Réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud, avec le concours d’Unicité, Des vacances pas comme les autres est destiné à présenter les actions de l’association Tourisme et travail, proche du syndicat CGT, et à promouvoir son projet de tourisme social, populaire et éducatif. Le film commence comme une carte postale filmée, dans laquelle un en ... [Voir la suite]

Réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud, avec le concours d’Unicité, Des vacances pas comme les autres est destiné à présenter les actions de l’association Tourisme et travail, proche du syndicat CGT, et à promouvoir son projet de tourisme social, populaire et éducatif. Le film commence comme une carte postale filmée, dans laquelle un enfant raconte à sa grand-mère les vacances qu’il passe dans le « village océanique » de l’Île de Ré, en Charente-Maritime (17). Il se poursuit à la manière d’un dépliant touristique, tandis que la caméra, embarquée à bord d’une voiture, suit la route qui mène au village : « Lorsqu’on arrive à l’Île de Ré, on a l’impression de découvrir un petit univers baigné de lumière, de douceur et de simplicité. Situé sur la commune de Bois-Plage, le "village océanique" est installé sur 12 hectares de terrain dont un dixième est boisé de prés maritimes. » L’enfant décrit ensuite les spécificités de ce village-vacances, géré par Tourisme et Travail, qui offre des maisons confortables, un terrain de camping et de nombreuses activités pour les petits et les grands (jeux et ateliers, animations culturelles et sportives, veillées). Il encourage sa grand-mère à venir y séjourner. Cette introduction est suivie d’un entretien avec deux responsables de Tourisme et Travail. Sur des photos et des illustrations diverses, son président, Jean Faucher, retrace l’histoire de cette structure née dans la Résistance. Créée par des militants syndicaux, d’organisation de jeunesse et d’éducation populaire, elle entendait offrir aux travailleurs, « une grande organisation populaire chargée de mettre en œuvre les grandes conquêtes sociales du Front Populaire ». Sont ensuite évoqués les combats que l’association doit mener, notamment à Villefranche-sur-Mer, pour s’imposer face au tourisme de masse, et les difficultés auxquelles elle est confrontée, compte-tenu de la faiblesse des crédits alloués au « tourisme social » : « Les mal lotis ce sont les travailleurs aux ressources les plus modestes, ce sont les campeurs-caravaniers qui voient le camping-caravaning assujetti à un taux de TVA de 17,6 % alors que les hôtels de luxe, eux, sont assujettis à 7 % seulement. » Les responsables rappellent ainsi que Tourisme et travail n’est pas une agence mais une organisation démocratique à but non lucratif, fonctionnant sur un principe d’adhésion et de représentation à des niveaux local et national. En 1973, elle compte 250 000 adhérents, avec 2 000 comités d’entreprise qui sont au cœur de son projet syndical d’éducation populaire. Le film se poursuit avec la présentation d’un autre village-vacances situé en bord de mer, sur la commune de Montalivet, en Gironde (33). La circulation automobile est interdite à l’intérieur du village : pour la tranquillité et la sécurité de tous, le vélo a été choisi comme moyen de locomotion. Différents sports peuvent être pratiqués : la natation, l’équitation, les arts martiaux, la gymnastique, le volley-ball, le ping-pong, la pétanque. « Montalivet, dit le commentaire, c’est le paradis des sportifs ; c’est aussi celui des enfants : le climat est idéal pour leur santé. » Les soirées sont consacrées à des projections de films et de diapositives, à des conférences, des concerts ou des spectacles. Un petit train sur pneus permet de rejoindre facilement le village de Montalivet. Chaque semaine, une assemblée générale élit le conseil des adhérents chargé de les représenter et de jouer un rôle dans l’élaboration des programmes d’activités proposés par l’équipe d’animation et de soumettre critiques et suggestions. Une dernière séquence entièrement visuelle, portée par la musique, donne à voir différents moments de vie, de repos et de distractions dans le village-vacances (tablées, baignades, activités sportives), avec une échappée finale sur des parterres de fleurs rouges. Un carton indique : « film réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise Marcel-Dassault avec le concours d’Unicité. » L’écusson de Tourisme et travail est filmé en gros plan. Mots-clés : Charente-Maritime, Gironde, Île-de-Ré, Montalivet, Tourisme et travail, Confédération générale du travail (CGT), syndicat, tourisme social, comité d’entreprise, village-vacances, camping, Faucher Jean Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]

Camping - Charente-Maritime (17) - Confédération Générale du Travail - Gironde (33) - Ré (île de) (17) - Tourisme (activité) - Vacances

