CHARLES FITERMAN SUR LES TÉLÉVISIONS PRIVÉES
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1985 environ
- Durée00:25:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam
- SonSonore
Conférence de presse de Charles Fiterman au siège du PCF en juin 1985.
Extraits de l'article du Monde le lendemain :
Le Parti communiste français poursuit son offensive tous azimuts contre le pouvoir socialiste. Au cours d'une conférence de presse réunie jeudi 6 juin à Paris, M. Charles Fiterman, secrétaire du comité central, a vivement attaqué la création de chaînes nationales privées de télévision. Le rapport Bredin, a-t-il notamment déclaré, " c'est en quelque sorte le loup déguisé en grand-mère. Le secteur privé ne tardera pas à exiger toute la place ". Ce serait à ses yeux " mettre le doigt dans un engrenage qui conduit au démantèlement du service public audiovisuel ".
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https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/06/08/h-fiterman-pcf-un-non-categorique-aux-chaines-nationales-privees_2753886_1819218.html
Pour le PCF, le postulat selon lequel " la télévision privée, c'est la liberté de choix, la liberté des programmes, est une affirmation totalement trompeuse ". " Ouvrir comme jamais la communication audiovisuelle à la loi de l'argent, a déclaré M. Fiterman, c'est uniformiser et appauvrir les programmes. C'est sacrifier les productions françaises de qualité au bénéfice des sous-produits américains bradés à profusion. C'est rendre les puissances d'argent et les forces gestionnaires du capitalisme directement maîtresses de l'information. " Accusé : le pouvoir socialiste qui " espère assurer dans ce cadre à un Parti socialiste " roulant " pour le capital la tutelle de l'une des deux chaînes privées ". C'est donc " catégoriquement non ".
Pour autant, le PCF déclare ne pas rejeter " l'initiative privée ". Mais il souhaite qu'elle s'exerce dans la production des nouvelles technologies, des services, dans les banques de données ou les programmes, ainsi que dans la télévision locale.
La politique des communistes dans la communication audiovisuelle s'articule autour de deux axes : le renforcement du service public et le plan câble. Ils proposent que les moyens du service public soient renforcés (avec une augmentation de la redevance et l'élargissement des recettes publicitaires). N'étant pas " pour la multiplication déraisonnable des chaînes ", ils souhaitent que Canal Plus " soit diffusé en clair nationalement et devienne une chaîne publique ", en retrouvant sa vocation primitive de " chaîne de cinéma et de la formation ". Un effort plus important devrait être accompli en faveur d'une " production française de qualité ".
Extraits de l'article du Monde le lendemain :
Le Parti communiste français poursuit son offensive tous azimuts contre le pouvoir socialiste. Au cours d'une conférence de presse réunie jeudi 6 juin à Paris, M. Charles Fiterman, secrétaire du comité central, a vivement attaqué la création de chaînes nationales privées de télévision. Le rapport Bredin, a-t-il notamment déclaré, " c'est en quelque sorte le loup déguisé en grand-mère. Le secteur privé ne tardera pas à exiger toute la place ". Ce serait à ses yeux " mettre le doigt dans un engrenage qui conduit au démantèlement du service public audiovisuel ".
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https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/06/08/h-fiterman-pcf-un-non-categorique-aux-chaines-nationales-privees_2753886_1819218.html
Pour le PCF, le postulat selon lequel " la télévision privée, c'est la liberté de choix, la liberté des programmes, est une affirmation totalement trompeuse ". " Ouvrir comme jamais la communication audiovisuelle à la loi de l'argent, a déclaré M. Fiterman, c'est uniformiser et appauvrir les programmes. C'est sacrifier les productions françaises de qualité au bénéfice des sous-produits américains bradés à profusion. C'est rendre les puissances d'argent et les forces gestionnaires du capitalisme directement maîtresses de l'information. " Accusé : le pouvoir socialiste qui " espère assurer dans ce cadre à un Parti socialiste " roulant " pour le capital la tutelle de l'une des deux chaînes privées ". C'est donc " catégoriquement non ".
Pour autant, le PCF déclare ne pas rejeter " l'initiative privée ". Mais il souhaite qu'elle s'exerce dans la production des nouvelles technologies, des services, dans les banques de données ou les programmes, ainsi que dans la télévision locale.
La politique des communistes dans la communication audiovisuelle s'articule autour de deux axes : le renforcement du service public et le plan câble. Ils proposent que les moyens du service public soient renforcés (avec une augmentation de la redevance et l'élargissement des recettes publicitaires). N'étant pas " pour la multiplication déraisonnable des chaînes ", ils souhaitent que Canal Plus " soit diffusé en clair nationalement et devienne une chaîne publique ", en retrouvant sa vocation primitive de " chaîne de cinéma et de la formation ". Un effort plus important devrait être accompli en faveur d'une " production française de qualité ".