Ce film, sans titre propre, est composé de quatre bobineaux de rushes :
Vacance de neige a Super Besse – Bob. 1
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Pinon devant le bus, paysage de montagne, vue du bus, les salariés descendent, repas , les tables, le service, les tables, le restaurent, les tables, tout le monde sort, encore a table, a table, danse, danse, Lambert danse, musicien ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film, sans titre propre, est composé de quatre bobineaux de rushes :
Vacance de neige a Super Besse – Bob. 1
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Pinon devant le bus, paysage de montagne, vue du bus, les salariés descendent, repas , les tables, le service, les tables, le restaurent, les tables, tout le monde sort, encore a table, a table, danse, danse, Lambert danse, musiciens, Cadoux a table, Lambert chante.
Vacance de neige a Super Besse – Bob. 2
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Gros plans de gens qui s’embrassent sur le nez, etc…(jeux)
Chasse neige, skieurs, damage, les skieurs sur la piste, les chalets enneigés, zoom sur les chalets enneigés, une voiture sous la neige, un chien, panneau Super Besse, les skieurs se préparent, les skieurs, plan de montagne, zoom sur une maison, la neige,
Paysage et route vue du bus, panneau super Besse, vue du bus, parking, de la neige, mauvais temps, paysage de neige, chalets enneigés, parking des bus, paysage,
Vacance de neige a Super Besse – Bob. 3
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Les salariés entre dans l’hôtel, a table, a table, service, on mange, hôtel de l’univers, bus, ski, près des cars, parking, beaucoup de neige, repas service, gros plans dans le restaurent, on mange, on joue, on danse, la chenille, sous la table, danse, chaussures, danse,
Vacance de neige a Super Besse – Bob. 4
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Lambert danse, danse, jeux, longs plans sur les jeux, danse, jeux de chaise musicales, plans dehors, montée dans les bus, danse, danse, encore jeux a reconnaître son partenaire.
Note : datation 1984 ou 1985 (n° de série des sachets + des étiquettes de développement qui suit ceux du titre « Noël 84 Fête Enfants ») – à confirmer.
Commentaire de Dominique Maugars: pas intéressant et mal filmé.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Ciclic [Réduire]
Les 40 ans du CE à la grande du Meslay – Bob. 1
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Danse a la Grange de Meslay, plusieurs plans filmé en 12 images secondes, danseurs (tout est très sombre)
Exposition sur l’histoire des ateliers depuis leur construction, 40 année d’activités économiques et sociales du CE.
Le pope de l ... [Voir la suite]
Résumé
Ces rushes sans titre comptent deux bobineaux :
Les 40 ans du CE à la grande du Meslay – Bob. 1
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Danse a la Grange de Meslay, plusieurs plans filmé en 12 images secondes, danseurs (tout est très sombre)
Exposition sur l’histoire des ateliers depuis leur construction, 40 année d’activités économiques et sociales du CE.
Le pope de la cité Rimalho, vue aérienne de l’entreprise, panneau, la lettre de fiterman et la signature, les panneaux de l’exposition.
Danse, au ralentit, chanteuse, danse.
Commentaires : très sombre, seul les plans de l’expos peuvent être utilisés.
Les 40 ans du CE à la grande du Meslay – Bob. 2
Rushes 1985 couleur muet 3 min
Arrivée à la grange de Meslay, plusieurs vues de la façade de la Grange, plusieurs plans du mur d’enceinte, girouette, la grange de Meslay, l’arrivée des salariés, les gens attendent dehors, vues de la façade et des dépendances, les gent se promènent, devant les bus,
Fin de la bobine.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Ciclic [Réduire]
Film sans titre propre.
Montée dans les bus, la route enneigée, dans le bus, avec les skis, mise des skis, les pistes, skieurs, longs plans sur des skieurs, des skieurs qui tombent, des skieurs, tire fesse, des skieurs,
Fin de la bobine
Indications manuscrites sur le sachet Kodak : « ASLT / TT – week-end neige janvier 1986 – Super Besse (St Nectaire) – ATM »
Film sans titre propre.
Montée dans les bus, la route enneigée, dans le bus, avec les skis, mise des skis, les pistes, skieurs, longs plans sur des skieurs, des skieurs qui tombent, des skieurs, tire fesse, des skieurs,
Fin de la bobine
Indications manuscrites sur le sachet Kodak : « ASLT / TT – week-end neige janvier 1986 – Super Besse (St Nectaire) – ATM »
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Ciclic [Réduire]
Film sans titre propre.
Fête de quartier à La Galboisière à St Pierre. Il pleut, accordéoniste, danse sur scène, spectateurs sous parapluie. Un habitant lit sa poésie dans un stand. 4 jeunes avec des tambourins, des enfants, sur la scène, danse d’enfants, stand, vente de gâteaux, train stand, applaudissements, interview de Miloud par François Josse. Miloud récite son poème : amour ; essai et ... [Voir la suite]
Résumé
Film sans titre propre.
Fête de quartier à La Galboisière à St Pierre. Il pleut, accordéoniste, danse sur scène, spectateurs sous parapluie. Un habitant lit sa poésie dans un stand. 4 jeunes avec des tambourins, des enfants, sur la scène, danse d’enfants, stand, vente de gâteaux, train stand, applaudissements, interview de Miloud par François Josse. Miloud récite son poème : amour ; essai et recommence,
Sur scène, des habitants regardent,
Son direct (intervalles muets).
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Ciclic [Réduire]
Fête de l'Humanité à Vincennes en 1966.
Images tournées par un cinéaste amateur anonyme.
De beaux plans sur la foule et les stands, les manèges, la nourriture.
On reconnait dans les allées Waldeck Rochet, Georges Marchais, Etienne Fajon, Georges Gosnat, Paul Laurent, Raymond Guyot
Arrivée des autobus
Stands Vietnam, RDA
La foule arrive avec la vignette de l'Huma ... [Voir la suite]
Résumé
Fête de l'Humanité à Vincennes en 1966.
Images tournées par un cinéaste amateur anonyme.
De beaux plans sur la foule et les stands, les manèges, la nourriture.
On reconnait dans les allées Waldeck Rochet, Georges Marchais, Etienne Fajon, Georges Gosnat, Paul Laurent, Raymond Guyot
Arrivée des autobus
Stands Vietnam, RDA
La foule arrive avec la vignette de l'Humanité au revers du veston
Spectacles (gymnastique acrobatique, concerts - Mireille Mathieu ? )
Grande roue, montagnes russes [Réduire]
Beaux plans dans les allées de la Fête à Vincennes.
Montagnes russes, spectacle de contorsionniste, concerts. Stand de l'union des Vaillants et Vaillantes.
Discours de Roland Leroy sur la grande scène
Beaucoup de références au Vietnam dans les pancartes et banderoles
Stands de jeux / kermesse
Exposition Picasso (vue de l'extérieur du stand seulement), expositi ... [Voir la suite]
Résumé
Beaux plans dans les allées de la Fête à Vincennes.
Montagnes russes, spectacle de contorsionniste, concerts. Stand de l'union des Vaillants et Vaillantes.
Discours de Roland Leroy sur la grande scène
Beaucoup de références au Vietnam dans les pancartes et banderoles
Stands de jeux / kermesse
Exposition Picasso (vue de l'extérieur du stand seulement), exposition des tapisseries de Jean Lurçat, village du livre, ranch "Pif city", stand de "Nous les garçons et les filles", de l'UJCF, UECF.
Stand de l'URSS, "rencontres soviétiques"
Pique-nique dans l'herbe.
Editions de Moscou
Stand de l'UFF et de Heures claires "pour une enfance heureuse"
Stand de Renault
Discours de Waldeck Rochet
Concert d'Hugues Aufray [Réduire]
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Résumé
Ce film rend compte des préparatifs puis de la manifestation qui s'est déroulée à Paris le 26 novembre 1967 pour montrer le soutien de la jeunesse française au peuple vietnamien.
Toute une première partie concerne la préparation de la manifestation : à la sortie d'un lycée mixte, de jeunes militants distribuent des tracts et discutent avec les lycéens. Une séquence porte sur un groupe ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film rend compte des préparatifs puis de la manifestation qui s'est déroulée à Paris le 26 novembre 1967 pour montrer le soutien de la jeunesse française au peuple vietnamien.
Toute une première partie concerne la préparation de la manifestation : à la sortie d'un lycée mixte, de jeunes militants distribuent des tracts et discutent avec les lycéens. Une séquence porte sur un groupe de jeunes filles qui vendent des poupées vietnamiennes en faisant du porte à porte : l'une d'entre elles porte un costume vietnamien.
Différents plans relatent de nouveau des distributions de tracts à la sortie d'établissements scolaires. Les affiches annonçant la manifestation sont également visibles à l'image.
A l'approche de la manifestation, des cars sont affrétés. Les jeunes participants mangent ensemble dans un grand réfectoire.
Une brève séquence décrit les collectes de boites de conserve. Elles sont transformées en troncs destinés à des collectes en faveur du peuple vietnamien. L'argent réuni est ensuite compté dans des bassines.
La deuxième partie du film porte sur la manifestation en elle-même. Les cortèges se succèdent : les jeunes sont venus nombreux, de toute la France. Parfois accompagnés de fanfares ou de majorettes, ils représentent des villes, des régions ou des organisations de jeunes, telles que l'UEC, le mouvement de la jeunesse communiste, l'UJCF ou l'UJFF... Des délégations de jeunes Grecs et de jeunes Espagnols sont également présentes.
Certains manifestants sont habillés en costumes folkloriques ; des bergers landais avancent sur des échasses. D'autres portent l'habit ou le chapeau traditionnel vietnamien. Les banderoles sont nombreuses : elles dénoncent la politique menée par Johnson, affirment la solidarité avec le Vietnam d'Ho Chi Minh et réclament la paix. De nombreux drapeaux vietnamiens (et parfois français) ponctuent les rangs de la manifestation. Un bref plan montre Waldeck-Rochet et Georges Marchais.
A la suite des accords de Genève, en 1954, le Vietnam est divisé en deux états : au nord, s’établit un régime communiste sous l’égide de Ho Chi Minh. Il encourage alors la réunification vietnamienne par la création d’un front national pour la libération du Sud-Vietnam, le FNL (surnommé Viêt-Cong par ses adversaires). Par crainte d’une propagation du communisme, les Etats-Unis appuient le Sud-Vietnam et finissent par intervenir militairement à compter de 1965 : c’est le début de la guerre du Vietnam. Celle-ci oppose le Nord du Vietnam au Sud, soutenu par les Etats-Unis. Malgré d’importants moyens militaires, les Etats-Unis ne parviennent pas à rétablir la situation en faveur du Sud-Vietnam : ils s’enlisent dans un conflit qui est de plus en plus décrié par l’opinion publique. Au tournant des années 1970, la protestation contre la guerre du Vietnam s’avive, particulièrement parmi les jeunes Américains. Celle-ci prend une dimension mondiale : en France, la guerre du Vietnam est dénoncée pour alerter contre l’impérialisme américain.
La guerre du Vietnam s’achève sur un échec américain : à partir de 1973, les forces militaires se retirent et laissent face à face Sud et Nord-Vietnam. Le Nord procède alors à la réunification du pays.
A l’initiative du Mouvement de la jeunesse communiste, la manifestation du 26 novembre 1967 se déroule à Paris, de la place du colonel Fabien à la place de la République. Elle rassemble des jeunes venus de la France entière : selon l’Humanité du 27 novembre 1967, 70 000 manifestants se sont réunis (le quotidien indique que la radio en a annoncé 50 000). Les principaux représentants des organisations de jeunesse communistes (UJRF, UJFF, UJAF) sont présents, de même que les dirigeants du PCF, comme par exemple Waldeck-Rochet.
Un meeting se tient place de la République, en présence de François Hilsum, qui est secrétaire général de la Jeunesse communiste, et du représentant des Vietnamiens en France.
Pendant le mois qui a précédé la manifestation, les jeunes ont récolté de l’argent pour soutenir le peuple vietnamien. Le jour de la manifestation, l’Humanité annonce que des « millions (d’anciens francs) » ont été collectés à Paris et en banlieue.
Ce film a été tourné en amateur par Charles Sebbah. Né en 1930, il passe son enfance à Paris. Ouvrier chez Renault de 1944 à 1956, il entre au PCF en 1947. A partir de 1953, il s’installe à Pantin et y poursuit ses activités militantes tout en devenant conseiller municipal dès 1959.
Un autre film sur cette manifestation existe dans le catalogue de Ciné-Archives : "Ce Jour-là, 26 novembre 1967" réalisé par Marcel Trillat, Paul Seban et Jacques Krier.
Lieux : banlieue parisienne, Romainville, Paris, place du Colonel Fabien
Personnalités : Georges Marchais, Waldeck-Rochet
Mots clés :
Georges Marchais, Waldeck-Rochet, Romainville
Vietnam, guerre du Vietnam, manifestation, manifestant, banderole, défilé, fanfare, majorette, drapeau, tract, collecte, UEC, mouvement de la jeunesse communiste
Jeune, militant, jeunesse, lycéen, étudiant, collégien
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images [Réduire]
Descripteurs
1946-1954 Guerre d'Indochine - 1955-1975 Guerre du Vietnam - Militantisme - Mobilisation de solidarité internationale - Mouvement de jeunesse - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1964-ObsequesThor-174-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>768572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/174 - OBSEQUES DE MAURICE THOREZ/Photos/CineA-1964-ObsequesThor-174-1.png/CineA-1964-ObsequesThor-174-1_1
Résumé
Ce film amateur de Maurice Sebbah suit les obsèques de Maurice Thorez à Paris, le 16 juillet 1964.