Ce document non sonorisé rend compte d’un débrayage, organisé à l’usine aéronautique Dassault de Saint-Cloud par l’Union locale du syndicat CGT de Suresnes, à l’occasion de la journée nationale d’action du 12 février 1969. Dans la première partie du document, des représentants syndicaux s’expriment au micro devant une assistance réunie dans un local, probablement celui du comité d’établissement ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé rend compte d’un débrayage, organisé à l’usine aéronautique Dassault de Saint-Cloud par l’Union locale du syndicat CGT de Suresnes, à l’occasion de la journée nationale d’action du 12 février 1969. Dans la première partie du document, des représentants syndicaux s’expriment au micro devant une assistance réunie dans un local, probablement celui du comité d’établissement : Serge Fresneau, secrétaire CGT, Jean Lhopital, ingénieur et secrétaire CFDT, Serge Serikov, dessinateur et militant CGT. Un homme enregistre les différentes prises de parole à l’aide d’un magnétophone. La seconde partie rend compte de la manifestation qui suit dans les rues de Suresnes. Après une nouvelle série d’interventions, notamment celle de Serge Mathieu, responsable CGT, le cortège défile aux abords de l’usine et le long des quais de la Seine. Les banderoles et les pancartes portent des revendications et des slogans : « CGT Garantie de l’emploi et des ressources », « CGT AM Dassault Plein emploi : un programme pour l’industrie aérospatiale », « Imposer une discussion avec le patronat ». Un manifestant tient à la main la première page d’un numéro de l’hebdomadaire de la CGT, La Vie ouvrière, qui titre : « la défense du pouvoir d’achat ». La marche suit les quais de la Seine sous la pluie, remonte la rue Frédéric Clavel et marque un arrêt devant l’entrée de deux entreprises : la Saviem (Société anonyme de véhicules industriels et d’équipements mécaniques), filiale de la régie Renault, et la Sipa (Société nouvelle industrielle pour l’aéronautique). Organisée par la CGT en vue du grand « rendez-vous de mars 1969 », la journée revendicative du 12 février entendait multiplier différents types d’actions, telles que des rassemblements, des arrêts de travail ou des délégations auprès des directions, pour la défense des salaires et du pouvoir d’achat et pour « faire échec à la mise en cause, par le gouvernement et le patronat, de leurs engagements de Grenelle » (La Vie ouvrière, André Berthelot, secrétaire de la CGT, 12 février 1969). Selon l’édition du journal L’Humanité du 13 février, la manifestation aurait réuni « 3 000 participants au marché de Suresnes avec des travailleurs de l’aéronautique (Dassault, Sud-Aviation), de la Saviem et d’autres établissements des Hauts-de-Seine ». Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. La variété de l’échelle des plans, des angles de prises de vue et des mouvements de caméra témoignent du soin apporté à la réalisation. Le son n’a pas été retrouvé. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composée de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Haut-de-Seine (92), Suresnes, Saint-Cloud, Dassault, Saviem, Sipa, Renault, aviation, Confédération générale du travail (CGT), débrayage, grève, manifestation et défilés, ouvrier de l’industrie Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  [Réduire]

Confédération Générale du Travail - Grève - Hauts-de-Seine (92) - Renault - Thésaurus

