ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique
Imprimer
Imprimer

Cette fonction n'est pas disponible en mode Inscrits.
En savoir plus



fermer

    820 I P.C.F. ET LES FEMMES (LE)
    SERIE "TRIBUNE LIBRE"

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Emission de télévision
    Année
    1981
    Coloration
    Couleur
    Son
    Sonore
    Durée
    00:14:00
    Réalisateur
    ANONYME
    Format original
    Umatic
    Résumé
    Tribune libre du 01 avril 1981.

    Cette émission réalisée pour la campagne de Georges Marchais au premier tour des élections présidentielles de 1981 s'adresse en particulier aux femmes. Elle s'articule autour des femmes représentées sur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » et du rassemblement de 10.000 femmes dont 1000 élues, organisé le 7 mars par le Parti communiste, ainsi qu'autour des discours de Gisèle MOREAU et Georges MARCHAIS.

    Sur un mur l'affiche du PCF « Notre candidat, Georges Marchais » représentant des ouvrières. Gros plan sur leurs visages . Plan ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    Campagne électorale - Lutte - Marchais Georges - Moreau Gisèle - Émancipation féminine
    Format durée
    CM - Court métrage
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025754554https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/290 - LE PCF ET LES FEMMES/Photos/290-Pcf_femmes-3.jpg/CineA-1981-PCFEtLesFemm-290-1_1
    id
    820

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:00:44:0200:00:44:02TEXTE INTEGRAL-- Voix off : « Une affiche sur un mur. Les femmes appellent à voter pour Georges Marchais. Cette affiche elle n'a pas été réalisée par une agence de publicité, avec des mannequins ou des figurantes costumées pour la circonstance. Simone, Grâce, Monique ou Fedora travaillent dans une entreprise de confection de la région parisienne. Un matin le patron a dit aux 35 ouvrières : « Vous pouvez rentrer chez vous, je ferme l'atelier, allez chercher du travail ailleurs ». Elles n'ont pas accepté, elles ont décidé d'occuper l'entreprise pour défendre leur emploi. Depuis elles ont fait du chemin et elles ont compris beaucoup de choses.  
    00:00:44:0300:02:19:2300:01:35:20Femme : « C'est un vrai esclavage de travailler comme ça. Non, ça c'est un métier, c'est de travailler et puis c'est tout. C'est de se taire et foncer en appuyant sur la pédale et vas-y. Alors toute une journée et pendant plusieurs années faire des poches, c'est pas marrant. On avait tout juste les 3000 F. Moi j'ai plus de 6 ans de maison et j'avais pas 3000 F de salaire net. Pour moi ce qui compte c'est le net, c'est ce qui me reste à dépenser qui m'intéresse. On me reprochait que je perdais du temps, que je parlais et on disait à mes collègues de ne pas me parler, que j'étais déjà pas rapide alors il ne fallait pas me parler. Y a qu'à me mettre en quarantaine aussi pendant qu'ils y étaient. Moi j'ai deux enfants, un à l'école maternelle, un à la grande école, c'est la cavalcade. Le grand il est à la garderie mais si j'arrivais un quart d'heure, vingt minutes en retard, fallait que je le récupère sinon on me le retirait sur mon salaire. On s'occupait pas que j'avais un enfant à amener à la garderie. Autre femme : « Les grosses maisons en France qui nous donnaient du travail, comme par exemple Foster, ils ont fait des usines à l'étranger ou en Afrique du Nord, je crois. Ils ont monté l'usine là-bas, une usine très moderne, avec du matériel ultra- moderne, avec du personnel qu'il payait pour ainsi dire presque pas, ils n'ont ont plus donné de travail ces gens-là. C'est les gens qui ont de l'argent, qui sont propriétaires des maisons en France et qui ferment en France pour aller sur l'étranger. C'est pas normal. Ce qu'on fabrique en France, on peut le fabriquer en France, je ne vois pas pourquoi ça viendrait du dehors, à l'étranger. C'est le gouvernement qui est pas bon, à mon avis c'est le gouvernement. » 

    Photos