AFFAIRE DU LARZAC 2
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1978 précisément
- Lieu(x)Paris (75), Créteil (94), Nièvre (58)
- Durée00:23:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatUmatic
- SonSonore
Deuxième volet du film sur la marche sur Paris des paysans du Larzac.
Le 8 novembre 1978, une partie des paysans en lutte contre l'extension du camp militaire du plateau du Larzac, entame une marche de 24 jours pour relier Paris à pied. Tout au long de ces 730 km, les marcheurs sont accueillis, accompagnés, hébergés et surtout entendus par les habitants des villages traversés.
Les marcheurs sont arrivés dans la Nièvre. Réunion le soir avec un responsable local de la CFDT. Le parallèle avec les LIP continue, puisque le commentaire mentionne une intervention de Charles Piaget (leader des LIP) - non filmée. L'orateur déclare en introduction de la réunion : "votre cri "Gardarem lo Larzac" est devenu aussi populaire que "LIP vaincra" . Il affirme la solidarité des ouvriers de la région : comme les paysans du Larzac, ils se battent pour conserver leur outil de travail et lutter contre le système capitaliste du profit et de la rentabilité.La parole est ensuite donnée à plusieurs délégués de la marche, parmi lesquels Guy Tarlier et (sous réserve) Pierre Bonnefous. L'un d'entre eux parle de la richesse et de la modernité de l'agriculture sur le causse, quand les politiques veulent faire croire qu'il s'agit d'un tas de cailloux.
En marge de la réunion, discussion avec deux marcheurs. Un homme entre deux âges, chômeur, explique comment il se sent revivre depuis qu'il marche avec ses compagnons. Une jeune femme à ses côtés explique pourquoi elle marche : "cette marche il faut que je la fasse, c'est une lutte mondiale".
L'arrivée en région parisienne. Aux villages succèdent les étendues bétonnées des cités-dortoirs. Plans sur l'ensemble architectural des "Choux de Créteil" et sur des zones d'habitation. Le cortège est devenu bien plus fourni, puisque des gens se greffent à la marche. Beaucoup de maires de communes les attendent pour les accueillir et traverser leur ville avec eux. La marche fait un détour par la SNECMA, la Sodirel et un foyer Sonacotra avant d'entrer dans Paris.
Plans du cortège (la poignée de paysans du début est deveu une foule) dans des rues de Paris (vers Monge/les Gobelins?) ; images des policiers qui les entourent.
NB : Les dernières minutes sont de très mauvaise qualité (son inaudible, rayures, sautes d'images, noir).
Mots-clés : Larzac, gardarem, paysans, écologie, lutte, plateau, Causse
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Le 8 novembre 1978, une partie des paysans en lutte contre l'extension du camp militaire du plateau du Larzac, entame une marche de 24 jours pour relier Paris à pied. Tout au long de ces 730 km, les marcheurs sont accueillis, accompagnés, hébergés et surtout entendus par les habitants des villages traversés.
Les marcheurs sont arrivés dans la Nièvre. Réunion le soir avec un responsable local de la CFDT. Le parallèle avec les LIP continue, puisque le commentaire mentionne une intervention de Charles Piaget (leader des LIP) - non filmée. L'orateur déclare en introduction de la réunion : "votre cri "Gardarem lo Larzac" est devenu aussi populaire que "LIP vaincra" . Il affirme la solidarité des ouvriers de la région : comme les paysans du Larzac, ils se battent pour conserver leur outil de travail et lutter contre le système capitaliste du profit et de la rentabilité.La parole est ensuite donnée à plusieurs délégués de la marche, parmi lesquels Guy Tarlier et (sous réserve) Pierre Bonnefous. L'un d'entre eux parle de la richesse et de la modernité de l'agriculture sur le causse, quand les politiques veulent faire croire qu'il s'agit d'un tas de cailloux.
En marge de la réunion, discussion avec deux marcheurs. Un homme entre deux âges, chômeur, explique comment il se sent revivre depuis qu'il marche avec ses compagnons. Une jeune femme à ses côtés explique pourquoi elle marche : "cette marche il faut que je la fasse, c'est une lutte mondiale".
L'arrivée en région parisienne. Aux villages succèdent les étendues bétonnées des cités-dortoirs. Plans sur l'ensemble architectural des "Choux de Créteil" et sur des zones d'habitation. Le cortège est devenu bien plus fourni, puisque des gens se greffent à la marche. Beaucoup de maires de communes les attendent pour les accueillir et traverser leur ville avec eux. La marche fait un détour par la SNECMA, la Sodirel et un foyer Sonacotra avant d'entrer dans Paris.
Plans du cortège (la poignée de paysans du début est deveu une foule) dans des rues de Paris (vers Monge/les Gobelins?) ; images des policiers qui les entourent.
NB : Les dernières minutes sont de très mauvaise qualité (son inaudible, rayures, sautes d'images, noir).
Mots-clés : Larzac, gardarem, paysans, écologie, lutte, plateau, Causse
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF