)
    Lieu : Saint-Ouen
    Mots-clés : PCF, congrès, ouvriers, paysans, PS, MGRS, Programme commun, union de la gauche, union populaire, unité, rassemblement, étudiants, lycéens, travailleurs, UDR, catholiques, lutte de classe, CGT, élections législatives, démocratie


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:01:24:0000:01:24:00Applaudissements. Zoom avant sur Georges Marchais qui applaudit puis zoom arrière sur la tribune. Sur l’estrade sont accrochés les symboles communistes, le marteau et la faucille. Les délégués du Parti des travailleurs du Vietnam et du Front national de libération du Sud-Vietnam se font applaudir : panoramique sur l’ensemble de la tribune. L’orateur aborde ensuite la question de l’audience du parti, très grande dans la région parisienne. À 00:01:16:00, zoom arrière jusqu’aux techniciens, de dos, dont l’un annonce “Clap de fin” 1. 
    00:01:24:0100:04:34:0000:03:09:24Noir de 00:01:24:00 à 00:01:29:00 : “La parole au camarade Georges Marchais”. Applaudissements. Georges Marchais monte à la tribune. Il revient sur l'alliance avec le Parti socialiste et sur le Programme commun de la gauche qui existe désormais. Il évoque le prochain enjeu électoral, à savoir les législatives de mars 1973. Il commence la lecture du rapport au nom du Comité central. Zoom arrière techniciens [noir] puis [coupe]. 
    00:04:34:0100:08:03:0000:03:28:24Suite du discours de Georges Marchais. Il évoque la crise du système économique et social. Extrait : “Qu'est-ce qui caractérise ce système ? Voici trente cinq ans, on parlait des 200 familles qui dominaient l'économie et la politique de la France. Aujourd'hui, une dizaine seulement de groupes industriels et financiers, aux intérêts enchevêtrés, règnent sur l'économie de la nation et exercent leur hégémonie. Les concentrations industrielles se poursuivent à un rythme accéléré : alors que l'année 1959 avait vu 930 opérations de concentration, on en a compté 2 240 pour l'année 1968 d'après les derniers chiffres officiels. De plus, c'est entre les géants eux-mêmes que s'opère cette concentration : Saint-Gobain s'allie à Pont-à-Mousson, la Thomson s'unit à la C.G.E. qui s'était elle-même attachée l'Alsthom. Le résultat est que moins de 1 % des entreprises réalisent à elles seules 61 % du chiffre d'affaires total. Ces fusions au plus haut niveau se font sous l'égide des grandes banques, qui elles-mêmes se réunissent, concentrent un capital gigantesque, s'assurent le contrôle de tout un réseau d'entreprises dans l'industrie, le commerce, les services, les assurances. C'est une puissance tentaculaire que possèdent actuellement quelques groupes géants comme la Banque de Paris et des Pays Bas, la Financière de Suez, le groupe Worms, le groupe Neuflize-Schlumberger, le groupe Lazard, le groupe Rothschild. Leur influence s'exerce à travers un maquis de participations, de filiales, de liaisons, et aussi d'hommes de confiance qui passent des cabinets d'affaires aux cabinets ministériels, ou inversement. Pour ces grands groupes, les profits ne cessent d'augmenter. Une étude portant sur 39 des 100 premières entreprises françaises fait apparaître une augmentation moyenne des bénéfices bruts de 69,9 % de 1968 à 1970, c'est à dire en deux ans [...]” À 00:07:39:00, zoom arrière jusqu’aux techniciens, dont l’un annonce “Clap de fin 3” puis noir de 00:07:48:00 à 00:08:03:00. 
    00:08:03:0100:08:59:0000:00:55:24Retour image : plan poitrine sur Georges Marchais à la tribune. Extrait : “Voici cent trente ans, Guizot disait à la bourgeoisie : "Enrichissez-vous!"; aujourd'hui l'idéologie du profit devient elle-même affaire d'État. Or, ce qui caractérise justement l'évolution récente, c'est que tous ces moyens, même employés à haute dose, ne permettent plus au système monopoliste de résoudre ses contradictions. Bien plus, ils ne font qu'aggraver et étendre celles-ci [...]” À 00:08:49:00, zoom arrière jusqu’aux techniciens : “Clap de fin 4”. 
    00:08:59:0100:09:39:0000:00:39:24Georges Marchais regagne sa place sous les applaudissements. Zoom avant sur Georges Marchais… qui se mouche. À 00:09:25:00, zoom arrière techniciens : “Clap de fin 5”. 
    00:09:39:0100:09:48:0000:00:08:24Georges Marchais à la tribune. À noter que la bande son ne correspond pas avec l’image. 
    00:09:48:0100:12:09:0000:02:20:24Travelling sur Georges Marchais qui quitte sa place pour rejoindre la tribune. Discours sur l’instauration de la démocratie. Georges Marchais revient sur les objectifs du Programme commun adopté le 27 juin 1972 par le PCF et le PS auquel le Mouvement de la gauche radicale et socialiste s’est joint par la suite : “Progrès social, démocratie, détente internationale, voilà les mots d’ordre fondamentaux du Programme commun.” Georges Marchais présente ensuite “quelques points essentiels” du programme et commence par évoquer les augmentation des salaires et traitements [coupe]. À 00:11:57:00, zoom arrière techniciens : “Clap 6”. 
