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    300 I LUCHA OBRERA EN ESPANA (LA)
    LUTTES OUVRIÈRES EN ESPAGNE

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Documentaire
    Année
    1973
    Coloration
    Couleur
    Son
    Sonore
    Durée
    00:25:00
    Réalisateur
    RÉALISATION COLLECTIVE
    Format original
    Film 16 mm
    Résumé
    Les luttes ouvrières en Espagne en 1973, malgré la répression. Si le commentaire évoque un développement des luttes dans toute l'Espagne (et si l'on voit quelques vues de chevalets pour illustrer la grève des mineurs des Asturies), ce reportage est essentiellement consacré aux actions des travailleurs au sein de deux multinationales dont les usines sont situées à Madrid : SKF et Standard Electrica (filiale de ITT).
    A SKF, la grève est déclenchée pour protester contre l'augmentation des cadences sans augmentation de salaire. Images des ouvriers rassemblés devant l'usine qu'ils occupaient a ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    Espagne - Grève - Industrie minière non énergétique - Lutte - Prison
    Format durée
    CM - Court métrage
    Producteur
    UNICITÉ
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025756574https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/22 - LUTTES OUVRIERES EN ESPAGNE/Photos/22-Luttes_Ouvrieres_Espagne-1.jpg/CineA-1974-LuttesOuvrie-22-1_1
    id
    300

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:30:00:0000:32:25:0000:02:25:00--- Introduction : l'essor des luttes en Espagne --- Ce film a été réalisé en dépit d'une répression sans relâche par des militants dans la clandestinité. Chanson « Me matan si no trabajo, y si trabajo me matan » de Daniel Viglietti. Plans sur différents paysages industriels (un village minier, des aciéries, une usine). Des titres de journaux défilent pour montrer l'ampleur du mouvement de grève : «2540 ouvriers en grève à Guipuyzcoa », "Barcelone : les ouvriers qui occupaient l'usine Josa délogés par la police", "Barcelone : les ouvriers occupent l'usine Pirelli ; 1900 d'entre eux sont sanctionnés", "Trente licenciements au siège de l'entreprise à Barcelone", « Irun : la grève se poursuit au laminage de Lesaca ». Voix off : « Malgré les conditions que créent la dure dictature fasciste, les luttes n'ont pas cessé en Espagne depuis 1939. Ces dernières années, elles se sont développées." Le commentaire cite plusieurs grèves générales, à El Ferrol et à Vigo. "Les travailleurs en Espagne n'ont toujours pas le droit de grève et pourtant de plus en plus ils le prennent. Ces derniers temps, de nombreuses grèves longues et dures ont fait perdre un nombre d'heures de travail que seules la France et l'Italie dépassent, sans oublier que dans tous les pays d'Europe, la grève est non seulement légale, mais soutenue par des organisations syndicales indépendantes des Etats. Outre l'augmentation des salaires, les mouvements de grève les plus récents ont eu pour motif la solidarité des travailleurs avec leurs camarades emprisonnés, les conditions de travail imposées unilatéralement par les entreprises." 
    00:32:25:0100:33:49:0000:01:23:24--- La grève à SKF --- Filmé depuis une voiture de l'autre côté de la route, l'entrée de l'usine SKF de Madrid, devant laquelle sont massés les ouvriers. "L'un de ces mouvements fut la grève à Madrid des travailleurs de SKF à qui l'on voulait imposer une accélération brutale des cadences sans aucune augmentation de salaire. L'intention de la SKF était d(entraîner un lock-out, en provoquant les travailleurs. Cela lui permettait d'écouler les excédents de production de ses autres filiales en Europe et de licencier impunément les travailleurs les plus combattifs, quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise. (...) La riposte des ouvriers de SKF fut beaucoup plus ferme et leur union beaucoup plus solide que ne le prévoyait la direction. En effet l'ensemble des travailleurs décida la grève avec occupation. 00:33:30:00 coupures de presse : "Les SKF délogés par la police." Depuis l'évacuation par la police, les ouvriers de SKF se rassemblent tous les matins à la porte de l'usine.  

    Photos