Ce document non sonorisé rend compte de la manifestation unitaire du 11 mars 1969 à Paris, de la Place de la République à la Place de la Bastille, à laquelle participe une délégation CGT de l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud. La caméra, présente dans le défilé, donne à voir les différents acteurs de la manifestation (salariés de l’industrie et du commerce, employés des administr ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé rend compte de la manifestation unitaire du 11 mars 1969 à Paris, de la Place de la République à la Place de la Bastille, à laquelle participe une délégation CGT de l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud. La caméra, présente dans le défilé, donne à voir les différents acteurs de la manifestation (salariés de l’industrie et du commerce, employés des administrations, enseignants, étudiants et lycéens de la région parisienne) et les slogans inscrits sur les banderoles et les pancartes (« Nationalisation de Citroën », « Référendum - Participation : Non », « CGT Régie Renault Statut mensuel pour tous », « Du travail pour la jeunesse », « Pour l’échelle mobile des salaires », « améliorer les acquis de notre lutte de mai-juin »). Un manifestant brandit la première page d’un numéro de La Vie ouvrière, l’hebdomadaire de la CGT, qui titre « Point fixe sur l’aéronautique ». Une délégation de l’usine Dassault de Saint-Cloud, présente dans le défilé, affiche ses revendications : « CGT AM Dassault Saint-Cloud - Plein emploi : un programme pour l’industrie aérospatiale ». Elle est suivie par une délégation de travailleurs immigrés espagnols qui, avec drapeaux et banderoles, se montre « solidaire des travailleurs français » (« El pueble español lucha – sindicalismo proletario »). Le document se termine sur des actions violentes, en fin de cortège, aux abords de la place de la Bastille. Le mardi 11 mars 1969 est une journée de grève nationale à l’appel des centrales syndicales CGT, CFDT, FO et FEN, contre la politique économique et sociale du gouvernement. Moins d’un an après Mai 68 et la signature des Accords de Grenelle, les syndicats entendent ainsi « défendre, avec les conquêtes de mai, le renouveau de l’économie ». Le communiqué des organisateurs du défilé parisien, publié dans le journal L’Humanité du 11 mars 1969, expose ses objectifs en ces termes : « Les salariés sont en lutte pour contraindre le patronat et le gouvernement à tenir compte de leurs légitimes revendications. Les travailleurs ne veulent pas passer l’éponge sur les augmentations de prix qui ont entamé les résultats en juin dernier. Ils exigent pour les salaires une mesure de rattrapage compensant les hausses de prix et tarifs enregistrés depuis juin 1968. Ils réclament l’ouverture immédiate de véritables négociations pour : la garantie et l’amélioration du pouvoir d’achat avec une priorité pour les catégories les plus défavorisées ; le relèvement du SMIG, des prestations familiales, des allocations, pensions et retraites ; de nouvelles réduction de la durée du travail ; l’accentuation du droit syndical et des libertés dans les entreprises ; la garantie concrète du plein emploi. Les travailleurs exigent également le rétablissement d’une véritable Sécurité sociale gérée par eux. » Le slogan « Référendum - Participation : Non » fait référence au référendum sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat », prévu le 27 avril 1969. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. La variété de l’échelle des plans, des angles de prises de vue et des mouvements de caméra témoignent du soin apporté à la réalisation. Le son n’a pas été retrouvé. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composée de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Paris (75), Confédération générale du travail (CGT), Confédération française démocratique du travail (CFDT), Force ouvrière (FO), manifestations et défilés, travailleurs espagnols Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]

Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière - Paris (75) - Syndicalisme - Syndicat - Thésaurus

Ce document non sonorisé rend compte d’un débrayage organisé par les syndicats CGT et CFDT des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud le 3 octobre 1969. L’absence de son ne permet pas d’identifier les raisons exactes de cette action. Des salariés de l’usine aéronautique Dassault sont réunis devant l’entrée d’un des bâtiments de l’usine. Une des prises de parole a lieu devant la porte monumentale c ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé rend compte d’un débrayage organisé par les syndicats CGT et CFDT des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud le 3 octobre 1969. L’absence de son ne permet pas d’identifier les raisons exactes de cette action. Des salariés de l’usine aéronautique Dassault sont réunis devant l’entrée d’un des bâtiments de l’usine. Une des prises de parole a lieu devant la porte monumentale créée par Raymond Subes, achetée par Marcel Dassault et provenant de l’Exposition Universelle de 1937. Des délégués prennent la parole, sans doute pour faire un compte-rendu d’une réunion qui a précédé le rassemblement : Serge Mathieu, responsable CGT, Michel Baillargeat, secrétaire du syndicat CGT et Jean Le Roux, représentant de la Fédération des métaux. La caméra saisit, en une série de panoramiques, de plans larges et de gros plans, des visages qui discutent ou écoutent chacun des discours, et les applaudissements qui suivent les prises de parole. Dans l’assemblée, on peut reconnaître Louis Cortot (1925-2017), militant syndical, compagnon de la Libération et futur président de l’Association national des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance [00:08:09:00]. L’intervention de Jean Lhopital, secrétaire CFDT, est suivie d’un vote à main levé. Une partie des manifestants monte dans un autocar estampillé « Dassault peut payer ! », tandis que l’autre part à pied pour une marche hors de l’usine. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composée de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]

Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Grève - Hauts-de-Seine (92) - Ouvrier - Syndicalisme - Syndicat

