video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1967-17Mai1967-313-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>949712https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/313 - 1ER MAI 1967/Photos/1er mai 1967_2.jpg/CineA-1967-17Mai1967-313-1_1
Résumé
Manifestation du 17 mai 1967 contre les pleins pouvoirs (suite à la demande du gouvernement Pompidou de légiférer par ordonnances en matière économique et sociale).
Un an après la journée d'action du 17 mai 1966, cette nouvelle journée d'action entend protester contre la réforme de la sécurité sociale par voie d'ordonnances, contre le blocage des salaires et contre l'attribution des pleins pouvoir ... [Voir la suite]
Résumé
Manifestation du 17 mai 1967 contre les pleins pouvoirs (suite à la demande du gouvernement Pompidou de légiférer par ordonnances en matière économique et sociale).
Un an après la journée d'action du 17 mai 1966, cette nouvelle journée d'action entend protester contre la réforme de la sécurité sociale par voie d'ordonnances, contre le blocage des salaires et contre l'attribution des pleins pouvoirs au gouvernement.
L'année 1967 est celle qui comptabilise le plus de journées de grève depuis l'instauration de la Ve République. L'industrialisation rapide, un fort chômage, le refus de négocier gouvernemental et patronal et le récent succès de la gauche aux législatives de 1967 dynamisent le mouvement social (La dimension politique de ce mouvement de grève fut d'ailleurs vivement débattue par les syndicats).
Jacques Phélut, cheminot à la gare de l'Est filme le déclenchement puis le défilé de cette journée d'action du 17 mai dont le mot d'ordre est « Non aux pleins pouvoirs ».
Zoom sur un calendrier à la date du 17 mai représentant une jeune femme vêtue de rouge tenant un brin de muguet.
Banc titres-collage réalisé à partir de tracts : « Le gouvernement veut s'arroger les pleins pouvoirs » - « A l'appel de la CGT, de la CFDT, de FO et de la FEN, grève nationale de 24 heures le 17 mai » (Une de l'Humanité)
Suit un effeuillage de tracts : « Non aux pleins pouvoirs », « Contre le régime des ordonnances », « 17 mais : la majorité c'est vous ».
Plan sur un panneau d'information à la gare de l'Est : « Programme de circulation des trains du 16 au 18 mai 1967 » grandes lignes et banlieues. Gros plan sur l'horloge de la gare indiquant 9H10... Jacques Phélut enchaine avec une série de plans de la gare déserte. Les correspondances vers les autobus et le métro sont elles aussi filmées quasiment vides.
Arrivée gare de l'Est des manifestants grévistes : Avec leur banderoles, ils descendent l'escalier de la rue d'Alsace qui mène à la la gare.
Les manifestants se rassemblent sur le quai puis se mettent en marche vers la place de la Bastille. Certaines banderoles affichent l'unité syndicale : « CGT et FO » sur la banderole de l'Hôpital Lariboisière ; ou bien encore, plus avant dans la manifestation, les banderoles de la CFDT, de la FEN et de la CGT voisinent...).
Banderoles des grévistes du 10e : « Union locale des syndicats du 10e » – « Syndicats cheminots de Paris – CGT – Sécurité sociale gaulliste = 10 ans de plus à travailler, suppression de nos droits - Non aux pleins pouvoirs » - « Hôpital Lariboisière, non au pouvoirs spéciaux »
Entreprises privées et publiques manifestent.
Georges Séguy en tête de cortège avec Henri Krasucki
Aperçus dans le cortège : Les centres hospitaliers – une banderole « Les Travailleurs immigrés portugais unis aux travailleurs français » - les P.T.T., les syndicats des Métaux, Péchinay-Saint Gobain, les industries chimiques, les personnels communaux... Le SNES, l'UNEF (« Plan Fouchet + rapport Aigrain = ségrégation sociale ». Un pantin à l'effigie de De Gaulle fait mine de pleurer. Ronde de manifestants (un plan)...
Défilent : Sud aviation, le comité intersyndical du livre parisien
Cinéaste amateur, Jacques Phélut ne rate pas la banderole des employés de « Kodak-Pathé (CGT, CFDT, FO) ».
On aperçoit la banderole de la Fédération nationale du spectacle (« Pour une véritable politique culturelle au service du peuple »), celle des agents du Ministère des affaires culturelles, Les salariés de la radio télévision scolaire, La « FEN CGT Syndicat des personnels des maisons des jeunes et de la culture ».
Autres aperçus : L'Union des vieux de France, « Les ouvriers de l'Aurore », ceux de l'Imprimerie Nationale, le syndicat du personnel du réseau souterrain des égouts, l'Assistance publique, les Hôtels cafés restaurants (« travailleurs à part entière »), la RATP, les employés de commerces et artisans, l'union des cadres cheminots...
Au cours de la manifestation tribune réunissant les responsables syndicaux dont Georges Séguy, Benoît Frachon applaudissent les manifestants.
Fin de la manifestation à la République. Gros plan sur le badge : "Non aux pleins pouvoirs 17 mai 1967"
Slogans et banderoles : « défendre la sécurité sociale », », « Tous unis », « Non aux ordonnances », « La vie ouvrière – contre le démantèlement de la sécurité sociale », « Programme commun » (sur une banderole) , un homme à vélo avec une pancarte « Les 40 heures », une pancarte satyrique « La Ve République est malade, Charlot veut son ordonnance »
Lieux : Paris (Gare de l'Est, Boulevard Magenta, Boulevard Beaumarchais, place de la République)
Personnalités : Georges Séguy, Benoît Frachon, Henri Krasucki + autres dirigeants syndicaux à identifier.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière - Frachon Benoit - Fédération de l'Éducation Nationale - Krasucki Henri - Manifestation - Pompidou Georges - Séguy Georges
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1977-Manif1erDece-685-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>763571https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/685 - MANIFESTATION DU 1ER DECEMBRE 1977/CineA-1977-Manif1erDece-685-1.png/CineA-1977-Manif1erDece-685-1_1
Résumé
Gare de Tours, manifestants dans la gare de Tours, banderole Cadoux cheminots, manif en gare, manif devant la gare, place du Ct Tulasme, arrivée des Cadoux, banderole de l’UD CGT, le bus de l’UD, « vivre et travailler en Touraine », banderole VOYER , les Cadoux ,
Plan sur manifestants Cadoux, vue générale du défilé, banderole Cadoux, arrivée au pont de Pierre.
Note : Ce film n’a pas de titre prop ... [Voir la suite]
Résumé
Gare de Tours, manifestants dans la gare de Tours, banderole Cadoux cheminots, manif en gare, manif devant la gare, place du Ct Tulasme, arrivée des Cadoux, banderole de l’UD CGT, le bus de l’UD, « vivre et travailler en Touraine », banderole VOYER , les Cadoux ,
Plan sur manifestants Cadoux, vue générale du défilé, banderole Cadoux, arrivée au pont de Pierre.
Note : Ce film n’a pas de titre propre.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Ciclic [Réduire]
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>760572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/321 - MANIFESTATION POUR LA LIBERATION D'ANGELA DAVIS (MARGAUX HOULLEMARE)/Photos/321-Manif_Angela_Davis-1.jpg/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pressio ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pression internationale et par manque de preuve elle est acquittée le 4 juin 1972.
Le document s'ouvre avec l'arrivée de l'avant du cortège, composé d'une ligne de drapeaux rouges, français et de l'union soviétique, mélangés avec des portraits colorés d'Angela Davis qui sont tenus principalement par des jeunes. Ils sont suivis de deux grandes banderoles, « Libérez » « Angela Davis » derrière laquelle approche la foule dense des manifestants.
Ensuite vient la ligne composée de personnalités mobilisées, dans un premier temps de manière assez confuse, autant à cause d'un cadrage qui doit s’y reprendre plusieurs fois que parce qu'on se presse autour d'eux, notamment les photographes. Parmi eux on reconnaît Fania Davis, la sœur d’Angela, l'écrivain Louis Aragon, Roland Favaro, alors secrétaire des Jeunesses communistes ainsi que Paul Laurent, membre du comité central du parti communiste français. Si certaines évocations de cette manifestation mentionnent la présence de Jean-Paul Sartre aux côtés d’Aragon, sauf erreur celui-ci ne semble a priori pas apparaître sur les différentes images. La caméra enregistre principalement la tête de la manifestation, revient vers l’avant pour montrer une nouvelle fois la tête de cortège et les personnalités, en essayant de se rapprocher.
Alors que la manifestation est principalement filmée depuis le côté droit, elle quitte le trottoir pour rejoindre la foule vers la fin, au niveau de la place de la Bastille. Un plan à contre jour de la tribune laisse deviner Fania Davis, Louis Aragon et Paul Laurent, avant que des groupes de ballons auxquels sont attachés un message ne soient lâchés et s'envolent.
Parmi les manifestants qui continuent d'arriver on peut voir le mouvement de la jeunesse communiste du Val de Marne, un manifestant qui tient une pancarte « Je suis aussi un nègre » - deux des rares inscriptions qui semblent avoir attiré le regard de la caméra - ou la remorque tirée par un tracteur de la compagnie José Valverde du théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis qui anime la manifestation au micro.
Le film balaye alors la foule par des panoramiques d'ensemble comme des plans rapproché, laissant apercevoir des visages ou encore un drapeau de la république socialiste du Viêt Nam. Il s’arrête sur le groupe qui surplombe la banderole Mouvement de la jeunesse communiste de France accrochée à la colonne, et sur d'autres images d'Angela Davis, dont un grand portrait peint qui surplombe les manifestants.
Lieu : Paris
Personnalités : Angela Davis, Fania Davis, Pierre Laurent, Louis Aragon, Roland Favaro, Jean-Michel Catala, secrétaire général de l'UJCF, membre du CC du PCF, Madeleine Vincent, Gaston Plissonnier
Mots clés: Black Panthers, mouvement de la jeunesse communiste, manifestation, antiracisme, Viêt Nam, jeunes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Aragon Louis - Congrès du PCF - Davis Angela - Internationalisme - Laurent Paul - Mobilisation de solidarité internationale - Mouvement de jeunesse - Plissonnier Gaston - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1971-ManifPourLib-322-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>762573https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/322 - MANIFESTATION POUR LA LIBERATION D'ANGELA DAVIS (MAUGARS)/Photos/322-Manif_Angela_Davis-2.jpg/CineA-1971-ManifPourLib-322-1_1
Résumé
En 1971, à Paris comme dans d'autres villes se tiennent des manifestations de soutien à Angela Davis, membre du parti communiste américain, militante pour les droits civiques et proche du Black Panther Party. Emprisonnée comme complice de meurtre, kidnapping et conspiration elle sera acquittée le 4 juin 1972.
Ce document amateur revient sur cette journée de mobilisation, dont une affiche rappell ... [Voir la suite]
Résumé
En 1971, à Paris comme dans d'autres villes se tiennent des manifestations de soutien à Angela Davis, membre du parti communiste américain, militante pour les droits civiques et proche du Black Panther Party. Emprisonnée comme complice de meurtre, kidnapping et conspiration elle sera acquittée le 4 juin 1972.
Ce document amateur revient sur cette journée de mobilisation, dont une affiche rappelle la date et le parcours : le 3 octobre de la place du Colonel Fabien à 14h jusqu’à la place de la Bastille, et non le 3 décembre comme un carton sur papier à carreaux au début du film l’annonce. Quelques plans au début signalent également la présence policière aux abords de la manifestation où l'on voit un ou plusieurs d'agents.
Au milieu des revendications pour demander la libération d’Angela Davis, plusieurs pancartes construisent des rapprochements entre son cas et des figures historiques, exécutées aux États-Unis, qui témoignent d'une répression politique ou raciste. Il s'agit notamment de Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti – anarchistes italiens exécutés par chaise électrique en 1927 – ou encore d'Ethel et Julius Rosenberg – couple de communistes juifs condamnés à mort pour espionnage en 1953. De très nombreux portraits d'Angela sont visibles sur des supports aussi différents que des banderoles, des badges, t-shirts ou même sur un drapeau rouge, des badges à son effigie venant dans un coin remplacer la faucille et le marteau.
Cette manifestation est l'occasion de dénoncer plus largement la politique raciste des Etats-Unis, représentés par Nixon qui est directement interpellé, et d’être au côtés des peuples en luttes. Il est ainsi précisé dans une pancarte qu'il s'agit de soutenir « Angela mais aussi tous les prisonniers politiques noirs » tandis que de nombreuses banderoles évoquent aussi la politique impérialiste américaine à travers la guerre du Viêt Nam : « Indochine Angela Davis même combat. Libérer Angela Davis c'est porter un coup aux action criminelles de l'impérialisme américain dans le monde. » Les noms des banderoles montrent que beaucoup d'unions des jeunes communistes régionales ont fait le déplacement à Paris à cette occasion, notamment celles d'Indre-et-Loire, du Pas-de-Calais ou de Saint-Nazaire.
Les images, plutôt tournées au milieu des cortèges, insistent sur leur animation par les jeunes militants et militantes. Bien que muet, il trouve des moyens visuels de donner un aspect très rythmé à certains cortèges, notamment par une série de plans très rapprochés et rapides sur les claquements de mains, sur les bouches qui crient ou par la succession de zooms avants et arrières dans un temps resserré. La rapidité des mouvements fait qu'un certain nombre de plans sont flous et bougés, mais le fait de tourner ainsi au cœur des manifestants lui confère un sentiment de proximité avec ces derniers, et un aspect plutôt joyeux.
Le film se finit place de la Bastille où l'on peut voir les manifestants montés sur la colonne avec une grande banderole du Mouvement de la jeunesse communiste de France ainsi qu'un plan, assez tremblant, de l'estrade de la prise de parole avec Fania Davis, la sœur d'Angela.
Lieu : Paris
Mots clés : Angela Davis, Fania Davis, Black Panthers, mouvement de la jeunesse communiste, manifestation, antiracisme, Viêt Nam, jeunes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Congrès du PCF - Davis Angela - Internationalisme - Mobilisation de solidarité internationale - Mouvement de jeunesse - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1967-1011-ManifVietnam-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>640470https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1011 - MANIFESTATION CONTRE LA GUERRE DU VIETNAM/CineA-1967-1011-ManifVietnam-11.png/CineA-1967-1011-ManifVietnam-1_1
Résumé
Les jeunes de Tours se préparent pour la journée nationale de soutien au Vietnam organisée à Paris le 26 novembre 1967 (voir le film réalisé par Marcel Trillat et Paul Seban Ce jour là). Des jeunes des quatre coins de la France convergent vers Paris pour défiler contre la guerre du Vietnam.
Chez eux, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps, ils récoltent de l'argent (quelques plans très sombres, mais a ... [Voir la suite]
Résumé
Les jeunes de Tours se préparent pour la journée nationale de soutien au Vietnam organisée à Paris le 26 novembre 1967 (voir le film réalisé par Marcel Trillat et Paul Seban Ce jour là). Des jeunes des quatre coins de la France convergent vers Paris pour défiler contre la guerre du Vietnam.
Chez eux, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps, ils récoltent de l'argent (quelques plans très sombres, mais aussi de belles images des mains tenant les troncs pour les dons).
Le deuxième bobineau est consacré à la manifestation, avec de nombreux plans sur les banderoles.
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre les mauvaises ... [Voir la suite]
Résumé
En mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu de justesse à la présidence de la République, après un second tour très serré contre le candidat de l'union de la gauche François Mitterrand. Les premiers mois de son septennat sont marqués par les plus grandes grèves connues par le pays depuis mai 68.
Le mouvement débute en octobre chez les postiers parisiens, qui se mobilisent contre les mauvaises conditions de travail et les faibles salaires, sur fond de rumeurs d'un grand plan de privatisations. Très vite, la mobilisation progresse ; certains centres de tri comptabilisent plus de 90% de grévistes. Les travailleurs des hôpitaux et les éboueurs rejoignent le mouvement, paralysant ainsi le pays, à tel point que le ministre de l'intérieur Michel Poniatowski fait appel à l'armée pour briser la grève.
La plus grande grève de l'histoire des PTT se solde néanmoins par un échec. La reprise du travail est effective début décembre 1974, sans avoir obtenu gain de cause. Sans pour autant être une victoire éclatante pour le pouvoir, cet épisode donne l'occasion à Giscard d'Estaing et à ses ministres Jacques Chirac, Michel Poniatowski et Pierre Lelong de se forger une réputation d'intransigeance, et annonce le long reflux du mouvement social à venir.
Ce film amateur de belle facture, réalisé par un syndiqué CFDT alors proche de la Ligue communiste, retrace les différentes étapes du mouvement à Paris, et son point culminant, la manifestation du 19 novembre 1974 à Paris. Georges Séguy et Henri Krasucki pour la CGT et Edmond Maire pour la CFDT défilent côte à côte en tête de cortège. Force Ouvrière (FO) ne participe pas à cette manifestation. André Bergeron, son secrétaire général, est hué dans le cortège. L'auteur du film s'interroge sur les causes de l'échec et pointe, outre le manque de réactivité de la CGT et de la CFDT, la trahison de Force Ouvrière, qui quitte le mouvement en lui reprochant d'être trop "politique".
