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Catalogue
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CREUSOT À LA BELLE ÉPOQUE (LE)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Ce documentaire évoque la situation des ouvriers au Creusot au début du XXe siècle. A l’appui de témoignages d’anciens ouvriers, le système paternaliste mis en place par la famille Schneider est dénoncé. Soumis à des règles strictes, obligés de pratiquer la religion catholique, les ouvriers vivaient « emprisonnés ».
Les luttes sociales sont rappelées par les témoins interrogés. Les militants évoluaient dans un contexte difficile et les grèves étaient violentes.
Par la suite, les conditions de travail, extrêmement rudes, sont abordées, par les témoignages illustrés par des photographies du début du XXe siècle. Toute une séquence est consacrée à une femme âgée. Elle raconte avoir travaillé dans les mines, d’abord au triage puis au broyage du charbon. Elle met en avant un travail difficile mais auquel elle était très attachée.

A compter des années 1830, le Creusot se développe comme une ville-usine dédiée aux activités sidérurgiques, sous l’impulsion de la famille Schneider. Jusque dans les années 1960, le Creusot reste un centre industriel très important qui a employé jusqu’à 20 000 ouvriers dans l’entre-deux-guerres. Au Creusot, la famille Schneider met en place un système paternaliste : la vie des travailleurs est encadrée ; autour des usines, sont construits des logements, des écoles et diverses infrastructures.
Le Creusot est également le théâtre de conflits sociaux très durs, en particulier en 1899, lors d’une grève générale.
Dans les années 1960, l’activité industrielle est en perte de vitesse. Après le choc pétrolier de 1973, le Creusot décline, jusqu’au dépôt de bilan en 1984.

Lieux : Le Creusot, Montceau-les-Mines

Mots clés
Le Creusot, Montceau-les-Mines, ouvrier, mineur, femme, Schneider, sidérurgie, industrie, usine, mine, grève.


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
  • Time code départ
  • 00:00:00:00
  • Time code fin
  • 00:06:57:00
  • Durée 00:06:57:00
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Présentation du Creusot et du système paternaliste ----- Visage d’un homme barbu qui fait un discours où il évoque une occupation d’usine. Photographies et images d’usines ; extérieur/intérieur ; passé/présent. Ouvriers de la sidérurgie. Autour d’une table, cinq hommes âgés évoquent le passé. L’un d’eux raconte avoir fabriqué des canons pendant la Première Guerre mondiale. Photographies de canons et de soldats. Un vieil homme mentionne Schneider : « c’était le grand manitou ». Zoom sur une sculpture en pied de Schneider. Carton sur lequel on peut lire : « La fournaise ardente flamboie ! Sur son piédestal glorieux, l’aïeul debout voit avec joie son usine vivre à ses yeux. Par ses descendants, son œuvre hardie marche à l’avenir chaque jour grandie ». Un vieil homme se remémore les rapports avec les patrons à une époque où les ouvriers n’étaient pas organisés. Les témoins ont tous commencé à travailler très jeunes, l’un d’eux à 13 ans. Photographies de jeunes adolescents en uniformes ou en tenue de travail. Les vieux ouvriers abordent ensuite la question de la religion : la pratique catholique était quasi obligatoire et permettait d’assoir l’autorité des Schneider.
  • Time code départ
  • 00:06:57:01
  • Time code fin
  • 00:09:43:00
  • Durée 00:02:45:24
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Les luttes sociales ------ Un des témoins rappelle la violence des grèves « à coups de cailloux », « de gourdins ». Il se considère « révolutionnaire » mais n’appartient à aucun parti. Il pense que la révolution pourrait avoir lieu en France. Les anciens parlent ensuite du militantisme. Les militants étaient constamment surveillés, menacés. Nombreuses photographies.
  • Time code départ
  • 00:09:43:01
  • Time code fin
  • 00:11:07:00
  • Durée 00:01:23:24
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Le travail au Creusot ------ Les conditions de travail sont rappelées par les témoins. Photographies d’ouvriers, de mineurs. Un vieil homme raconte qu’il gagnait 25 sous par jour pour trier le charbon. Malgré la dureté du travail, il était heureux.
  • Time code départ
  • 00:11:07:01
  • Time code fin
  • 00:14:39:00
  • Durée 00:03:31:24
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Une ancienne ouvrière raconte ses souvenirs ------ Une femme relate ses souvenirs. A 22 ans, elle était si robuste qu’elle a commencé à casser du charbon. Elle travaillait à Montceau de 5 h à 22h, dans un contexte difficile, au milieu d’une fumée permanente. Malgré tout, elle aimait son travail et y retournerait si elle le pouvait. Elle estime que les femmes n’étaient pas militantes, qu’elles ne comprenaient pas la politique. Elle était de ce point de vue une exception, sensibilisée par son père. Selon elle, les mariages entre ouvrières et ingénieurs étaient impensables. Manque la fin du film.

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