    00:12:09:0100:13:21:0000:01:11:24Retour à la tribune : suite du discours de Georges Marchais sur le Programme commun. À 00:13:11:00, zoom arrière : “Clap de fin 7”. 
    00:13:21:0100:16:32:0000:03:10:24Suite du discours de Georges Marchais. Extrait : “L'adoption par la gauche d'un programme commun a ouvert une phase nouvelle de la lutte pour un changement politique décisif dans notre pays. Mettre fin à la domination des monopoles, faire triompher une politique nouvelle, une politique démocratique, est devenu une perspective concrète et réaliste. Mais nous l'avons dit d'emblée, le programme commun ne peut, par sa seule existence, permettre d'atteindre cet objectif. Car la grande bourgeoisie n'a nullement renoncé à ses efforts pour en dénaturer le sens et fourvoyer dans l'impasse l'aspiration des Français au changement. Aussi, dès le moment où notre Conférence nationale de juillet a pris sa décision, nous avons proposé au Parti socialiste de développer notre action commune, d'établir une coopération active, permanente, fraternelle qui - parce qu'elle manifestera notre volonté politique commune d'agir ensemble pour le bien du pays - gagnera au programme adopté par nos deux partis les esprits et les cœurs, fera grandir le courant populaire. Nous avons appelé à l'union la plus large, l'union sans exclusive autour du programme commun. Nous avons dit : tout faire pour que triomphe le programme commun. Dans cet esprit et devant les hésitations à répondre à nos propositions d'action commune, nous avons lancé en octobre dernier le mot d'ordre : Unité à tout prix ! Ce mot d'ordre, les camarades le savent, avait déjà été lancé par Maurice Thorez en 1934. Certes, les conditions et les objectifs du combat sont différents. Mais l'enjeu est aussi décisif : en effet, si l'union grandit comme un torrent irrésistible, elle peut parvenir à établir une démocratie de contenu économique et social avancé, elle peut permettre aux travailleurs et à tout notre peuple de franchir un pas en avant considérable sur la voie de l'émancipation [...]” À 00:16:20:00, zoom arrière : “Clap de fin 8”. [noir] 
    00:16:32:0100:28:34:0000:12:01:24[noir jusqu’à 00:16:43:00] Voix off technicien : “Attention clap début 9e prise” puis “2e clap”. Suite du discours de Georges Marchais. Extrait : “Le rassemblement nécessaire au succès du programme commun ne peut se réduire aux seules forces organisées de la gauche. Ce sont les masses, les plus larges masses populaires qui doivent désormais s'emparer du programme commun, qui doivent rassembler leurs forces, agir ensemble, réaliser leur union, l'union de tout notre peuple, autrement dit l'union populaire. Certains de nos alliés nous posent parfois des questions à l'égard d'un mot d'ordre qui leur apparaît chargé d'une arrière-pensée. Nous pouvons leur dire qu'il n'en est rien [...]” Noir de 00:27:22:00 à 00:28:34:00 puis coupe. 
    00:28:34:0100:31:06:0000:02:31:24Suite du discours de Georges Marchais. Extrait : “Il y a dans notre pays des hommes et des femmes qui ont identifié leur patriotisme à la conception que le Général de Gaulle se faisait de la grandeur de la France. Ils voient aujourd'hui, avec indignation, des secteurs importants de notre économie livrés au capital étranger, l'indépendance et la liberté d'action de notre pays mises en cause, la politique de la France de plus en plus soumise aux pressions américaines. Cautionneront-ils ce glissement antinational qui s'accentuera demain si nous n'y faisions pas obstacle ? Vont-ils se réfugier dans un isolement stérile ? Qu'ils prennent place à nos côtés, et nous pourrons, ensemble, par delà nos différences, agir efficacement pour une France souveraine et maîtresse de son destin. C'est cela, c'est tout cela, l'union populaire. C'est le rassemblement sans exclusive de toutes les forces ouvrières, démocratiques et nationales autour du programme commun de la gauche, c'est l'union du peuple de France pour vivre mieux dans la liberté, l'indépendance et la paix.” Applaudissements. À 00:30:40:00, zoom arrière : “Alors clap de fin, ce sera 10” puis noir et commentaires off des techniciens sur les claps et les bobines se son. En fond, discours de Marchais. 
    00:31:06:0100:41:42:0000:10:35:24[noir] Voix off technicien : “Clap début 11” Retour image à 00:31:11:00 : techniciens puis zoom avant sur Georges Marchais à la tribune. Applaudissements. Extrait : “Nous gardons à l'esprit cette affirmation d'Engels : "Les partis de l'ordre, comme ils se nomment, périssent de l'État légal qu'ils ont eux-mêmes créé… Ils s'écrient désespérés : la légalité nous tue ! Nous, au contraire, dans cette légalité, nous nous faisons des muscles fermes et des joues roses." Applaudissements. Marchais cite ensuite Maurice Thorez et Waldeck Rochet. Fin du discours. Applaudissements. Panoramique sur la salle et les délégués au congrès, debout, applaudissent. Puis panoramique sur la tribune où les membres du Comité central applaudissent également. Gros plan sur Georges Marchais s’essuyant le nez.  
  • 1972 Programme commun - Ansart Gustave - Billoux François - Campagne électorale - Confédération Générale du Travail - Congrès du PCF - Engels Friedrich - Fajon Étienne - Laurent Paul - Marchais Georges - Parti Socialiste - Plissonnier Gaston - Rochet Waldeck - Séguy Georges - Thorez Maurice - Élection
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