Pierre Korber, réalisateur du film, est alors membre de la commission exécutive du syndicat BETOR CFDT (Bureau d'Etudes, Organisation et Publicité) et délégué syndical de GSI (entreprise de services informatique). Le film est réalisé comme un supplément au journal syndical Betor Action. Le syndicat BETOR, à cette époque, est considéré par la CFDT comme étant dirigé par les "gauchistes" maoïstes, anarchistes et trotskystes soixante-huitards. les mêmes courants traversaient les syndicats des banques et Hacuitex. (note de Pierre Korber)
Réalisation et commentaire : Pierre Korber
Prise de son : Francis Ronsin
Commentaire dit par Viviane et Pierre Korber
Lieux : Paris, rue Mouffetard, boulevard Brune
Musique : L'Internationale, La Carmagnole, L'Appel du Komintern, La jeune garde, Le front des travailleurs, What shall we do for the striking seamen
Parmi les slogans et banderoles :
"19 novembre, tous dans l'action"
"Cette journée met le gouvernement devant ses responsabilités"
" Service du public, maintien des emplois, même combat!"
"A bas l'armée briseuse de grève"
"les travailleurs immigrés unis dans la lutte"
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
Descripteurs
Armée - Chirac Jacques - Confédération Française Démocratique du Travail - Confédération Générale du Travail - Facteur - Force Ouvrière - Giscard d’Estaing Valéry - Grève - Hôpital - Krasucki Henri - Maire Edmond - Paris (75) - Soldat - Syndicalisme - Syndicat - Séguy Georges - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org1440108024<iframe width="1440" height="1080" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1982-MarcheDeLaPa-107-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>763574https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/107 - MARCHE DE LA PAIX, 20 JUIN 1982/Photos/107-Marche_Paix_1982-1.jpg/CineA-1982-MarcheDeLaPa-107-1_1
Résumé
Robert Laudereau livre un témoignage brut de la Marche pour la paix et le désarmement à Paris en juin 1982.
Une foule nombreuse et pacifiste dénonce les conflits en cours au Liban et en Palestine, ainsi que la course à l'armement réinitiée par le gouvernement Reagan avec la bombe à neutron. L'accent est mis sur l'internationalisme des participants (Européens, Orientaux), et les banderoles appellen ... [Voir la suite]
Résumé
Robert Laudereau livre un témoignage brut de la Marche pour la paix et le désarmement à Paris en juin 1982.
Une foule nombreuse et pacifiste dénonce les conflits en cours au Liban et en Palestine, ainsi que la course à l'armement réinitiée par le gouvernement Reagan avec la bombe à neutron. L'accent est mis sur l'internationalisme des participants (Européens, Orientaux), et les banderoles appellent à un monde solidaire et désarmé.
Une ambiance festive anime cette manifestation de Montparnasse à la place de la Bastille.
La Marche pour la paix et le désarmement est née de "L'appel des Cent", un collectif de personnalités politiques et intellectuelles (Albert Jacquard, Claude Pieplu, Georges Séguy...), qui, dans le contexte très marqué de la guerre froide, appelle à la négociation Est/Ouest et à la fin de la course aux armements. Ronald Reagan vient de relancer le développement de la bombe à neutrons. Juin 1982 voit également l'escalade de la violence entre Israël et le Liban. Suite à l'attentat contre l'ambassadeur d'Israël à Londres, l'armée israélienne bombarde les camps de l'OLP au sud Liban.
La Marche réunira plusieurs centaines de milliers de participants.
Lieux : Paris
Descripteurs : Désarmement, Guerre du Liban, Palestine, Israël
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
1947-1991 Guerre Froide - Armement militaire - Internationalisme - Manifestation - Marchais Georges - Pacifisme - Piéplu Claude - Séguy Georges
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1984-MarchePourLa-489-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>761572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/489 - MARCHE POUR LA PAIX, 28 OCTOBRE 1984/Photos/489-Marche_Paix-1.jpg/CineA-1984-MarchePourLa-489-1_1
Résumé
Ce document amateur "tourné monté" de Robert Laudereau est composé de deux séquences distinctes : la première est consacrée à la Marche pour la paix qui se déroule à Paris le 28 octobre 1984 et la seconde rassemble des militants à Châtillon qui fleurissent les panneaux de rues rendant hommage aux grandes figures communistes résistantes.
Pour cette troisième Marche pour la paix et le désarmement à ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document amateur "tourné monté" de Robert Laudereau est composé de deux séquences distinctes : la première est consacrée à la Marche pour la paix qui se déroule à Paris le 28 octobre 1984 et la seconde rassemble des militants à Châtillon qui fleurissent les panneaux de rues rendant hommage aux grandes figures communistes résistantes.
