CONFLIT SOCIAL À GRANDIN - MONTREUIL
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- Réalisateur.ice.sAngeloni Mathilde
- Année(s)1976 précisément
- Lieu(x)Montreuil (93)
- Durée00:23:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 8 mm
- SonMuet
Film amateur sur le conflit social chez le fabricant de téléviseurs Grandin à Montreuil-sous-Bois en 1975, lutte menée en très grande majorité par des femmes.
Assemblage de plusieurs bobineaux amateurs tournés par des grévistes.
Parmi les grévistes, on reconnaît les déléguées syndicales Evelyne Vanderheym et Mathilde Angeloni, figures de la lutte des Grandin. On aperçoit également le maire de Montreuil Marcel Dufriche, qui soutient les grévistes.
Ballade au Puces de Montreuil, action de lutte et manifestation syndicale, l'exposition ORT (18 au 27 juin) et discussion avec Lionel Stoleru, Secrétaire d'état chargé de la condition des travailleurs manuels.
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement, piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement,piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Manifestation syndicale à Paris, dont des salariés d'entreprises de Seine-Saint-Denis (tournage du 07/10/1975)
Délégation de la section syndicale CGT d'Artelec (ex-Grandin), plusieurs manifestations dont celle devant la Préfecture à Bobigny, à Montreuil-sous-Bois (07/10/1975)
Manifestation des salariés en grève de l'usine Grandin dans la rue pour populariser leur action, manifestation syndicale Place de la République à Paris (le 23)
Manifestation syndicale à Paris. Un manifestant porte un masque représentant Valéry Giscard d'Estaing, vue d'une banderole Chaix
Manifestation de salariés, "enterrement" du Plan Barre
Scènes de vie quotidienne dans l'usine Grandin occupée par les salariés grévistes.
Grandin était la Société française de radio et de Télévision (SFRT, production et construction) située rue Marceau, à Montreuil-sous- Bois. Dès 1963, la société décide de réduire ses effectifs de 15 % en supprimant 150 emplois. Après rachat de 50% de l'entreprise par Thomson en 1974, Grandin dépose son bilan et se trouve en liquidation judiciaire ; elle doit fermer le 12 décembre 1974. Le 13 décembre 1974, les salariés se mettent en grève et occupent l'usine.
Durant l'occupation de l'usine, les salariés multiplient les actions : occupation du stand de la Thomson au salon des arts ménagers, du siège de la Thomson, journées porte ouverte, occupation des locaux de IT1 rue Cognacq-Jay, auto-invitation chez Françaoise Giroud, secrétaire d'Etat à la condition féminine. L'entreprise Grandin reçaoit en août 1975 une aide de l'Etat afin de redémarrer l'activité avec un nouveau repreneur, Artelec. Le 8 octobre 1975, un protocole d'accord est signé et l'activité redémarre le 13 octobre 1975. Un an plus tard les emplois sont à nouveau menacés chez Artelec et l'entreprise fermera définitivement fin 1976.
Au delà des problèmes de sauvegarde de l'emploi, l'occupation de l'usine aura mis en lumière les difficultés de travail de cette main d'oeuvre féminine non qualifiée et sous payée (O.S. travaillant à la chaîne).
Dans son témoignage, Mathilde Angeloni raconte les difficultés et la pénibilité du travail chez Grandin :
- travail à la chaîne, cadences impossibles à tenir
- faibles salaires, obligeant les femmes à une activité importante à leur domicile (couture)
- un besoin ressenti par les femmes d'un travail qualifié qui n'existait pas dans l'entreprise
- une attitude extrêmement dure des contremaîtres et donc une tension nerveuse et une pénibilité physique importante
L'entreprise Grandin est rachetée par Thomson en 1974 et la fermeture de l'usine de Montreuil-sous-Bois est annoncée pour décembre 1974. Une première occupation des locaux est votée le 13 février 1974. Des cahiers de revendications sont élaborés durant l'occupation : ils reprennent essentiellement les problèmes liés aux conditions de travail. Elle décrit aussi les actions menées pendant ce conflit et les initiatives faites à l'intérieur même de l'entreprise (bals, journées portes ouvertes). Après 9 mois d'occupation réouverture de l'entreprise en octobre 1975, mais les débouchés restent fermés. La fermeture définitive intervient en 1976 et difficultés pour les femmes de retrouver du travail
Mathilde Angeloni fut militante du PCF et responsable de la cellule d'entreprise, puis comme conseillère municipale de Montreuil en 1977. (source : entretien de Mathilde Angeloni par les Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis, 2000)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis
Assemblage de plusieurs bobineaux amateurs tournés par des grévistes.
Parmi les grévistes, on reconnaît les déléguées syndicales Evelyne Vanderheym et Mathilde Angeloni, figures de la lutte des Grandin. On aperçoit également le maire de Montreuil Marcel Dufriche, qui soutient les grévistes.
Ballade au Puces de Montreuil, action de lutte et manifestation syndicale, l'exposition ORT (18 au 27 juin) et discussion avec Lionel Stoleru, Secrétaire d'état chargé de la condition des travailleurs manuels.
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement, piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement,piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Manifestation syndicale à Paris, dont des salariés d'entreprises de Seine-Saint-Denis (tournage du 07/10/1975)
Délégation de la section syndicale CGT d'Artelec (ex-Grandin), plusieurs manifestations dont celle devant la Préfecture à Bobigny, à Montreuil-sous-Bois (07/10/1975)
Manifestation des salariés en grève de l'usine Grandin dans la rue pour populariser leur action, manifestation syndicale Place de la République à Paris (le 23)
Manifestation syndicale à Paris. Un manifestant porte un masque représentant Valéry Giscard d'Estaing, vue d'une banderole Chaix
Manifestation de salariés, "enterrement" du Plan Barre
Scènes de vie quotidienne dans l'usine Grandin occupée par les salariés grévistes.
Grandin était la Société française de radio et de Télévision (SFRT, production et construction) située rue Marceau, à Montreuil-sous- Bois. Dès 1963, la société décide de réduire ses effectifs de 15 % en supprimant 150 emplois. Après rachat de 50% de l'entreprise par Thomson en 1974, Grandin dépose son bilan et se trouve en liquidation judiciaire ; elle doit fermer le 12 décembre 1974. Le 13 décembre 1974, les salariés se mettent en grève et occupent l'usine.
Durant l'occupation de l'usine, les salariés multiplient les actions : occupation du stand de la Thomson au salon des arts ménagers, du siège de la Thomson, journées porte ouverte, occupation des locaux de IT1 rue Cognacq-Jay, auto-invitation chez Françaoise Giroud, secrétaire d'Etat à la condition féminine. L'entreprise Grandin reçaoit en août 1975 une aide de l'Etat afin de redémarrer l'activité avec un nouveau repreneur, Artelec. Le 8 octobre 1975, un protocole d'accord est signé et l'activité redémarre le 13 octobre 1975. Un an plus tard les emplois sont à nouveau menacés chez Artelec et l'entreprise fermera définitivement fin 1976.
Au delà des problèmes de sauvegarde de l'emploi, l'occupation de l'usine aura mis en lumière les difficultés de travail de cette main d'oeuvre féminine non qualifiée et sous payée (O.S. travaillant à la chaîne).
Dans son témoignage, Mathilde Angeloni raconte les difficultés et la pénibilité du travail chez Grandin :
- travail à la chaîne, cadences impossibles à tenir
- faibles salaires, obligeant les femmes à une activité importante à leur domicile (couture)
- un besoin ressenti par les femmes d'un travail qualifié qui n'existait pas dans l'entreprise
- une attitude extrêmement dure des contremaîtres et donc une tension nerveuse et une pénibilité physique importante
L'entreprise Grandin est rachetée par Thomson en 1974 et la fermeture de l'usine de Montreuil-sous-Bois est annoncée pour décembre 1974. Une première occupation des locaux est votée le 13 février 1974. Des cahiers de revendications sont élaborés durant l'occupation : ils reprennent essentiellement les problèmes liés aux conditions de travail. Elle décrit aussi les actions menées pendant ce conflit et les initiatives faites à l'intérieur même de l'entreprise (bals, journées portes ouvertes). Après 9 mois d'occupation réouverture de l'entreprise en octobre 1975, mais les débouchés restent fermés. La fermeture définitive intervient en 1976 et difficultés pour les femmes de retrouver du travail
Mathilde Angeloni fut militante du PCF et responsable de la cellule d'entreprise, puis comme conseillère municipale de Montreuil en 1977. (source : entretien de Mathilde Angeloni par les Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis, 2000)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis