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Catalogue
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BOBIGNY NOUVELLE VILLE

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Ce film est le premier volet d'une série de trois documents commandés par la municipalité de Bobigny en 1970. Il retrace le bilan de l'équipe municipale et les profonds changements urbains qu'a connu la ville pendant des Trente Glorieuses, en valorisant les progrès réalisés par les élus communistes. Sans jamais les évoquer, ce film prépare les élections municipales de 1971.
Territoire de maraîchers jusqu'à la fin du XIXe siècle, Bobigny se transforme progressivement en cité ouvrière, avec l'installation d'une gare de la Grande Ceinture en 1882 puis l'installation du tramway en 1902. Cela provoque l'arrivée de nombreux ouvriers, dont une partie travaille à Paris, et la création des premiers lotissements dans une commune jusqu'alors rurale. Comme dans de nombreuses communes ouvrières de banlieue, ces lotissements deviennent la base politique de la SFIO puis du tout jeune Parti communiste. Le maire Jean-Marie Clamamus, élu en 1919 sous l'étiquette socialiste, rejoint au Congrès de Tours les rangs du PCF.
L'expansion démographique est sans précédent : de 2.000 habitants au début du siècle, la ville passe à plus de 17.000 habitants en 1931. L'installation de nouvelles usines encourage cette progression, comme l'Usine Meccano (1920) ou les ateliers du très populaire journal L'illustration. La guerre marque un tournant dans l'histoire de Bobigny : rompant avec le PCF, le maire rejoint les pétainistes. Le PCF reprend la ville à la Libération, après l'arrestation et le jugement d'indignité nationale pour Clamamus.
Pendant 15 ans, les élus municipaux vont être confrontés à une grave crise du logement. Les destructions de la guerre se conjuguent au Baby boom et à un tissu résidentiel largement dégradé. Les conditions de logement sont précaires pour la grande majorité des balbyniens. La mairie réalise, avec le soutien de l'Office HLM de la Seine, les premières grandes cités d'habitat collectif : la cité de l'Abreuvoir, les Courtillières et Pont-de-Pierre. Ces réalisations restent cependant insuffisances. À la fin des années 1950, cette question du logement et des équipements publics est confiée à un jeune conseiller municipal : Georges Valbon. Il met en place un plan d'urbanisme, qui vise à densifier la ville, à promouvoir les services publics et les équipements de proximité et à rénover le centre ville dégradé. La ville devient alors un immense chantier à ciel ouvert, qui la fait entrer dans la modernité, sous la conduite du nouveau maire élu en 1965 : Georges Valbon. La fin du département de la Seine en 1965 et la création de la Seine-Saint-Denis lui confère le statut de ville préfecture, induisant aussi de nouveaux travaux pour y implanter les services administratifs préfectoraux.
« Bobigny ville nouvelle » retrace, à partir des témoignages de la population et des interventions de Georges Valbon, les profondes mutations urbaines que connait la ville en matière de logement, d'urbanisme et d'équipements.

Générique :
Réalisé par Dynadia
Collectif : Robert Andreucci, Robert Bozzi, Michel Desrois, Bruno Muel, Otto, Aurélie Ricard, Théo Robichet, Laure Julien.

Mots Clefs :
Urbanisme, rénovation, grands ensembles, jeunesse, école, financement, confort, lotissements, loyers


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
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Le reportage s'ouvre sur l'évocation des changements urbains de Bobigny. On y aperçoit les Usines Lambert. La caméra se déplace à la résidence Gaston Monmousseau, avec l'interview de vieux balbyniens, qui évoquent l'ancienne tradition maraîchère de la ville et la satisfaction d'habiter dans la résidence. Ils reviennent sur l'installation des premiers lotissements au moment de la Première guerre mondiale et leurs conditions d'habitation très rudimentaires. En voix off, le maire Georges Valbon évoque les premières réalisations municipales en matière de confort (eau, électricité, gaz, égout). Cette modernisation se fonde aussi sur le recul des territoires agricoles, confirmé par un paysan en phase d'expropriation.
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La séquence suivante débute par des images de destruction et de rénovation de la ville. Un habitant défend cette politique : « le progrès, il faut qu'il avance. » Georges Valbon est alors interviewé sur les évolutions urbaines, lui qui était en charge du dossier avant son élection comme maire. L'objectif était de maîtriser les évolutions urbaines et de limiter la spéculation. Cela explique la création d'un Office HLM municipal pour « loger les familles ouvrières ».
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Un coiffeur, arrivé dans la ville en 1940, appuie les politiques municipales en faveur des ouvriers. Il souligne cependant les difficultés à régler des loyers plus élevés.
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Georges Valbon évoque les difficultés de la municipalité en matière de construction. Il oppose la politique gouvernementale « qui ne subventionne pas les constructions de HLM » et les élus municipaux bâtisseurs. Le coiffeur reprend cette critique et l'élargit à la société capitaliste, où l'argent des couches populaires sert à nourrir les actionnaires.
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Georges Valbon fait l'éloge de la modernité dans la construction des logements. Les tours symbolisent cet accès au confort, caractéristique des Trente Glorieuses, avec l'eau courante, l'électricité, le tout-à-l'égout. Une habitante d'une tour fait l'éloge de cette modernité : meilleure luminosité, amélioration du chauffage. Cependant, elle souligne les difficultés rencontrées pour payer le loyer, qui est passé de 40.000 F par semestre à 55.000F par mois avec l'accès au confort.
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Georges Valbon aborde ensuite les question des équipements : crèches, écoles, etc. Un couple de vieux balbyniens (dont le maire adjoint L. Ménard) prolonge la discussion sur ce thème des équipements, en dénonçant la baisse des financements de l’État en la matière. Ce discours est très largement partagé par les élus communistes et le PCF, et constitue un axe de campagne des municipales de 1971.
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Un texte met en valeur le bilan municipal : « 1954 : 3 groupes scolaires – 1970 : 12 groupes scolaires ». Georges Valbon souligne le mécanisme anormal de financement des écoles : l'Etat se retire du financement tout en percevant la TVA sur la construction. Le couple de retraités met en valeur le choix de la ville de ne pas augmenter brutalement les impôts, ce qui témoigne de la bonne gestion municipale dans un contexte national défavorable.
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Georges Valbon met en valeur l'idée politique qui sous-tend la rénovation : l'information, avec de nombreuses réunions publiques, la consultation des populations sur les plans. Nous assistons alors à une réunion « des ménagères » pour présenter les projets municipaux en matière de marché, de haltes d'enfant. Un intervenant, « Julien », après avoir présenté les plans du futur marché, demande aux ménagères d'agir pour de nouveaux crédits.
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Les plans de rénovation urbaine sont aussi présentés aux enfants de la ville : ils se pressent autour d'une immense maquette représentant la construction de 7.000 logements. L'architecture est celle d'un urbanisme sur dalle, caractéristique de la construction des grands ensembles. On y évoque le gymnase, l'école, les jardins. Le film peut ainsi valoriser la modernité de la transformation urbaine.
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  • 00:16:30:00
  • Durée 00:00:11:24
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Générique : Réalisé par Dynadia - Collectif : Robert Andreucci, Robert Bozzi, Michel Desrois, Bruno Muel, Otto, Aurélie Ricard, Théo Robichet, Laure Julien.

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