CHAMPIGNY NOTRE VILLE
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1969 précisément
- Durée00:17:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Ce film de 1969 réalisé par la municipalité de Champigny-sur-Marne est consacré aux colonies de vacances de la commune. Celle-ci compte alors plus de 70 000 habitants et connaît un développement très rapide (elle n’en comptait que la moitié en 1954). Le maire est alors le communiste Louis Talamoni (1912-1975), depuis qu’il a remplacé le socialiste René Desvilettes en 1950. Maire adjoint chargé des questions de l’enfance sous le mandat de Desvilettes, Louis Talamoni est, comme beaucoup d’édiles communistes, très sensible à cette question.
Le film commence à Champigny-sur-Marne le 1er juillet 1969. Des autobus pleins d’enfants enthousiastes sont sur le départ, les parents étant massés à leur abord pour saluer leurs enfants. Un couple de parents est interrogé et filmé ; il explique le principe tarifaire des colonies campinoises (proportionnel aux revenus) et dit sa grande satisfaction : « Ce qui est à souhaiter, c’est que ça soit partout comme ça : on pourrait envoyer des milliers et des milliers de petits Français en vacances ». Rappelons que les premières statistiques nationales en la matière datent de 1964 et qu’elles indiquent pour 1969, toutes classes confondues, un taux de départ en vacances de 45%. Dans une ville populaire comme Champigny-sur-Marne, il est fortement probable que la grande majorité des familles ne pourraient, seules, se permettre de partir en vacances.
La voix off se charge ensuite d’indiquer l’ampleur des investissements municipaux en la matière et la maigreur de l’aide de l’État. Suit une présentation des colonies campinoises à Oléron. La plage, les jeux, les danses, les activités de plein air sont successivement filmés, avec des enfants réjouis. La qualité des équipements et de l’encadrement est rappelée.
La dimension directement politique ne transparaît guère, au-delà des chants (toutefois repris des Compagnons de la chanson) appelant à l’amitié des peuples, et la mention des autres destinations proposées par les services municipaux de la jeunesse où les sites français côtoient les pays socialistes européens.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Le film commence à Champigny-sur-Marne le 1er juillet 1969. Des autobus pleins d’enfants enthousiastes sont sur le départ, les parents étant massés à leur abord pour saluer leurs enfants. Un couple de parents est interrogé et filmé ; il explique le principe tarifaire des colonies campinoises (proportionnel aux revenus) et dit sa grande satisfaction : « Ce qui est à souhaiter, c’est que ça soit partout comme ça : on pourrait envoyer des milliers et des milliers de petits Français en vacances ». Rappelons que les premières statistiques nationales en la matière datent de 1964 et qu’elles indiquent pour 1969, toutes classes confondues, un taux de départ en vacances de 45%. Dans une ville populaire comme Champigny-sur-Marne, il est fortement probable que la grande majorité des familles ne pourraient, seules, se permettre de partir en vacances.
La voix off se charge ensuite d’indiquer l’ampleur des investissements municipaux en la matière et la maigreur de l’aide de l’État. Suit une présentation des colonies campinoises à Oléron. La plage, les jeux, les danses, les activités de plein air sont successivement filmés, avec des enfants réjouis. La qualité des équipements et de l’encadrement est rappelée.
La dimension directement politique ne transparaît guère, au-delà des chants (toutefois repris des Compagnons de la chanson) appelant à l’amitié des peuples, et la mention des autres destinations proposées par les services municipaux de la jeunesse où les sites français côtoient les pays socialistes européens.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Sur fond d’un air de guitare, « Informations communales » « Champigny notre ville »
Vacances 1969 « Oléron ». Des parents interrogés le 1er juillet 1969 au départ des colonies de vacances pour Oléron. Le système du prix proportionnel aux revenus est expliqué et vanté par un couple de parents. 1 257 enfants de Champigny sont partis cette année explique la voix off. La contribution de la municipalité (plus de « 100 millions d’anciens francs ») est mise en regard de celle de l’État (3%).
Présentation filmée et avec voix off du centre de vacances d’Oléron : 35 ha et 5 colonies distinctes.
La promenade vers la plage voit les enfants chanter en chœur avant de s’élancer, au signal du moniteur, vers l’eau puis de se livrer aux jeux dans le sable et l’eau. Les dispositifs de sécurité sont présentés.
Les activités dans les bois : construction d’une cabane
Football entre « pré-adolescents » au sein de la colonie
La cuisine, le réfectoire, les collations sont présentés : les enfants sont filmés entrain de manger.
Les attractions et jeux d’adresse comme le gymkhana, les quilles sont ensuite filmés.
Les activités de la nuit pour les plus âgés des enfants : « une veillée spectacle » autour d’un grand feu. Sur fond musical, les enfants s’engagent dans une chorégraphie soutenue. Suivent des rondes sur fond de chants pacifiques et antiracistes comme « Si tous les gars du monde » des Compagnons de la chanson.
La voix off conclut, sur fond de la chanson « Si tous les gars du monde » entonnée par la ronde des enfants : « à Saint-Jean-du-Doigt, à Pezens, en Corse, en URSS, en République démocratique allemande, aux Baléares et en Hongrie, 250 adolescents et adolescentes ont également profité d’agréables vacances organisées par le service municipal de la jeunesse et l’association Loisirs et Culture jeunes. »