Le film débute par la garde d'honneur du cercueil avec Jeannette Vermeersch, Waldeck Rochet, Benoît Frachon, Georges Marchais. Défilé de la foule et des porteurs de gerbes et de portraits de Maurice Thorez., puis viennent les membres du Comité central. On aperçoit Jacques Duclos et Ben ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur de Maurice Sebbah suit les obsèques de Maurice Thorez à Paris, le 16 juillet 1964.
Le film débute par la garde d'honneur du cercueil avec Jeannette Vermeersch, Waldeck Rochet, Benoît Frachon, Georges Marchais. Défilé de la foule et des porteurs de gerbes et de portraits de Maurice Thorez., puis viennent les membres du Comité central. On aperçoit Jacques Duclos et Benoît Frachon et à l'arrivée au Père-Lachaise, Georges Marchais et Paul Laurent.
Lieux : Paris 11e (cimetière du Père-Lachaise), Paris 9e (Rue Châteaudun, siège du PCF)
Personnalités : Thorez Maurice (évoqué), Vermeersch Jeannette, Duclos Jacques, Rochet Waldeck, Franchon Benoît, Souslov Michel, Laurent Paul, Marchais Georges
Mots-clé : PCF, VO, Voix Ouvrière, organe de la CGT
Obsèques, funérailles, délégation, hommage, cortège
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images [Réduire]
Descripteurs
Duclos Jacques - Frachon Benoit - Funérailles - Hommage - Laurent Paul - Marchais Georges - Père-Lachaise (cimetière du) - Paris (75) - Rochet Waldeck - Souslov Michel - Thorez Maurice - Vermeersch Jeannette
Rushes tournés par Daniel Ropars pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy, en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Ge ... [Voir la suite]
Résumé
Rushes tournés par Daniel Ropars pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy, en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Georges Hage, Henri Fiévez (maire de Denain) et Alain Bocquet. Le film montre également des images de la grande marche des sidérurgistes lorrains à Paris le 23 mars 1979 et donne une idée de la violence des affrontements (et de la répression policière de cette journée).
La sidérurgie française est en crise depuis le milieu des années 1960 ; plus d'une vingtaine de hauts fourneaux ont fermé entre 1971 et 1975 et les suppressions d'emplois se comptent par dizaines de milliers. En 1979, le gouvernement Barre propose un plan de « sauvetage de la sidérurgie française » aux lourdes conséquences sociales :plus de 22 000 emplois sont voués à disparaître dans les bassins industriels de Longwy, Valenciennes, Denain... Le plan condamne les sites historiques de Longwy, comme l’usine de la Chiers qui passe, en 1976, de 5 hauts fourneaux et 3 600 salariés à 140 emplois en 1980.
"Ces spectaculaires suppressions d’emploi s’inscrivent également dans le plan Davignon qui, pensé à Bruxelles pour l’Europe de la CEE, prévoit la restructuration de la sidérurgie à l’échelle du continent – au détriment de la France et au relatif bénéfice de l’Allemagne occidentale (RFA).
(...) La CGT lance alors l’idée d’une « marche » sur Paris, le 23 mars 1979. Elle reçoit l’appui du PCF, du PS et du PSU, des enseignants de la FEN et de la JOC. « La marche pour la vie », comme la nomme Henri Krasucki, alors secrétaire confédéral, est méthodiquement et rigoureusement préparée par la confédération qui finance pour l’occasion une radio « pirate», Radio Lorraine Cœur d’Acier, radio qui connaîtra un grand succès (et une fin douloureuse). (...) La confédération dirigée par Georges Séguy souhaite également – ce sera un point de désaccord avec la CFDT – que cette mobilisation soit non seulement celle de tous les sidérurgistes mais aussi celles des populations concernées et des travailleurs de la région parisienne, aussi touchés par des plans de licenciements. 15 000 affiches sont accolées en région parisienne à cet effet et 1,2 millions de tracts distribués. 130 cars quittent la Lorraine et cinq trains spéciaux le Nord-Pas-de-Calais pour participer à la Marche. Près d’un millier de cars en tout va se diriger vers Paris et sa région. La région du Nord va même manquer de bus pour acheminer tous les manifestants. Environ 80 000 personnes vont ainsi affluer d’une large moitié de la France, accueillies par au moins autant de Parisiens. L’aspect « marche » de cette manifestation – qui s’inspire des « marches de la faim » organisées par la CGTU et le parti communiste au début des années trente - détermine l’organisation de la démonstration."
