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Catalogue d'exploitation

Version Impression
12ÈME CONGRÈS DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
    • Genre
    • Documentaire
    • Année
    • 1950
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:48:00
    • Réalisateur
    • Marc MAURETTE
    • Format original
    • Film 35 mm
  • Le 12ème congrès du P.C.F. à Gennevilliers, du 2 au 6 avril 1950. Après des images de fin de marché, une séquence est consacrée à la préparation du marché des Grésillons en salle des congrès. Cette installation est réalisée de nuit, en 16 heures seulement, par une équipe de 150 ouvriers (menuisiers, parqueteurs...). Après l'arrivée des participants le congrès est ouvert par Raymond Guyot. L'essentiel du reportage (près de 30 min) est consacré à l'intervention de Maurice Thorez. Son discours, de plus de deux heures, est construit en trois parties : les menaces de guerre dues à l'impérialisme américain, les progrès du camps de la Paix, la situation en France. Dans la première partie de son allocution, Thorez dénonce le plan Marshall, le Pacte Atlantique, « la fascisation graduelle des gouvernements bourgeois » (en citant Staline en 1927), et la Yougoslavie « vaste prison » et « dictature fasciste ».
    Pour illustrer les progrès du camp de la Paix, le secrétaire général du P.C.F. évoque le développement de quatre mouvements de masse : le Mouvement mondial des partisans de la Paix, la F.S.M., la Fédération démocratique internationale des femmes et la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique.
    Il cite également l'Appel de Stockholm, l'action des dockers de Marseille, la Pallice, Alger, Saint-Nazaire, Gênes, Anvers, Libourne et Rotterdam ainsi que les manifestations des marins et des cheminots (sans plus de précision).
    Dans la dernière partie de son intervention Maurice Thorez évoque entre autres l'éviction des ministres communistes (qui marque selon lui la fin de la politique de Reconstruction), la baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation du chômage (causées par le budget de guerre et de répression) et la venue éventuelle de De Gaulle au pouvoir...
    Il détaille ensuite le programme du P.C.F. (fin de la guerre du Vietnam, défense de la Sécurité sociale, 3000 francs par mois, désarmement des groupes militaires du R.P.F, abrogation des « lois super scélérates »...) et il conclut en trois points : le premier devoir du militant communiste est la fidélité vis à vis de l'Union Soviétique, le sort des communistes est comparable à celui des premiers chrétiens et, utilisant un vocabulaire à connotations marxistes, le secrétaire général du P.C.F. affirme que le capitalisme est économiquement et historiquement condamné. Après l'allocution du dirigeant communiste suivent de brefs extraits des interventions de Waldeck Rochet (sur l'agriculture), d'Auguste Lecoeur (le problème de l'organisation du parti), d'André Marty (la lutte des jeunes contre la guerre du Vietnam) et de Jacques Duclos (la lutte contre le fascisme).
    Auguste Lecoeur précise que les cellules d'entreprise doivent privilégier la lutte politique au détriment des luttes revendicatives. Georges Cogniot ayant annoncé la candidature de Maurice Thorez à la tête du P.C.F., celui-ci, acclamé frénétiquement, est recouvert par une pluie de confettis lancée par tous les membres du Bureau Politique et tous les congressistes. Le même rituel est observé pour André Marty, Jacques Duclos, Marcel Cachin et Jeannette Vermeersch.
    Fin : La Marseillaise, la Victoire de Rude et les plis du drapeau français.

    Ce reportage militant, accorde une large place aux plasticiens communistes : en les citant (Boris Taslitzky, Mireille Miailhe, Graciès, Gérard Singer, Bancel), en les montrant (Boris Taslitzky et André Fougeron) ou en filmant leurs œuvres (immense portrait de Maurice Thorez par Louis Bancel faisant face à une fresque de Staline, peintures exaltant la lutte et dénonçant la répression dans les pays capitalistes ou, au contraire, glorifiant la construction du socialisme en URSS).
    La question centrale de ce congrès si fortement marqué par la guerre froide est celle de la lutte pour la Paix, « comme suspendue à un fil » (Maurice Thorez).