Pour cette troisième Marche pour la paix et le désarmement à l'appel de 100 personnalités, Robert Laudereau met l'accent sur la présence de personnalités : comme celles de Jean Ferrat, Georges Marchais et André Lajoinie. Les banderoles ne donnent que peu d'indications sur les actions pacifistes en cours.
La séquence consacrée à Châtillon, non titrée et non datée, fait très certainement référence au Boulevard Malleret-Joinville, récemment débaptisé par Jean-Pierre Schosteck, le nouveau maire RPR de la ville en 1983. Après guerre, Châtillon renomme le boulevard de Vanves "Malleret-Joinville", en hommage à Albert Malleret-Joinville, responsable des FFI, militant syndicaliste et communiste. En débaptisant la rue, Jean-Pierre Schosteck s'attire les foudres des militants communistes, qui répliquent certainement par cette action de soutien et dépôt de fleur devant les panneaux emblématiques de la ville.
Lieux : Paris
Personnalité évoquée : SCHOSTECK Jean-Pierre, MALLERET-JOINVILLE Albert
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
Châtillon (92) - Ferrat Jean - Hauts-de-Seine (92) - Hommage - Lajoinie André - Marchais Georges - Pacifisme - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1981-1022-MarchePourLa-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>500341https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/1022 - MARCHE POUR LA PAIX/CineA-1981-1022-MarchePourLa-2.png/CineA-1981-1022-MarchePourLa-1_1
Résumé
Le 25 octobre 1981 à Paris, le Mouvement de la Paix organise une manifestation autour du mot d’ordre “Ni Pershing – ni SS20” et débouchera sur “l’Appel de Paris”.
Le film s'attarde sur les banderoles ("Marche de la jeunesse pour la paix et le désarmement" "Faites l'amour, pas la guerre", "Mon bébé, c'est plus beau qu'une bombe", "Non aux fusées américaines, oui à la paix"), slogans, badges, pins.. ... [Voir la suite]
Résumé
Le 25 octobre 1981 à Paris, le Mouvement de la Paix organise une manifestation autour du mot d’ordre “Ni Pershing – ni SS20” et débouchera sur “l’Appel de Paris”.
Le film s'attarde sur les banderoles ("Marche de la jeunesse pour la paix et le désarmement" "Faites l'amour, pas la guerre", "Mon bébé, c'est plus beau qu'une bombe", "Non aux fusées américaines, oui à la paix"), slogans, badges, pins... des manifestants.
On aperçoit des représentants de la CGT et de l'UNEF.
Un meeting a lieu sous la grande halle de la Villette.
Même s'il rassemblait au-delà des partis politiques (son secrétaire de l'époque était le journaliste chrétien Pierre-Luc Séguillon), le Mouvement de la paix eut de profondes ramifications au sein du PCF, et beaucoup de militants communistes furent aussi d'ardents militants pour la paix.
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
Ce film suit une manifestation pour le droit au travail et à la santé qui se déroule en novembre 1967 et qui se termine par un meeting de plein air, sur une place à Maubeuge.
Plusieurs centaines de personnes sont regroupées sur une place.
Plan face du cortège, en tête une grande banderole : "Pour le droit à la santé. Pour le droit au travail", puis des jeunes gens, qui chacun portant une pancarte ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film suit une manifestation pour le droit au travail et à la santé qui se déroule en novembre 1967 et qui se termine par un meeting de plein air, sur une place à Maubeuge.
Plusieurs centaines de personnes sont regroupées sur une place.
Plan face du cortège, en tête une grande banderole : "Pour le droit à la santé. Pour le droit au travail", puis des jeunes gens, qui chacun portant une pancarte, forment le slogan "Droit au Travail". Divers plans dans les rue de Maubeuge, on remarque une caricature du général de Gaulle découpé sur un panneau. Les manifestants passent sur un pont et se regroupent sur une grande place. Deux orateurs sont applaudis. La manifestation est terminée et se disperse.
Le film se clôt sur une revue de presse faite par Pierre Charret, avec un gros plan sur la une du journal Liberté : "Impressionnant défilé à Maubeuge et Fourmies". Le mot fin apparaît en incrustation sur une photo en une du journal.
Personnalités: Albert Mathon, J. Jarosz (?)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
Liberté (journal) - Nord (59) - Nord-Pas-de-Calais - Thésaurus