Ce document non sonorisé rend compte du débrayage organisé par les syndicats CGT et CFDT des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud le 28 avril 1970, dans le cadre de la semaine d’information, d’actions et de manifestations décidée par la CGT, en vue de la grande manifestation du 1er mai 1970 (contre l’augmentation des prix, des impôts et des profits et contre la baisse du pouvoir d’achat). Devant ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé rend compte du débrayage organisé par les syndicats CGT et CFDT des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud le 28 avril 1970, dans le cadre de la semaine d’information, d’actions et de manifestations décidée par la CGT, en vue de la grande manifestation du 1er mai 1970 (contre l’augmentation des prix, des impôts et des profits et contre la baisse du pouvoir d’achat). Devant l’entrée d’un des bâtiments de l’usine, boulevard Senard, plusieurs représentants syndicaux se succèdent au micro : Serge Mathieu, modeleur maquettiste et responsable CGT, avec à ses côtés Jean-Claude Champeil, ajusteur et élu du comité d’établissement ; Jean Lhopital, secrétaire CFDT [00:00:30:20] ; Jacques Bossuet, ingénieur et délégué CGT [00:01:26:00] ; Michel Baillargeat, secrétaire CGT et Jean Le Roux, militant CGT [00:02:17:00] ; Jean-Pierre Quirin, comptable et élu pour la Culture au CE [00:02:35:00]. La caméra saisit, en une série de panoramiques, de plans larges et de gros plans, les salariés, femmes et hommes, qui ont débrayé et les applaudissements qui suivent chacune des prises de parole. Le rassemblement longe ensuite la rue du Val d’Or en direction des quais de la Seine. On le retrouve ensuite devant la façade de l’usine Avions Marcel Dassault. Dans la dernière partie du document, on assiste à une réunion de délégués dans la salle du comité d’établissement. Jacques Nardin, ingénieur, militant CGT et trésorier du CE [00:04:24:00] lit ou commente un texte devant une assistance qui l’écoute. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. Le son n’a pas été retrouvé. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composée de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Saint-Cloud (92), Dassault, aviation, usine, Confédération générale du travail (CGT), Confédération française démocratique du travail (CFDT), débrayage, grève, ouvrier de l’industrie Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  [Réduire]

Aviation - Grève - Ouvrier - Usine (bâtiment)

Ce document non sonorisé concerne la manifestation intersyndicale CGT-CFDT-FEN du 1er mai 1970 à Paris, de la Place de la République à la Place de la Bastille, à laquelle participe une délégation CGT de l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud. Dans le premier plan du document, on reconnaît Michel Rocard, secrétaire général du PSU. Défilent aussi Georges Marchais, secrétaire général adj ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé concerne la manifestation intersyndicale CGT-CFDT-FEN du 1er mai 1970 à Paris, de la Place de la République à la Place de la Bastille, à laquelle participe une délégation CGT de l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud. Dans le premier plan du document, on reconnaît Michel Rocard, secrétaire général du PSU. Défilent aussi Georges Marchais, secrétaire général adjoint du PCF, Étienne Fajon et Raymond Guyot, le compositeur grec Mikis Theodorakis [00:03:00:00], puis Georges Séguy et Benoît Frachon, président et secrétaire général de la CGT, avec les membres du bureau [00:06:23:00]. La caméra, présente à l’intérieur du cortège, donne à voir les différents acteurs de la manifestation (travailleurs de la métallurgie, des transports et de l’automobile, travailleurs immigrés portugais, lycéens et étudiants) et les revendications et les slogans inscrits sur les pancartes et les banderoles (« L’actionnariat, c’est du vent ; l’action unie, c’est urgent », « Garantie de l’emploi et des ressources », « Pas de salaires inférieurs à 1 000 francs »). Elle s’attache aussi à montrer, par des cadrages plus serrés, des détails de la manifestation : la marche coude-à-coude, les mains du cordon de sécurité, les applaudissements, les vendeurs de journaux et les photographes juchés sur les feux rouges. Les derniers plans sont saisis parmi la foule réunie sur la Place de la Bastille et à ses abords. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. La variété de l’échelle des plans, des angles de prises de vue et des mouvements de caméra témoignent du soin apporté à la réalisation. Le son n’a pas été retrouvé. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composée de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Paris (75), 1er mai, Parti communiste français (PCF), Parti socialiste unifié (PSU), Confédération générale du travail (CGT), Fédération de l’éducation nationale (FEN), manifestations et défilés, travailleurs portugais, Fajon Étienne, Frachon Benoît, Guyot Raymond, Marchais Georges, Rocard Michel, Séguy Georges, Theodorakis Mikis Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  [Réduire]

Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Frachon Benoit - Journée internationale des travailleurs et travailleuses - Paris (75) - Parti Communiste Français - Parti Socialiste - Séguy Georges - Thésaurus

Le 5 mai 1970, des tracts, portant la mention « mise au point », sont distribués aux abords de l’usine aéronautique Dassault de Saint-Cloud. Un grand rassemblement s’organise boulevard Senard. Serge Mathieu, représentant syndical CGT, prend la parole. Une délégation entre ensuite en salle de réunion. À l’extérieur, la caméra saisit, en une série de plans larges, l’assemblée des salariés, femmes et ... [Voir la suite]

Le 5 mai 1970, des tracts, portant la mention « mise au point », sont distribués aux abords de l’usine aéronautique Dassault de Saint-Cloud. Un grand rassemblement s’organise boulevard Senard. Serge Mathieu, représentant syndical CGT, prend la parole. Une délégation entre ensuite en salle de réunion. À l’extérieur, la caméra saisit, en une série de plans larges, l’assemblée des salariés, femmes et hommes, qui ont débrayé et qui occupent à présent la rue. La réunion terminée, Serge Mathieu s’exprime à nouveau au micro. Il est suivi de Jean Lhopital, représentant syndical de la CFDT. Leurs interventions sont applaudies. On procède enfin à un vote à main levée. L’absence de son dans le document ne permet pas d’identifier les raisons exactes de ce débrayage. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composé de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Haut-de-Seine (92), Saint-Cloud, Dassault, Confédération générale du travail (CGT), aviation, débrayage, grève, manifestation, ouvrier de l’industrie Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  [Réduire]

Confédération Générale du Travail - Grève - Hauts-de-Seine (92) - Manifestation - Syndicat

Ce document non sonorisé a été réalisé le 6 mai 1971 à l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud, en présence de Jacques Duclos, sénateur de la Seine et président de l’Association des amis de la Commune de Paris. Dans une première partie, Jacques Duclos s’exprime au micro face à une assemblée réunie dans la salle du comité d’établissement, sur les murs de laquelle sont exposées des repro ... [Voir la suite]

Ce document non sonorisé a été réalisé le 6 mai 1971 à l’usine aéronautique Marcel Dassault de Saint-Cloud, en présence de Jacques Duclos, sénateur de la Seine et président de l’Association des amis de la Commune de Paris. Dans une première partie, Jacques Duclos s’exprime au micro face à une assemblée réunie dans la salle du comité d’établissement, sur les murs de laquelle sont exposées des reproductions de gravures, de journaux et d’affiches de la Commune de Paris. À ses côtés, sont assis des représentants du syndicat CGT et des élus du CE : à sa droite, Jean-Pierre Quirin (comptable), Serge Mathieu (modeleur maquettiste) et René Eyrier (dessinateur) ; à sa gauche, Fernand Mias (ajusteur). L’intervention de Jacques Duclos est ponctuée par des applaudissements. À la fin de son discours, l’assistance, essentiellement composée de militants CGT et de membres du CE, se lève et rejoint le fond de la salle. Dans la seconde partie du document, Jacques Duclos, dédicace des ouvrages : le numéro spécial de La Nouvelle Critique, « Expériences et langage de la Commune de Paris », ses mémoires et des exemplaires de son livre À l’assaut du ciel : la Commune de Paris, annonciatrice d’un monde nouveau, publié en 1961 aux éditions sociales et réédité à l’occasion de la célébration du Centenaire de la Commune de 1871. Ce bout-à-bout de rushes a été filmé par Guy Téhet, photographe de métier et cinéaste amateur, avec une caméra Beaulieu 16 mm. Le son n’a pas été retrouvé. Créé en 1968 au sein du comité d’établissement des Avions Marcel Dassault, le groupe audiovisuel du comité d’entreprise était composé de Philippe Bertrand, Bernard Leboeuf, Christophe Lopez, Guy Mézière, Claude Pelletier et Guy Téhet. Il réalise quelques films en 16 mm, des diaporamas et des expositions photographiques, avant de disparaître au milieu des années 1980. Remerciements à Louis Avellanal, Jean-Pierre Bouchet-Lawat, Annie Gouesmel (présidente de l’Association Histoire CGT Dassault), Christophe Lopez et Jean Ropars pour l’aide apportée à l’identification de ce document (entretien le 4 mai 2017). Mots-clés : France, Hauts-de-Seine (92), Saint-Cloud, Dassault, aviation, ouvrier de l’industrie, Commune de Paris, Duclos Jacques Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  [Réduire]

Confédération Générale du Travail - Duclos Jacques - Hauts-de-Seine (92) - Syndicat