    Générique: « Réalisé par une équipe de techniciens communistes »
    Montage : Marguerite Houlé-Renoir
    Production : La Coopérative de Productions et de Diffusion du Film
    Lieux et monuments : Gennevilliers, le marché des GRESILLONS
    Intervenants : Maurice Thorez, Jacques Duclos, André Marty, Auguste Lecoeur, Waldeck Rochet
    Personnalités : Louis Aragon, Boris Taslitzky, André Fougeron, Frédéric Joliot-Curie, Florimond Bonte, Charles Tillon, André Marty, Jacques Duclos, Marcel Cachin, Jeannette Vermeersch, Maurice Thorez, Raymond Guyot, Laurent Casanova, Georges Cogniot, Michaud, Benoît Frachon..

    Film disponible en DVD sous forme d'extrait dans le coffret Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide

    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    01:00:15:0001:00:40:0000:00:25:00Générique : La Coopérative de Productions et de Diffusion du Film présente le XIIe Congrès du Parti Communiste Français (2 au 6 avril 1950 à Gennevilliers) Film réalisé par une équipe de techniciens communistes 
    01:00:40:0101:01:03:0000:00:22:24Vue des toits de Gennevilliers, puis du toit de la halle des Grésillons. 
    01:01:03:0101:02:01:0000:00:57:24A l'intérieur de la halle, le marché se termine : marchandes de tissus, de boutons, de légumes. Les commerçants remballent les marchandises et chargent les camions, les charrettes. Les balayeurs entrent en jeu. 
    01:02:01:0101:04:40:0000:02:38:24-- La préparation de la salle --- La halle est maintenant déserte. Des ouvriers transportent des planches. Ils installent la salle du Congrès. Le commentaire exalte l'harmonie et la précision de leur ouvrage. 4km de tubes et des centaines de mètres de tentures sont déployés en une nuit. On installe le portrait géant de Maurice Thorez par Bancel. 01:03:29:00 on dévoile les fresques peintes par Boris Taslitzky, Mireille Miailhe, Graciès, Gérard Singer, Bancel. Une musique épique accompagne ces travaux. 01:04:05:00 A l'aube, on dispose les chaises, on distribue les dossiers, les électriciens effectuent les derniers branchements. Panorama sur la salle maintenant prête.  
    01:04:40:0101:05:31:0000:00:50:24--- L'arrivée des délégués -- Dehors sur le parvis, se presse une foule bruyante d'anonymes et de dirigeants communistes (Maurice Thorez et Jeannette Vermeersch, Marcel Cachin, jacques Duclos, Waldeck rochet, Frédéric Joliot-Curie, Georges Cogniot, Louis Aragon, Florimond Bonte...)  
    01:05:31:0101:07:18:0000:01:46:24Les délégués entrent dans la salle. D'autres dirigeants apparaissent, en plus de ceux déjà cités : Laurent Casanova, André Marty, Charles Tillon, Auguste Lecoeur. Les élus prennent place à la tribune. 01:05:57:00 Raymond Guyot déclare ouvert le 12eme Congrès dy PCF, sous les applaudissements. 01:06:16:00 Plan d'ensemble, notamment sur l'inscription qui surmonte la tribune "La France ne fera jamais la guerre à l'Union soviétique". Tout le monde entonne l'Internationale. 
    01:07:18:0101:13:29:0000:06:10:24Première partie du rapport de Maurice Thorez : les menaces de l'impérialisme américain, qui s'attache à préparer une troisième guerre mondiale. Le secrétaire du PCF dénonce le Plan Marshall, le pacte atlantique et le pacte d'assistance militaire, qui asservissent l'Europe aux intérêts des capitalistes américains. Il dénonce la violation du traité signé à Potsdam qui stipulait la démilitarisation et la démocratisation de l'Allemagne ; les Etats-Unis organisent le redressement d'une partie de l'Allemagne maintenant divisée, la RFA, afin qu'elle joue son rôle dans la confrontation inévitable avec l'Union soviétique. 01:11:08:00 Panoramique sur la foule. Maurice Thorez évoque la fascisation de la politique des gouvernements bourgeois. Il conspue la Yougoslavie de Tito, "dictature fasciste". Il conclut cette première partie de son exposé en disant que la paix mondiale est suspendue à un fil. Applaudissements. 
    01:13:29:0101:20:35:0000:07:05:24-- Deuxième partie : les progrès du camp socialiste. --- L'URSS ne cesse de se développer, affirmant sa position : celle de la paix. "Si le capitalisme c'est la guerre, le socialisme c'est la paix!". Les démocraties populaires prennent leur essor, de Prague à Pekin.01:16:04 plan sur la fresque « Le rapport des forces sur l'arène internationale continue à se modfiier en faveur du camp de la paix. » Les grandes organisations mondiales se développent : le Mouvement mondial des partisans de la Paix (centaines de millions de membres, ouvriers et intellectuels), la F.S.M (72 millions d'adhérents), la Fédération démocratique internationale des femmes (80 millions de membres dans 59 pays) et la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (60 millions de personnes dans 72 pays). 01:17:39:00 Maurice Thorez exige au nom du PCF l'interdiction de l'arme atomique, et la constitution d'une commission internationale qui fasse respecter cette interdiction. Ce 12eme Congrès du PCF a lieu quelques jours après la divulgation de l'appel de Stockholm par Frédéric Joliot-Curie. Vue de la pétition et des nombreuses signatures. Les partisans de la paix partout dans le monde, s'opposent au guerres impérialistes : dockers et cheminots refusent d'acheminer des armes de guerre.  
    01:20:35:0101:21:24:0000:00:48:24Un petit dessin animé rappelle la situation économique (500 000 chômeurs, la misère pour certains), tandis que l'Etat investit massivement dans l'armement.  
    01:21:24:0101:23:08:0000:01:43:24--- Troisième partie : la situation en France --- Les "maîtres américains" taxent le peuple français d'ingratitude, lui qui refuse de se plier à l'"esclavage" déguisé qu'est le Plan Marshall. Les gouvernements français, notamment socialistes, sont inféodés aux intérêts capitalistes, et mènent des "progroms" contre la classe ouvrière. On cherche à décapiter les organisations ouvrières pour préparer le retour au pouvoir de De Gaulle. "Le peuple français ne peut accepter ce programme de démission nationale". 
    01:23:08:0101:29:43:0000:06:34:24--- Conclusion du rapport de Thorez --- Après 2h de discours, le secrétaire du PCF rappelle que la guerre n'est pas fatale et sera évitée par l'union de tous, ouvriers, paysans, classes moyennes, scientifiques... Il résume son propos en plusieurs points. 1/ La dénonciation du Plan marshall et de la mainmise américaine sur l'Europe ; les communistes exigent à l'inverse l'affirmation d'une alliance entre la France et l'URSS. 2/ L'interdiction absolue de l'arme atomique, et la signature d'un pacte de paix entre les grandes puissances mondiales. 3/ La dénazification et la démilitarisation de l'Allemagne, la reconnaissance de la RDA et le désaveu de la RFA, qui ne respecte pas les conditions de Potsdam. 4/ L'arrêt de la guerre au Vietnam et la reconnaissance de la République démocratique vietnamienne ; le soutien à tous les "peuples coloniaux". 5/ Le relèvement des salaires (3000fr/mois), un salaire minimum garanti, le respect des conventions collectives. 7/ (sic) Le rétablissement des relations commerciales avec les pays de l'Est. 8/ La réforme de la fiscalité, la réduction drastique des dépenses militaires, au profit de la politique du logement. 9/ La consolidation de la sécurité sociale menacée. 10/ la défense des libertés républicaines : droit de grève, droit de réunion, droit de manifester, liberté d'expression, abrogation des lois super scélérates. 11/ Révision des mesures d'impunité et châtiment des traîtres de la guerre.  
    01:29:43:0101:36:20:0000:06:36:24--- Doutes et écueils à éviter dans l'organisation du mouvement --- Tout communiste doit avoir une foi absolue dans l'Union Soviétique : douter d'elle, c'est sombrer dans le nationalisme, le chauvinisme, et entrer dans le camp des ennemis de la révolution. 01:31:52:00 Les attaques menées contre le communisme ne peuvent que le grandir. Maurice Thorez fait un parallèle entre le communisme et le catholicisme : il a fallu 3 siècles à ce dernier pour se développer, or le communisme n'en est, lui qu'à son premier centenaire, depuis la parution du Manifeste du Parti Communiste. La fin du capitalisme est proche, dit Maurice Thorez. "Allons avec ardeur et confiance! Vive le Parti Communiste Français! Vive la France libre, démocratique et indépendante! Vive le communisme! Vive la paix!". Des applaudissements nourris saluent cette dernière phrase. 
    01:36:20:0101:38:40:0000:02:19:24Plan sur les dactylos qui prennent note des débats. La voix off insiste sur la jeunesse et la diversité des délégués : 619 ouvriers, 115 paysans, 21 ouvriers agricoles, petits commerçants et artisans. 01:36:49:00 On aperçoit les journalistes venus assister au Congrès. Plans sur la foule, unie dans sa diversité : les dockers de Marseille, les ouvrières du textile du Nord, les paysans du Vaucluse, le métallo de chez Renault, le mineur de Saint-Etienne, etc. 01:37:31:00 Boris Taslitzky et André Fougeron au travail. 01:37:44:00 Les portes-parole des peuples coloniaux ; Vietnam, Afrique noire, Algérie, Maroc, Tunisie. Les télégrammes pleuvent des pays amis qui n'ont pu venir au Congrès (Tchécoslovaquie, Brésil, Chine...) 
    01:38:40:0101:40:23:0000:01:42:24Rapport de Waldeck Rochet sur la défense de l'agriculture française. "De nombreux paysans se demandent ce que feraient les communistes s'ils accédaient au pouvoir : une réforme agraire pour remettre la terre à ceux qui la travaillent" (applaudissements). Comme nous sommes loin des campagnes mensongères sur les communistes qui vont tout prendre! (...) L'immense masse des paysans a tout à gagner à l'application de ce programme." 
    01:40:23:0101:42:14:0000:01:50:24Auguste Lecoeur, secrétaire à l'orga, dit que le parti doit renouveler son fonctionnement. Les cellules d'entreprises doivent poursuivre un but pas seulement économique, mais bien politique. Il s'agit moins d'obtenir une augmentation des salaires que la suppression du capitalisme. 
    01:42:14:0101:42:58:0000:00:43:24André Marty cite Lenine : "Une action vaut mieux que 100 résolutions. "Nous sommes les plus forts, à condition de s'unir et d'agir!" Vivats de la foule. 
    01:42:58:0101:44:34:0000:01:35:24Conclusion de Jacques Duclos : "nous irons de l'avant pour la démocratie et la paix, (...) des milliers d'adhérents nouveaux, viendront prendre place dans les rangs. Nous irons de l'avant en disciples fidèles du grand Staline (...) Nous sauverons la paix et conduirons la France sur les chemins du socialisme!" Acclamations de la foule, et jet de confettis. 
    01:44:34:0101:46:32:0000:01:57:24Benoit Frachon met au voix l'élection du nouveau comité central : Les dirigeants historiques (Thorez, Duclos, Cachin, Marty, et Jeannette Vermeersch) sont réélus sous une pluie de confettis. 
    01:46:32:0101:47:24:0000:00:51:24Les Congressistes chantent La Marseillaise. Plan final sur un drapeau tricolore qui flotte au vent. 
  • 1946-1954 Guerre d'Indochine - 1972 Programme commun - Aragon Louis - Bonte Florimond - Cachin Marcel - Casanova Danièle - Cheminot - Cogniot Georges - Congrès du PCF - Duclos Jacques - Fougeron André - Frachon Benoit - Gennevilliers (92) - Guyot Raymond - Joliot-Curie Frédéric - Lecoeur Auguste - Manifestation - Marin (militaire) - Marty André - Michaud Claudine - Pacifisme - Rochet Waldeck - Taslitzky Boris - Thorez Maurice - Thésaurus - Tillon Charles - Vermeersch Jeannette
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