2ÈME CONGRÈS DE L'UNION DES FEMMES FRANÇAISES
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- Sous-titreAU SERVICE DE LA FAMILLE
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1947 précisément
- Durée00:21:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
- CollectionPROCINEX
Ce film expose le rôle indispensable des femmes dans la vie économique de la France, la vie de l'UFF durant l'année 1947, son fonctionnement et son journal, Femmes Françaises.
Après une évocation du travail des femmes (agriculture - traite des vaches et vendange -, textile, couture, enseignement, secrétariat, lingerie...) et un rappel de leur besoin en tant que mères (des crèches), ménagères (du pain) et citoyennes (un monde sans guerre, la solidarité avec les vieux travailleurs), ce film de propagande montre l'organisation et les manifestations de l'UFF durant l'année 1947 : le congrès du 25, 26, 27 et 28 mai, la fête de clôture au Vel' d'Hiv' (le 28 mai), la manifestation au cimetière du Père Lachaise, les locaux et le journal de l'UFF.
Ce deuxième congrès est présidé par Eugénie Cotton. Parmi les 2500 déléguées on relève la présence de femmes algériennes voilées, de nombreuses femmes en costume traditionnel : coiffes du Cantal, de Côte d'Or, d'Alsace, du pays Bigouden (Bretagne), tchadors...
Il est précisé que les peuples d'Outre-Mer sont fidèles à l'Union Française, la paix au Vietnam est explicitement demandée. Benoit Frachon, au nom de la C.G.T., vient saluer le congrès (son incomplet). En juin, une manifestation du souvenir se rend au Père Lachaise, derrière les portraits de Louise Michel (dont la mémoire associée à la Commune est exaltée), de Danièle Casanova, de Bertie Albrecht et de Rose Blanc. Devant le murs des Fédérés défilent Marie-Claude Vaillant-Couturier et Jeannette Vermeersch.
Au Vel' d'Hiv' - présence d'Yvonne Dumont - 25 000 assistent à des spectacles de danse (danses classiques et danses indiennes et orientales). Sont ensuite présentés le foyer Danièle Casanova à Suresnes, le secrétariat de l'U.F.F (Eugènie Cotton, Françoise Leclerc, Claudine Chomat, Lise Ricol (Lise London), Jeanne Tétard (?), la Maison de l'U.F.F (12 bis de la rue d'Astorg) avec sa bibliothèque et ses rencontres du jeudi (réception de Claire Mafféi) et la rédaction de Femmes Françaises (Lise Ricol, Marianne Milon (?)).
Le journal Femmes Françaises - dont on voit plusieurs vendeuses de rue - est essentiellement présenté comme un « Journal féminin », même s'il est aussi « un journal de lutte ». Parmi les derniers plans, on relève le portait d'une femme mineur et celui d'une jeune asiatique.
Femmes Françaises 1947, se situe à la charnière de la bataille de la production et des mouvements sociaux et politiques de l'après-guerre. Si le film affiche des positions favorables à l'Union Française il se montre à plusieurs reprises hostile à la guerre d'Indochine. De même, Femmes Françaises 1947 ne s'en prend pas au gouvernement, mais il proteste contre les problèmes de ravitaillement (pétition pour du pain) et le manque de crèches. Femmes Françaises témoigne également de la capacité du parti communiste à animer, après 1945, une organisation de masse à destination des femmes.
Lieux et monuments : Paris (Père Lachaise, Vel' d'Hiv', rue d'Astorg), Saint-Denis (centre de raccommodage et colonie de vacances -lavoir et cuisine-), Suresnes (foyer Danièle Casanova).
Personnalités : Eugénie Cotton, Françoise Leclercq, Claudine Chomat, Lise Ricol (alias Lise London), Jeanne Tétard, Yvonne Dumont, Claire Mafféi (dans Antoine et Antoinette) Benoit Frachon, Rose Percelot (o?) (directrice de la colonie de Saint-Denis), Irène Joliot-Curie, Marie Périni (mère de Danièle Casanova), Jeannette Vermeersch.
Sous titré : AU SERVICE DE LA FAMILLE
Version incomplète
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis