CHATILLON
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- Sous-titreBALLETS DE FÉLIX BLASKA (LES)
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1969 précisément
- Lieu(x)Châtillon (92)
- Durée00:30:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
La commune de Châtillon-sous-Bagneux (environ 25 000 habitants) est dirigée par le communiste Lucien Bailleux depuis 1959. Avec son équipe et notamment son jeune premier maire adjoint Jacques Le Dauphin (né en 1933), il développe une politique culturelle active, notamment en matière de danse. Ainsi l’initiative « Châtillon des arts » est-elle mise en place par cette municipalité, accordant souvent une forte place à la danse.
La danse contemporaine y trouve toute sa place et ce document est consacré à la première représentation du tout jeune danseur et chorégraphe Félix Blaska, né en URSS en 1941. De formation classique (Conservatoire national à Paris ; travail avec Cuevas), Félix Blaska est alors un proche de Roland Petit (1924-2011) qui l’entraîne au Théâtre de la Ville où Georges Feldhandler, responsable des spectacles de 18h30, lui aurait dit, selon le témoignage du danseur Jean Rochereau : « Monte une compagnie. Tu viens répéter tous les jours au studio du Théâtre de la Ville et tu prépares un programme pour le festival que je suis en train d’organiser à Châtillon. »
Sur ces conseils, Félix Blaska monte donc sa compagnie (les Ballets de Félix Blaska) en cette année 1969, avec une forte équipe de danseurs classiques, mais aussi un peu au-delà (Jacques Patarozzi, venu du jazz, Jean Rochereau...). Les conditions sont alors assez précaires comme l’indiquent les danseuses dans le film. De fait, les répétitions ne sont pas rémunérées.
La municipalité de Châtillon-sous-Bagneux ouvre ainsi sa salle des fêtes, certes inégalement adaptée aux ballets – du moins dans leur conception classique –, à des artistes prometteurs et bientôt internationalement majeurs, marquant une politique culturelle et artistique ambitieuse et novatrice – Félix Blaska proposant une danse résolument contemporaine – caractéristique de plusieurs villes de banlieue à direction communiste.
Mots-clefs
Châtillon-sous-Bagneux ; Châtillon ; Hauts-de-Seine ; banlieue ; danse ; art ; culture ; Félix Blaska ; ballet.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
La danse contemporaine y trouve toute sa place et ce document est consacré à la première représentation du tout jeune danseur et chorégraphe Félix Blaska, né en URSS en 1941. De formation classique (Conservatoire national à Paris ; travail avec Cuevas), Félix Blaska est alors un proche de Roland Petit (1924-2011) qui l’entraîne au Théâtre de la Ville où Georges Feldhandler, responsable des spectacles de 18h30, lui aurait dit, selon le témoignage du danseur Jean Rochereau : « Monte une compagnie. Tu viens répéter tous les jours au studio du Théâtre de la Ville et tu prépares un programme pour le festival que je suis en train d’organiser à Châtillon. »
Sur ces conseils, Félix Blaska monte donc sa compagnie (les Ballets de Félix Blaska) en cette année 1969, avec une forte équipe de danseurs classiques, mais aussi un peu au-delà (Jacques Patarozzi, venu du jazz, Jean Rochereau...). Les conditions sont alors assez précaires comme l’indiquent les danseuses dans le film. De fait, les répétitions ne sont pas rémunérées.
La municipalité de Châtillon-sous-Bagneux ouvre ainsi sa salle des fêtes, certes inégalement adaptée aux ballets – du moins dans leur conception classique –, à des artistes prometteurs et bientôt internationalement majeurs, marquant une politique culturelle et artistique ambitieuse et novatrice – Félix Blaska proposant une danse résolument contemporaine – caractéristique de plusieurs villes de banlieue à direction communiste.
Mots-clefs
Châtillon-sous-Bagneux ; Châtillon ; Hauts-de-Seine ; banlieue ; danse ; art ; culture ; Félix Blaska ; ballet.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Répétition : deux danseurs, dans des tenues blanches, sobres, exécutent une danse de facture moderne.
Préparation technique et logistique de la salle avec les équipes techniques et le responsable de la compagnie, Félix Blaska. Pendant le même temps, une danseuse s’entraîne, hors de la scène.
La préparation se poursuit, entrecoupée d’expressions du responsable de la compagnie, le jeune Félix Blaska. Ce dernier explique la précarité financière de la plupart des compagnies de danse, sa démarche chorégraphique
La préparation technique et logistique se poursuit ; la préparation des danseurs prend une place plus importante à l’image, la scène étant davantage disponible. Les images sont entrecoupées d’expressions de danseuses, très élogieuses à l’endroit du responsable de la compagnie, par ailleurs jeune danseur et maître de ballet. Ce sont d’ailleurs principalement ses mouvements qui apparaissent beaucoup à l’écran. Les danseuses et danseur reviennent aussi sur leur travail et son écho, non sans souligner les difficultés (conditions de vie, faiblesse du public).
Les danseurs, de plus en plus nombreux sur une scène qui n’est pas encore prête, se préparent.
La répétition stricto sensu avec le groupe de douze danseurs
Séquence probablement consacrée à la première : plans sur l’entrée de la salle des fêtes, les coulisses (maquillage, habillage...), le public entrant.
Ultime entretien avec Félix Blaska. Il explique l’inadéquation de la salle pour le ballet, tout en indiquant que grâce à Châtillon, il a pu réaliser son premier spectacle.
Un extrait de la représentation.