Les citations proviennent de l'article de Tangui Perron, <a target="_BLANK" href = "http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-cgt-et-cinema/23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres">"23 mars 1979 : grande Marche et basses manœuvres, 20 000 sidérurgistes au rebut"</a> L'Humanité dimanche n°154, semaine du 26 mars au 1er avril 2009.
Ce film a été réalisé par Daniel Ropars, cinéaste non professionnel, en 2011, à partir du matériau 16mm qu'il avait tourné pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le N ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film a été réalisé par Daniel Ropars, cinéaste non professionnel, en 2011, à partir du matériau 16mm qu'il avait tourné pendant la mobilisation contre la fermeture des aciéries de Longwy en 1979.
A Longwy, Usinor licencie près de 60% de ses effectifs. Les sidérurgistes lorrains manifestent pour le maintien de l'activité, et vont à la rencontre de leurs camarades d'Usinor Denain, dans le Nord. Parmi les élus communistes à l'image, on reconnaît Antoine Porcu, Gustave Ansart, Georges Hage, Henri Fiévez (maire de Denain) et Alain Bocquet. Le film montre également des images de la grande marche des sidérurgistes lorrains à Paris le 23 mars 1979 et donne une idée de la violence des affrontements (et de la répression policière de cette journée).
Par rapport aux rushes, également déposés à Ciné-Archives, le montage offre plusieurs ajouts : une introduction mettant en scène le réalisateur et sa compagne, une bande-son mêlant musique et prises de paroles enregistrées à l'époque et enfin des intertitres identifiant les séquences.
La bande-son permet d'entendre le témoignage de plusieurs sidérurgistes en lutte, ainsi que le discours du député communiste de Meurthe-et-Moselle Antoine Porcu. Elle donne également un aperçu de l'ambiance sonore de la marche du 23 mars 1979 à Paris.
La sidérurgie française est en crise depuis le milieu des années 1960 ; plus d'une vingtaine de hauts fourneaux ont fermé entre 1971 et 1975 et les suppressions d'emplois se comptent par dizaines de milliers. En 1979, le gouvernement Barre propose un plan de « sauvetage de la sidérurgie française » aux lourdes conséquences sociales :plus de 22 000 emplois sont voués à disparaître dans les bassins industriels de Longwy, Valenciennes, Denain... Le plan condamne les sites historiques de Longwy, comme l’usine de la Chiers qui passe, en 1976, de 5 hauts fourneaux et 3 600 salariés à 140 emplois en 1980.
"Ces spectaculaires suppressions d’emploi s’inscrivent également dans le plan Davignon qui, pensé à Bruxelles pour l’Europe de la CEE, prévoit la restructuration de la sidérurgie à l’échelle du continent – au détriment de la France et au relatif bénéfice de l’Allemagne occidentale (RFA).
(...) La CGT lance alors l’idée d’une « marche » sur Paris, le 23 mars 1979. Elle reçoit l’appui du PCF, du PS et du PSU, des enseignants de la FEN et de la JOC. « La marche pour la vie », comme la nomme Henri Krasucki, alors secrétaire confédéral, est méthodiquement et rigoureusement préparée par la confédération qui finance pour l’occasion une radio « pirate», Radio Lorraine Cœur d’Acier, radio qui connaîtra un grand succès (et une fin douloureuse). (...) La confédération dirigée par Georges Séguy souhaite également – ce sera un point de désaccord avec la CFDT – que cette mobilisation soit non seulement celle de tous les sidérurgistes mais aussi celles des populations concernées et des travailleurs de la région parisienne, aussi touchés par des plans de licenciements. 15 000 affiches sont accolées en région parisienne à cet effet et 1,2 millions de tracts distribués. 130 cars quittent la Lorraine et cinq trains spéciaux le Nord-Pas-de-Calais pour participer à la Marche. Près d’un millier de cars en tout va se diriger vers Paris et sa région. La région du Nord va même manquer de bus pour acheminer tous les manifestants. Environ 80 000 personnes vont ainsi affluer d’une large moitié de la France, accueillies par au moins autant de Parisiens. L’aspect « marche » de cette manifestation – qui s’inspire des « marches de la faim » organisées par la CGTU et le parti communiste au début des années trente - détermine l’organisation de la démonstration."
Les citations proviennent de l'article de Tangui Perron, <a target="_BLANK" href = "http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-cgt-et-cinema/23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres">"23 mars 1979 : grande Marche et basses manœuvres, 20 000 sidérurgistes au rebut"</a> L'Humanité dimanche n°154, semaine du 26 mars au 1er avril 2009.
Générique :
Réalisation et montage : Daniel Ropars
Son : Robert Boarts et Stéphane Le Masson
Musique : Kroazhent